Première partie : introduction.
Deuxième partie : Cycles solaires et pandémies.
Troisième partie : effets de l’activité solaire sur notre climat.
L’effet du rayonnement solaire UV sur la régulation des germes dans l’atmosphère.
La raison pour laquelle les pandémies de grippe se produisent généralement en hiver est que le rayonnement solaire provoque à la fois une plus grande humidité de l’air, qui sert à amortir les particules flottant dans l’air vers le sol, et un fort rayonnement UV qui tue les germes et les virus présents dans l’atmosphère, réduisant ainsi le risque d’infection. L’article « Inactivation of Influenza Virus by Solar Radiation » (Sagripanti & Lytle, 2007) propose l’idée qu’une forte activité solaire pendant l’été soit responsable des faibles cas de grippe :
Le virus de la grippe est facilement transmis par aérosols et son inactivation dans l’environnement pourrait jouer un rôle dans la limitation de la propagation des épidémies de grippe. Le rayonnement ultraviolet de la lumière du soleil est le principal agent virucide dans l’environnement, mais le temps pendant lequel le virus de la grippe reste infectieux en dehors de son hôte infecté reste à établir. Dans cette étude, nous avons calculé l’inactivation attendue du virus de la grippe A par le rayonnement ultraviolet solaire dans plusieurs villes du monde à différentes périodes de l’année. Les taux d’inactivation rapportés ici indiquent que les virions de la grippe A devraient rester infectieux après avoir été libérés de l’hôte pendant plusieurs jours au cours de la « saison grippale » hivernale dans de nombreuses villes des zones tempérées, avec un risque continu de réaérosolisation et d’infection humaine. La corrélation entre un rayonnement solaire virucide faible et élevé et une prévalence élevée et faible de la maladie, respectivement, suggère que l’inactivation des virus dans l’environnement par le rayonnement UV solaire joue un rôle dans la survenue saisonnière des pandémies de grippe.
La citation suivante de l’article de blog « The Reason For The Season: Why Flu Strikes in Winter » (Foster, 2014), développe plus avant les conclusions scientifiques selon lesquelles « la grippe aime le temps froid et sec » :
Pendant de nombreuses années, il a été impossible de vérifier ces hypothèses, car la plupart des animaux de laboratoire n’attrapent pas la grippe comme les humains, et utiliser des humains comme sujets de test pour ce genre de choses est généralement mal vu. Vers 2007, cependant, un chercheur du nom de Dr Peter Palese a trouvé un commentaire particulier dans un ancien article publié après la pandémie de grippe de 1918 : l’auteur de l’article de 1919 a déclaré qu’à l’arrivée du virus de la grippe à Camp Cody au Nouveau Mexique, les cobayes du laboratoire ont commencé à tomber malade et à mourir. Palese a essayé d’infecter quelques cochons d’Inde avec la grippe, et bien sûr, les cochons d’Inde sont tombés malades. Il est important de noter que non seulement les cobayes ont présenté des symptômes de grippe lorsqu’ils ont été inoculés par Palese, mais que le virus a été transmis d’un cobaye à l’autre.
Maintenant que Palese disposait d’un organisme modèle, il a pu commencer des expériences pour faire le point sur la saison de la grippe. Il a décidé de tester d’abord si la grippe se transmet mieux dans un climat froid et sec que dans un climat chaud et humide. Pour le tester, des lots de cobayes infectés par le virus Palese ont été placés dans des cages adjacentes à des cobayes non infectés afin de permettre au virus de se propager d’une cage à l’autre. Les paires de cages de cobayes étaient maintenues à des températures (41°F, 68°F et 86°F) et à un taux d’humidité (20 à 80 %) variables. Palese a constaté que le virus se transmettait mieux à basse température et à faible humidité qu’à haute température et à forte humidité.
Les radiologues ont également découvert que les radiations artificielles en UVC lointain peuvent être utilement appliquées pour éliminer les agents infectieux viraux et bactériens de l’air, causant des dommages minimaux à la peau, en inventant le dispositif médical révolutionnaire de la lumière en UVC lointain, Un nouvel outil pour contrôler la propagation des maladies microbiennes transmises par l’air :
Les maladies microbiennes transmises par l’air, telles que la grippe et la tuberculose, représentent des défis majeurs de santé publique. Une approche directe pour prévenir la transmission par voie aérienne est l’inactivation des agents pathogènes aéroportés, et le potentiel antimicrobien aéroporté de la lumière ultraviolette UVC a été établi depuis longtemps ; toutefois, son utilisation généralisée dans les lieux publics est limitée car les sources de lumière UVC conventionnelles sont à la fois cancérigènes et cataractogènes. En revanche, nous avons déjà montré que la lumière UV-C lointaine (207-222 nm) inactive efficacement les bactéries sans nuire à la peau exposée des mammifères. En effet, en raison de sa forte absorbance dans les matériaux biologiques, la lumière UV-C lointaine ne peut pas pénétrer même les couches extérieures (non vivantes) de la peau ou de l’œil humain ; cependant, comme les bactéries et les virus sont de dimensions micrométriques ou plus petites, les UV-C lointains peuvent les pénétrer et les inactiver. Nous montrons pour la première fois que les UV-C lointains inactivent efficacement les virus en aérosol, une très faible dose de 2 mJ/cm2 de lumière de 222 nm inactivant plus de 95 % du virus de la grippe H1N1 en aérosol. L’éclairage UV-C lointain à très faible débit et en continu dans les lieux publics intérieurs est un outil prometteur, sûr et peu coûteux pour réduire la propagation des maladies microbiennes transmises par l’air. (Welch, et al., 2018).
Cinquième partie : L’hypothèse de la reine rouge : origines sexuelles du conflit social.
Sixième partie : L’évolution humaine, les rétrovirus et les équilibres ponctuels.
Septième partie : conclusion et sources.
Source : « Low Solar Activity, Winter Flu Conditions, Pandemics and Sex Wars: A Holistic View of Human Evolution », par Roy Barzilai. Science & Philosophy Volume 8(1), 2020, pp. 105-118.