Moi les femmes, je les aime.

Les récentes publications des demoiselles Pauline Harmange et Alice Coffin sont grossières, insolentes et infâmes. Les deux demoiselles sont elles-mêmes à l’image de leurs déclarations : malséantes, malsonnantes, malapprises. Elles sont mal élevées, en somme. 

La première des deux demoiselles, une immonde « écrivaine féministe » qui est aussi laide que méprisable, se permet « d’écrire » un minuscule livre de 96 pages intitulé sobrement « moi les hommes, je les déteste », dans lequel elle parle de misandrie. Il suffit de lire le titre de l’ouvrage pour savoir qu’il a été écrit par une gonzesse : « MOI les hommes, je les déteste », vous avez entendu ? MOI. JE. MOI JE. Éternel solipsisme féminin : une femme ne peut parler que d’elle-même, encore et toujours. Imaginez-vous Virgile écrire un « Moi l’Empire Romain, je lui consacre l’Énéide » ? ou Charles Baudelaire écrire un « Moi la poésie, je l’utilise pour tisser des liens entre le mal et la beauté » ? Ou Marcel Proust écrire un « Moi la littérature, c’est une réflexion majeure sur le temps et la mémoire affective » ? Putain. Pauline Harmange doit comprendre que le monde ne tourne pas autour d’elle. Je vous accorde, cher lecteur, qu’avec son poids et sa masse, cette grosse 2/10 doit certainement exercer une force de gravitation importante, mais de là à faire tourner le monde, il ne faut pas exagérer. Et puis, la gravitation, c’est l’interaction physique responsable de l’attraction des corps, comment voulez-vous attirer avec un corps pareil ?

La seconde des deux demoiselles, une exécrable journaliste et « militante féministe et LGBT », inflige à l’humanité un essai aussi épouvantable qu’inquiétant, « le génie lesbien », dans lequel elle s’amuse à baragouiner les inepties féministes habituelles. Mais n’est-ce pas le propre d’une gouine que de baragouiner ? Du saphisme au sophisme, il n’y a qu’un pas. 

Selon Pauline Harmange, « Détester les hommes et tout ce qu’ils représentent est notre droit le plus strict. C’est aussi une fête. Qui aurait cru qu’il y aurait autant de joie dans la misandrie ? ». La misandrie, aversion que ressentent certaines femmes pour les individus de sexe masculin, serait un « processus d’autodéfense » contre la misogynie, sentiment d’hostilité, de dédain qu’éprouvent certains hommes à l’égard des femmes.  Misandrie et misogynie sont en réalité les deux facettes d’une même pilule bleue : celle qui pousse une personne d’un sexe à détester une personne de l’autre sexe, par incompréhension, par méconnaissance ou pire, par insensibilité. 

Les féministes, radicales ou non, lesbiennes ou non, doivent comprendre cette réalité : les hommes et les femmes sont différents. Les hommes et les femmes sont génétiquement différents, à la fois physiquement et psychiquement. Les « rôles sexuels » s’appliquent à tous les mammifères, les humains ne sont pas une exception. Les hommes ont un impératif biologique, et pour accomplir celui-ci, ils ont une stratégie sexuelle bien à eux, et les femmes ont un autre impératif biologique, et pour accomplir celui-ci, elles ont une stratégie sexuelle bien à elles. Vous ne comprendrez jamais l’autre sexe si vous ne comprenez pas cette règle cardinale : les stratégies sexuelles des hommes et des femmes sont opposées. Pour que la stratégie sexuelle de l’homme puisse réussir, la femme doit compromettre ou abandonner la sienne, et inversement, pour que la stratégie sexuelle de la femme puisse réussir, l’homme doit compromettre ou abandonner la sienne. C’est l’essence de la pilule rouge. 

Les féministes, notamment les féministes radicales, ne comprenant pas cette réalité, cherchent à tous prix à placer les hommes et les femmes sur le même plan, à les comparer dans tous les domaines, à vouloir une égalité partout et en tout point, jusqu’à l’absurde. Cette idéologie ne peut conduire qu’à la catastrophe : la valeur d’une femme dépend de sa fertilité et de sa beauté, tandis que la valeur de l’homme dépend de ses ressources, de son intellect et de son caractère. Il est donc inutile de créer une société dans laquelle les femmes seraient jugées d’abord sur leurs accomplissements intellectuels ou leurs réalisations professionnelles, parce que les hommes s’en foutent complètement. De même, il est inutile de pousser les hommes à devenir plus « sensibles », « à l’écoute », ou « délicats », les femmes s’en foutent complètement. Il est également inutile de « combattre les préjugés » ou de « déconstruire les stéréotypes » : contrairement à ce que pensent les féministes, ce n’est pas aux femmes de dire ce qui est beau ou non. Ce sont les femmes qui décident ce qui plait chez un homme, et ce sont les hommes qui décident ce qui est attirant chez les femmes. La valeur de chaque sexe est déterminée par l’autre sexe. Inutile, donc, de créer des mouvements de type « body positive », en faveur de l’acceptation et l’appréciation de « tous les types de corps humains » : les hommes n’aiment pas les grosses, ni les vieilles, ni les femmes qui ont eu un trop grand nombre de partenaires sexuels. Mesdemoiselles, faites-vous une raison.

Tiens, prenez par exemple cette déclaration de Pauline Harmange : « Ne pas accorder d’importance aux hommes, nous permet d’embrasser du regard leur profonde incompétence, et d’oser leur passer devant ». Cette phrase n’a pu être écrite que par une femme, et voici pourquoi : il est question, ici, d’incompétence. Il n’est pas précisé en quoi les hommes sont incompétents (en tout ?), mais ce qui est intéressant ici, c’est de relever que le critère de jugement est la « compétence ». C’est un critère de sélection purement féminin : les hommes sont jugés non par sur ce qu’ils sont, mais sur ce qu’ils font, ce qu’ils accomplissent. Jamais vous ne verrez un homme juger une femme sur sa « compétence » : parce que les critères de sélection masculins sont différents des critères féminins, les hommes se moquent bien de savoir si une femme est « compétente » ! Est-ce qu’elle est jeune ? Est-ce qu’elle est jolie ? Est-ce qu’elle est disponible ? Voilà ce qui intéresse un homme ! En essayant de juger à la fois les hommes et les femmes sur leurs « compétences », les féministes essaient de juger les deux sexes selon le point de vue féminin exclusivement, c’est une erreur. 

Messieurs, honnêtement, entre une femme « compétente » comme Pauline Harmange et une femme « incompétente » qui ressemblerai à ça, avec qui passeriez-vous la soirée ? 

Avez-vous remarqué que tous les « problèmes de société » que soulèvent les féministes ne viennent que de ce défaut de raisonnement initial ? Pourquoi est-ce que, quand un homme fait X Y ou Z, son entourage réagit ainsi, alors que quand une femme fait la même chose, son entourage réagit différemment ? Parce que les hommes et les femmes sont différents. Pourquoi est-ce qu’un homme qui couche avec de nombreuses femmes est un séducteur alors qu’une femme qui couche avec de nombreux hommes est une salope ? Parce que les hommes et les femmes sont différents. Pourquoi existe-t-il des standards différents pour les hommes et les femmes ? Parce que les hommes et les femmes sont différents.

Le féminisme a engendré deux monstres, deux types d’individus méphistophéliques : les femmes misandres, d’une part, et les hommes incels, de l’autre. Les misandres, féministes ou non, ce sont ces femmes, parfois encore adolescentes, qui éprouvent pour les hommes une haine infondée, fruit d’une incompréhension savamment orchestrée par les féministes. Ces femmes sont convaincues que les hommes doivent se comporter comme elles, réagir comme elles, penser comme elles. Quel choc, quand elles découvrent que les hommes sont différents. Je constate souvent, sur les réseaux sociaux, à quel point de nombreuses filles ne comprennent plus rien aux hommes, et notamment à la sexualité masculine, au point de prendre le moindre comportement masculin comme un viol. Encore une fois, les hommes et les femmes sont différents… et ont aussi une sexualité différente. Cela m’attriste souvent, lorsque, sur les réseaux sociaux, de belles jeunes filles s’imaginent faire de l’esprit en critiquant le comportement de tel ou tel homme qui leur a fait des avances… qualifier cela de viol ou d’agression… alors qu’elles révèlent en réalité par là qu’elles ne comprennent rien à la libido masculine, et ne savent plus ce qu’est la séduction… C’est un phénomène en pleine expansion qu’il est urgent de combattre : de plus en plus de jeunes françaises deviennent ignorantes de la sexualité masculine, du « flirt », de la séduction. 

Les autres enfants légitimes du féminisme, ce sont les incels. Ces hommes « pilules bleues » à qui l’on a fait croire que les femmes étaient semblables aux hommes, et qu’elles doivent se comporter comme eux, réagir comme eux, penser comme eux. Les incels sont ainsi les hommes qui ont totalement adhéré au féminisme, au point de détruire toute masculinité en eux : en acceptant l’idée selon laquelle les hommes et les femmes sont identiques, ils sont cru que la sexualité féminine, la libido féminine, l’attraction, l’excitation et le désir féminin, était la même chose que la sexualité masculine, la libido masculine, l’attraction, l’excitation et le désir masculin… Imaginez leur déception quand ils ont réalisés, eux aussi, que les hommes et les femmes étaient différents ! Ce phénomène grandissant engendre chaque jour de nouveaux drames : des hommes s’imaginant que les femmes sont leurs égales agissent de manière inappropriée envers elles, ignorant toutes les subtilités de l’art de la séduction.

Dire que les féministes accusent les masculinistes d’être des incels, alors même que c’est le féminisme qui transforme les hommes en incels, et que c’est le masculinisme qui transforme les incels en Hommes ! Jamais, en France et en Europe, les sexes n’ont aussi été aussi éloignés l’un de l’autre. Pour rendre service aux femmes, débarrassons-nous du féminisme. Les hommes et les femmes sont différents. Ce qui les caractérisent, ce n’est même pas la complémentarité, puisque les stratégies sexuelles des hommes et des femmes sont opposées, c’est la polarité. Les hommes ont besoin de femmes féminines, et les femmes ont besoin d’hommes masculins.

Moi, les femmes, je les aime. Qui aime (vraiment !) les femmes ne peut pas être féministe ! L’amour des femmes est une admiration fondée sur le respect. Les femmes sont attirées par les hommes d’expérience et de pouvoir. L’amour de l’homme est un respect construit sur le désir. Les hommes sont attirés par les femmes faites d’innocence et de vulnérabilité. Quand une femme n’admire plus, l’amour est perdu. C’est un équilibre délicat, car le respect se perd lorsque l’homme et la femme échouent à briller dans leurs capacités respectives. 

Le féminisme de troisième vague est un conditionnement, en vertu duquel les femmes apprennent ce « mantra » : « Ne jamais rien faire pour le plaisir d’un homme ». Ce conditionnement est fondé sur le féminisme des années 70 et sur le concept de « femme forte et indépendante ». Une femme n’a pas besoin d’un homme. Une femme est indépendante ? Indépendante de quoi ? Elle n’est dépendante d’aucun homme, voilà tout, et tout ce qu’elle pourrait faire pour plaire spécifiquement à un homme est contraire à cette indépendance. Plaire à un homme, c’est participer à sa propre « oppression » par le Patriarcat. Ce message « d’indépendance » est fortement implanté dans le psychisme des femmes des générations Y et Z depuis qu’elles ont 5 ans. Mesdemoiselles, comprenez ceci : 

Comprenez que vous avez été conditionnées à penser que les hommes et que leurs opinions ne doivent pas vous intéresser. Que vous avez été amenées à croire que les hommes doivent exister pour vous servir (car vous êtes intrinsèquement une victime) et qu’ils doivent se montrer reconnaissants si vous leur accorder votre attention. 

Comprenez que le féminisme vous amène à penser que l’expérience féminine est plus légitime que l’expérience masculine. 

Plus important encore, comprenez qu’il est normal est naturel d’avoir envie de faire quelque chose pour le plaisir d’un homme. Il est normal d’apprécier le masculin pour ce qu’il est.

Il faut que les jeunes femmes des générations Y et Z comprennent que la connexion avec les hommes ne peut se faire que si elles apprécient les hommes comme un complément masculin à leur nature féminine. Une femme n’est pas l’égale d’un homme, elle est son complément.

Raffaello Bellino.


Illustration : Adrienn.