Le marché sexuel n’est pas un marché totalement indépendant du reste des activités humaines, il est même totalement corrélé à bien d’autres paramètres, à commencer par l’économie. Les relations entre les hommes et les femmes d’un pays donné ne sont pas les mêmes selon que le pays est riche ou pauvre, libéral ou socialiste, mondialisé ou régionalisé, autoritaire ou « progressiste ». Mais si on peut dire que le marché sexuel est corrélé au marché économique et aux conditions politiques, on peut également dire de toute évidence que le marché économique et que les conditions politiques sont corrélées au marché sexuel. Et dans certains pays, comme la France, le marché économique et les conditions politiques déterminent énormément l’état du marché sexuel. C’est ce que je vais montrer dans cet article : le poids de l’État en France, les effectifs de la fonction publique, la production législative et règlementaire, l’inflation normative, la complexité bureaucratique, la fiscalité confiscatoire, le socialisme partout, le quasi-communisme de l’économie française, influence le marché sexuel à tel point que la sélection sexuelle en France est fortement impactée par l’Etat.
Le raisonnement est en réalité assez simple : en France, pays d’assisté à la fiscalité écrasante et à la bureaucratie gargantuesque au service des Boomers et des immigrés, et au détriment des français de souche jeunes et productifs, les membres les moins productifs de la société peuvent vivre presque aussi bien que les membres les plus productifs. Ainsi, dans la mesure où la productivité et la richesse, la capacité de travailler et d’acquérir des ressources est fortement amoindri par l’Etat lui-même, les femmes sont plus libres de choisir n’importe quel homme, car les hommes auront plus de mal à se distinguer les uns des autres, du fait de l’égalitarisme et de la redistribution de ressources, qui empêche les hommes les plus productifs et riche de « sortir du lot ». Bien évidemment, il n’existe pas d’égalité totale et absolue, de sorte que les hommes français arrivent encore à se distinguer les uns des autres par d’autres facteurs que le pur statut socio-économique. Mais il n’en demeure pas moins qu’il est de plus en plus difficile de se distinguer par son seul statut, dans la mesure où toute tentative entrepreneuriale est immédiatement sanctionnée par des impôts et des lourdeurs administrative-juridique, et que l’ensemble des salariés français se dirigent collectivement vers une smicardisation des salaires. Pour le dire plus clairement, dans la France actuelle qui étouffe sous le poids de son gigantesque Etat-providence, la capacité de l’homme à subvenir aux besoins de sa femme/ sa famille n’est plus un critère pertinent pour les femmes.
Cet objectif poursuivi par les gauchistes de ce pays semble positif aux premiers abords. Après tout, l’idée de toute la gauche – du socialiste le plus modéré au communiste le plus fanatique – c’est que dans une société plus « juste » et « égalitaire », les femmes seront libres de choisir un homme sans contraintes économiques. Pour les femmes, cela peut sembler être un bon « contrat social » : Nicolas, 30 ans, doit ainsi payer des impôts confiscatoires sur le fruit de son propre travail pour que Zoé, 25 ans, étudiante en socio, puisse faire ce qu’elle veut, avoir des relations sexuelles avec qui elle veut, sans contraintes financières puisque « c’est gratuit, c’est l’Etat qui paie » (c’est-à-dire, in fine, Nicolas lui-même). Sauf que oui mais non. Parce que à échelle globale, c’est-à-dire au niveau de la société elle-même, une telle approche de l’économie, de l’Etat et du marché sexuel est un désastre à long terme.
Afin de créer une société plus performante, il faut récompenser les personnes productives. Or, les personnes productives sont très majoritairement des hommes. (En effet, ce sont les hommes qui font les vrais métiers, tandis que les femmes s’occupent généralement à des petits jeux de rôles pour « jouer » à « faire l’adulte », comme par exemple, les ressources humaines). Donc, pour obtenir une société performante, il faut récompenser les personnes productives, c’est-à-dire les hommes. Et comment peut-on récompenser un homme ? C’est très simple : on récompense généralement un homme sous forme d’argent (salaire, bénéfices ou dividendes) ou de statut social (promotion, changement de poste, responsabilités, opportunités de réseaux, etc…). L’argent et le statut social sont effectivement ce que les hommes recherchent car ils savent pertinemment que c’est que qui peut augmenter leurs chances de réussites sur le marché sexuel. Alors certes, l’argent n’est pas le seul facteur déterminant de l’intérêt des femmes, mais c’est souvent une condition nécessaire, c’est-à-dire que si vous n’avez pas les ressources que certaines femmes désirent, vous n’arriverez pas à les séduire.
Le « contrat social et sexuel » est ainsi très basique, quand on y réfléchit un peu : les hommes travaillent et fournissent de la valeur ajoutée, en échange de laquelle ils obtiennent un gain financier ou statutaire, qui leur permettra d’augmenter leurs chances de succès auprès des femmes. Rien ne garantit que cet argent ou ce statut social permette nécessairement aux hommes d’obtenir les femmes qu’ils désirent, mais cela leur laisse une chance, une possibilité, une opportunité. C’est tout ce que les hommes demandent. En gros, les hommes prennent un risque sur le marché économique (ratio risque/rentabilité) et ils utilisent ensuite le capital acquis pour prendre des risques sur le marché sexuel (ratio risque/opportunités). C’est ainsi que les meilleurs émergent et s’approprient les plus belles femmes : celui qui, dans un marché libre, a augmenté son argent et son statut social, peut augmenter sa valeur sur le marché sexuel et s’approprier une partenaire de qualité (c’est-à-dire une femme jeune, belle et fertile, ce qui est la même chose puisque toute femme jeune est fertile, et toute femme fertile est (généralement) belle). Dans une telle société théoriquement idéale, chaque homme n’a pas « le droit de gagner », mais il a au moins « le droit de jouer », ce qui suffit amplement à garantir la paix sociale (c’est-à-dire d’éviter qu’un trop grand nombre de jeunes hommes se retrouvent sans femmes ni enfants, ce qui est toujours le ferment de bouleversements politiques).
Je ne vais pas faire exprès de noircir le tableau par plaisir de critiquer la France moderne : bien évidemment, le « contrat social & sexuel » s’applique encore aujourd’hui dans une assez grande mesure. Si vous n’êtes pas trop con, que vous travaillez et que vous savez vous présenter et parler aux femmes, vous parviendrez à trouver une 6/10 correcte et pas trop chiante…Sauf que… bon… à mesure que l’économie ralentie sous le poids de l’Etat, que le nombre de Boomer augmente et que leurs retraites géantes confisquent le fruit du travail des actifs, et que les mesures « sociales » et « fiscales » s’ajoutent les unes aux autres, le marché sexuel devient de plus en plus affecté par les conditions économico-politiques françaises actuelles.
La société française, telle qu’elle se présente en 2025, est fondamentalement une société sclérosée en voie d’effondrement. Les impôts sont si élevés qu’il est pratiquement impossible de progresser socialement et financièrement. Si vous êtes un gros contribuable, vous pouvez facilement vous retrouver avec un taux d’imposition marginal extrêmement élevé, et le peu qu’il vous reste s’envole en fumée à cause de loyers exorbitants que vous payez aux boomers multi-propriétaires. Par conséquent, si vous ne venez pas d’une famille déjà fortunée disposant d’un capital suffisant, il vous sera pratiquement impossible de vous démarquer de vos concurrents masculins uniquement par l’argent ou le statut social.
En France, quelqu’un qui gagne 10%, 20% ou même 30% de moins que vous, ou quelqu’un qui ne vit que d’aides sociales diverses et variées, peut tout à fait vivre aussi bien que vous, et même mieux que vous, en fonction de la région ou la ville dans laquelle il se trouve. Après redistribution, l’ensemble des français (la très grande majorité) ont un « style de vie » assez similaire. Comment se distinguer des autres, dans de telles circonstances ?
L’humanité a toujours misé sur la compétition (en particulier les hommes, afin d’avoir accès aux plus belles femmes). Les meilleurs chasseurs, guerriers et agriculteurs étaient ceux qui avaient le plus d’enfants. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les politiques français, tous fondamentalement socialiste, de droite comme de gauche, sont préoccupés par « les moyens de l’Etat » et la « redistribution des richesses » ou encore « l’égalité des chances ». La politique française consiste à effacer toutes les distinctions. Sauf que pour exister dans le marché sexuel, il faut se distinguer, d’une manière ou d’une autre. Si vous gagnez beaucoup d’argent, vous êtes taxé à outrance. En revanche, si vous n’avez pas de compétences monnayables, le gouvernement vous fournira des prestations généreuses. Il n’est donc peut-être pas très surprenant que la classe assistée ait beaucoup plus d’enfants que la classe professionnelle. Imaginez que vous n’ayez aucune obligation, plus d’argent que vous ne pouvez raisonnablement en dépenser et un choix de partenaires composé de personnes tout aussi irresponsables : c’est la France. Pour la changer, il faut un changement fondamental de la politique sociale. Avec un État-providence beaucoup plus réduit, je suis sûr que la sélection des partenaires redeviendrait un peu plus saine : c’est ce que je souhaite pour moi et pour tous les hommes.