Lundi à 9 heures du matin, au bureau : je me dirige vers la cuisine, prépare mes flocons d’avoine et retourne à mon bureau – en croisant mon patron sur le chemin. Il se précipite dans son bureau et récupère un paquet de flocons d’avoine.
Mercredi 23 heures, à la maison : « Je ne sais pas si je dois rompre avec elle », déclare mon colocataire. Silencieux, il attend ma réponse.
Samedi à 13 heures, au téléphone : « Comment dois-je réagir ? » me demande mon cousin. Il envoie un texto à une fille qu’il a rencontré le week-end dernier.
Le singe voit, le singe fait.
Chaque jour, je vois de plus en plus d’exemples de personnes qui vivent en fonction des attentes sociales, de l’approbation d’un ami et des conseils des autres. Ils soumettent essentiellement leur vie aux autres.
Il est trop facile de se soumettre. De continuer la tendance. Mais vivez-vous vraiment ?
Nous connaissons tous trop bien l’homme qui vit à travers les autres. Il a une petite vie ennuyeuse, où la partie la plus excitante de sa journée est d’écouter la dernière aventure de son ami autour d’un café. Il est facile à reconnaître. Mais l’homme qui vit sous l’influence d’autres personnes ne l’est pas.
Sa vie est structurée autour des préférences des autres. Et ce qui est effrayant, c’est qu’il ne le sait pas.
Réaction ou création.
Le livre « The Path of Least Resistance » de Robert Fritz est probablement mon préféré. Il est centré sur la prise de décision et l’idée que vous devez créer votre vie. Fritz propose que notre comportement par défaut consiste à vivre de manière inconsciente et à réagir simplement aux circonstances de la vie. Si vous ne l’avez pas lu, je vous suggère fortement d’en faire votre prochain livre à lire.
Son message fait écho au mien. Réagir, c’est suivre. Suivre la norme. Suivre les conseils. Les attentes. C’est prendre ce que la vie vous envoie et laisser cela dicter votre chemin.
Créer, c’est diriger. Choisir ce que l’on veut faire. Ce que vous voulez créer. Où vous allez aller.
La couronne est à vous.
Il vous suffit de la mettre. À partir du moment où vous décidez de penser par vous-même et de prendre vos propres décisions, vous vous libérez des chaînes des autres. Vous devez décider de ce que vous voulez, puis choisir consciemment de l’obtenir. Ne tombez pas dans le piège naturel et ne vous soumettez pas aux attentes de la société (le chemin de moindre résistance, si vous voulez).
La beauté d’un mode de vie basé sur la création est que les autres graviteront naturellement vers vous. Les moutons reconnaissent inconsciemment le berger. Elles viennent lui demander conseil. Ils recherchent son approbation. Ils le suivent.
Source : « You were born to follow » publié par David le 17 mai 2013.
Les trois étendards. 