Quand James Bond rencontre une lesbienne.

Un article médiocre a été publié récemment dans The American Conservative à propos de la masculinité durable de James Bond. Un extrait vaut la peine d’être cité : 

« C’est ce qu’un demi-siècle de « fierté » et de « droit à » ont fait à la société : retirer toute colonne vertébrale aux gens, tout en leur donnant simultanément une idée de grandeur. Cela les rend malléables. Rendez les gens suffisamment malléables et vous pouvez faire en sorte qu’ils se mettent à croire, en masse, à n’importe quelle fantaisie ou à n’importe quel caprice. Vous voulez savoir pourquoi le mariage gay est inévitable ? Parce que l’homme d’aujourd’hui, obligé de croire en sa propre émasculation, se présenterait à une lesbienne dénommée Pussy Galore (1) en lui disant : « Je respecte vos choix de vie ». Quand James Bond a rencontré une lesbienne dénommée Pussy Galore, il a couché avec elle.

James Bond : le contraire du self-entitlement ».

La raison pour laquelle le libéralisme est attaqué si fréquemment dans la manosphère, c’est parce qu’il est considéré comme l’idéologie qui favorise le self-entitlement et l’émasculation. Les conservateurs sont également remplis de ces catalyseurs à émasculation, mais c’est le libéralisme qui semble montrer la voie. Si vous considérez que le féminisme a utilisé la plate-forme libérale pour faire avancer son programme, cela ne devrait pas vous surprendre.


(1). Pussy Galore est l’un des personnages féminins du roman de James Bond, Goldfinger – Opération Chloroforme. Elle apparaît aussi dans l’adaptation cinématographique, Goldfinger. Dans le roman, elle est l’une des rares femmes à faire partie du crime organisé. C’est une ancienne artiste de trapèze, avec sa bande Pussy Galore and her Abrocats, qui faute de succès se recycle dans le cambriolage. Elle a les cheveux noirs dans le roman, alors qu’elle est blonde dans le film. Elle a les yeux violets dans le roman, les plus beaux jamais vus par James Bond. Homosexuelle, elle dirige un gang de voleuses qui s’associe au méchant Goldfinger. Pourtant, à la fin du roman, elle se retourne contre son associé et sauve James Bond, lui permettant de contrecarrer le plan du méchant. D’un point de vue linguistique, pussy signifie « chatte » et galore signifie « à profusion ». Le nom « Pussy Galore » est donc assez osé et montre le goût de Ian Fleming pour le double sens.


Source : « WHEN JAMES BOND MET A LESBIAN » publié par Roosh Valizadeh le 22 octobre 2012.