Les femmes célibataires sont-elles un « bien commun » au sens philosophique, juridique et patrimonial ? 

En philosophie, en économie et en sciences politiques, le « bien commun » est soit ce qui est partagé et bénéfique pour tous ou la plupart des membres d’une communauté donnée, soit ce qui est obtenu par la citoyenneté, l’action collective et la participation active dans le domaine de la politique et du service public. 

Le concept de bien commun diffère considérablement d’une discipline à l’autre. Les premières conceptions du bien commun ont été exposées par les philosophes de la Grèce antique, notamment Aristote et Platon. L’une des conceptions du bien commun ancrée dans la philosophie d’Aristote reste d’usage courant aujourd’hui et fait référence à ce qu’on appelle aujourd’hui le bien propre à la communauté et réalisable uniquement par elle, mais partagé individuellement par ses membres.

La plupart des conceptions philosophiques du bien commun appartiennent à l’une des deux familles suivantes : les conceptions substantielles et les conceptions procédurales. Selon les conceptions substantielles, le bien commun est celui qui est partagé et bénéfique à tous ou à la plupart des membres d’une communauté donnée : les conceptions substantielles particulières spécifieront précisément les facteurs ou les valeurs qui sont bénéfiques et partagés. Selon les formulations procédurales, en revanche, le bien commun est le résultat obtenu par la participation collective à la formation d’une volonté commune. 

Dans cet article, je souhaite parler de l’ensemble des femmes célibataires comme d’un « bien commun » à l’ensemble des hommes. Les femmes célibataires ne sont pas une ressource illimitée, et nous devons en tenir compte. 

Cela n’est pas motivé par des notions abstraites de « justice sociale » (MDR), mais en fait par l’intérêt personnel de l’ensemble des hommes. Il convient donc de raisonner ici en termes « d’égoïsme collectif ». Avec la même quantité d’efforts, nous pouvons nous séparer des femmes avec qui nous avons été en couple, de manière à ce qu’elles soient satisfaites du résultat et prêtes pour la prochaine relation, ou nous pouvons les laisser malheureuses, blessées et méfiantes à l’avenir envers les autres hommes. 

L’une de ces solutions est à la fois bénéfique pour nous-mêmes et pour tous les autres hommes, tandis que l’autre solution a évidemment l’effet inverse et rend les femmes plus cyniques et moins disponibles. 

Le fait est qu’il existe de nombreuses raisons parfaitement égoïstes de se préoccuper de ce que ressentent les femmes avec lesquelles vous couchez après votre relation :

Réputation sociale. Les relations ratées font partie de la vie, surtout pour les jeunes, et les effets sociaux les plus importants des relations qui se terminent bien s’estompent rapidement. Les personnes qui ont été mal traitées pendant et après la relation nourrissent souvent un ressentiment pendant des années, qui s’étendra durablement à ceux qui viendront après. Une réputation de « mec toxique » ne peut que vous nuire au fil du temps, alors que personne de sain d’esprit n’en veut à quelqu’un qui a essayé mais échoué en amour.

Réputation professionnelle. Il était peut-être amusant à l’époque de maltraiter une fille envers qui vous ne ressentiez rien, sans jamais espérer la revoir. Il s’avère que c’est la très bonne amie de la fille d’un associé ou de votre futur patron. Eh bien, merde !

Moins de risques de « drama ». Plus vous fréquentez de femmes au fil du temps, plus il est mathématiquement certain qu’elles convergeront dans vos cercles sociaux. Si vos exs se retrouvent au même endroit, dans la même petite pièce, vous êtes potentiellement dans la merde. Une vie amoureuse mal gérée peut avoir de nombreux inconvénients !

Le risque de fausses accusations est réduit. Un peu d’effort dans le suivi de la relation peut s’avérer très bénéfique par la suite. Une femme qui a été laissée tomber relativement gentiment est beaucoup moins susceptible d’avoir envie de vous détruire juridiquement en réinventant le passé à coup de « Il a été violent avec moi ! » ou « Il m’a violée ! ».

Bref, vous l’aurez compris : laissez votre ex-copine plus réceptive pour le prochain homme, car vous êtes le prochain homme de toutes les autres femmes. Une femme qui a vécu une rupture inutilement brutale sera méfiante et sur la défensive, sensible aux idées féministes qui se présentent. Il faut à tout prix éviter cela. Le féministe est déjà un cancer, alors évitons qu’il ne se répande trop rapidement. 

Votre tranquillité d’esprit à long terme est l’héritage le plus précieux que vous créez par vos actions quotidiennes. Toutes les mauvaises ruptures que j’ai vécues ont perturbé ma paix intérieure, parfois pendant plusieurs mois, et même, une fois, pendant plusieurs années. J’aimerais ne pas avoir accumulé les mauvaises ruptures inutilement.

Depuis des générations, on apprend aux jeunes à toujours laisser un endroit en meilleur état qu’ils ne l’ont trouvé. Le concept pourrait être appliqué aux relations hommes/femmes : de meilleures ruptures pour des rencontres plus saines.

Votre ex vous appréciera toujours si vous la sortez d’un schéma de relations malheureuses, et il est difficile de ne pas ressentir de la fierté à améliorer véritablement la vie de quelqu’un. Je suis heureux que toutes les personnes avec lesquelles j’ai été en contact aient une meilleure image et une meilleure estime d’elles-mêmes grâce à leur expérience avec moi. Par exemple, ce suis quelqu’un de très productif, toujours occupé par milles projets, et avec des centaines de centres d’intérêts très variés : ma productivité et mon énergie sont communicative, et souvent, les femmes avec qui j’ai été ont appris de moi des qualités telles que la productivité, l’enthousiasme, et surtout, la curiosité. Faites la même chose et communiquez vos passions aux femmes avec qui vous avez vécu. 

Si vous baisez comme un GigaChad, apprenez à rompre comme un GigaChad. Enlevez le pansement de manière décisive, mais avec compassion. Faites-le en personne, un texto ou un téléphone est un geste à éviter. Évitez aussi les clichés stupides comme « Ce n’est pas toi, c’est moi ». C’est de la merde qui vous fera plus de mal et jouera contre vous. Optez plutôt pour une sincérité douce mais ferme et définitive. C’est fini, mais ce n’est pas une raison pour se détester et détester la totalité des êtres du sexe opposé. Si elle n’a rien fait de mal, dites-lui gentiment que vous pensez que vos destins sont différents. Si vous la considérez comme une candidate au remplacement, mentionnez une fois que c’est une femme vraiment géniale et que vous aimeriez continuer à la voir, mais que vous ne voulez pas de sérieux. 

Il y a 50 millions de façons de quitter sa copine ; si vous faites le moindre effort pour choisir la meilleure en fonction de la situation, le marché sexuel s’en trouvera grandement amélioré pour nous tous, les hommes. Une rupture brutale peut être opportune sur le moment, mais les conséquences à long terme font qu’il vaut la peine de faire de son mieux en tant qu’homme, même dans le moment (potentiellement ignoble) de la rupture.

Les hommes qui prennent collectivement soin de la « ressource commune » que constituent les femmes célibataires améliorent indirectement mais profondément notre société et évitent un effondrement complet du marché sexuel. L’effort requis n’est pas vraiment plus important, il est simplement différent. Rendons-nous service les uns les autres en traitant mieux les femmes, non pas parce qu’elles le méritent, mais parce que nous, nous le méritons.