La propagation actuelle du coronavirus a pris notre monde moderne par surprise, ce qui entraîne une panique, une peur et une confusion généralisée. Toutefois, si nous examinons le déroulement de ces événements dans une perspective historique et scientifique de l’évolution humaine passée, nous pouvons découvrir les schémas récurrents des conditions environnementales qui donnent lieu à ces épidémies. Nous pouvons donc trouver de meilleures méthodes pour nous préparer et réagir aux agents infectieux qui propagent des maladies qui ont déjà marqué l’histoire de l’humanité. Je propose ici une vision holistique de l’évolution humaine, avec une approche interdisciplinaire qui étudie comment la variation cyclique de l’énergie solaire affecte l’évolution des virus et façonne la dynamique symbiotique de la vie humaine sur terre.
Introduction.
Dans l’article de Nature, « How Pandemics Shape Social Evolution« , Laura Spinney (2019) passe en revue le livre de Frank Snowden, Epidemics and Society : From the Black Death to the Present (2019), qui examine comment les maladies infectieuses ont affecté la culture humaine. Spinney écrit sur la vision cyclique et sur la vision linéaire des progrès historiques de l’humanité en matière de lutte contre les épidémies :
Quand apprendrons-nous à ne jamais déclarer la fin de quoi que ce soit ? Il y a seulement 50 ans, deux universités américaines de premier plan ont fermé leurs départements dédiés aux maladies infectieuses, convaincues que le problème qu’elles étudiaient était résolu. Aujourd’hui, les cas de rougeole et d’oreillons sont à nouveau en augmentation en Europe et aux États-Unis, de nouvelles maladies infectieuses apparaissent à un rythme sans précédent, et la menace de la prochaine pandémie tient le philanthrope Bill Gates éveillé la nuit.
Il est donc dommage que, pour en arriver là, Epidemics and Society, la vaste étude de Frank Snowden sur cette réalité humaine changeante, répète le mythe urbain selon lequel, en 1969, le chirurgien général américain William Stewart a déclaré : « Il est temps de fermer le livre sur les maladies infectieuses et de déclarer que la guerre contre la peste est gagnée ». Même si Stewart n’a jamais dit cela, il est clair qu’il y avait une attitude dangereusement complaisante à la fin des années 60. Les autorités internationales de santé publique prévoyaient que les organismes pathogènes, y compris le parasite qui cause le paludisme, seraient éliminés d’ici la fin du XXe siècle. La thèse plus générale de Snowden est que les maladies infectieuses n’ont pas moins façonné l’évolution sociale que les guerres, les révolutions et les crises économiques.
Deuxième partie : cycles solaires et pandémies.
Troisième partie : Cosmo climatologie : effets de l’activité solaire sur notre climat.
Quatrième partie : L’effet du rayonnement solaire UV sur la régulation des germes dans l’atmosphère.
Cinquième partie : L’hypothèse de la reine rouge : origines sexuelles du conflit social.
Sixième partie : L’évolution humaine, les rétrovirus et les équilibres ponctuels.
Septième partie : conclusion et sources.
Source : « Low Solar Activity, Winter Flu Conditions, Pandemics and Sex Wars: A Holistic View of Human Evolution », par Roy Barzilai. Science & Philosophy Volume 8(1), 2020, pp. 105-118.