Retour aux fondamentaux de la Pilule Rouge : comment avoir confiance en soi ?

Internet regorge d’articles et de vidéos de « youtubeurs » et de « coachs de vie » censés enseigner la confiance en soi. La plupart de ces articles et vidéos sont inutiles parce que la confiance en soi est un sujet complexe qui nécessite un travail soutenu pour la développer et la conserver. Il n’y a pas de formule magique pour avoir confiance en soi (du type : « comment devenir ALPHA en TROIS JOURS !!! »), et on peut facilement la perdre. La confiance se gagne par goutte et se perd par litre. 

La confiance en soi est un mélange complexe de pensées, d’émotions, d’actions et d’habitudes positives. Les actions créent des émotions, les émotions créent des pensées, et les émotions et les pensées créent ensemble l’action. Par ailleurs, une série d’actions engendre une habitude, et une habitude, une fois installée, est très difficile à changer. L’axe émotions-pensées-actions peut être un cycle positif ou négatif, d’où l’importance de bien gérer ces cycles et de les rendre positifs.

La première partie de cet article traitera de la confiance en soi en général, et la deuxième partie traite de la confiance en soi vis-à-vis des femmes et du sexe.

Les idées fondamentales peuvent se résumer ainsi :

1) La confiance en soi est la conviction en vertu de laquelle vous savez que réussirez tout ce que vous entreprenez. Pour avoir la foi, vous devez considérer que la réalité est régie par la rationalité et la logique, et que tout ce que vous avez à faire est d’utiliser cette rationalité pour atteindre vos objectifs. Vous ne devez pas considérer que la réalité est « contre vous ». 

2) Pour avoir confiance en vous, vous devez rééduquer vous-même votre cerveau de manière à vous sentir enthousiaste lorsque vous relevez un nouveau défi, plutôt qu’anxieux et désespéré.

3) Pour rééduquer votre cerveau, vous devez continuellement relever de nouveaux défis en dehors de votre zone de confort et les réussir.

4) Pour relever les défis, vous devez ressentir de la joie.

5) Pour avoir confiance en vous, vous ne devez pas vous sentir contrôlé par qui que ce soit, en particulier par les personnes que votre esprit perçoit comme des « mâles alpha ».

La confiance en soi, c’est quasi-religieux, c’est de la foi à l’état pur.

Le mot confiance vient du latin con (avec) + fidens (foi) (avoir confiance en soir, c’est littéralement « croire en soi »). En d’autres termes, la confiance est la conviction que vous réussirez ce que vous entreprenez. La foi est la conviction que quelque chose est vrai, même si l’on ne dispose pas d’informations « concrètes » ou « rationnelles » confirmant cette vérité. Si je sais pertinemment que je plais à une fille et que je l’aborde, ce n’est PAS de la confiance. 

Il est évidemment plus facile d’avoir confiance en soi lorsqu’on dispose d’informations sur lesquelles se baser… (ne me remerciez pas pour cette pensée extraordinaire, je suis un génie et un grand penseur, voilà tout…). Tout le monde est sûr que le soleil se lèvera demain. Mais si vous ne fondez votre confiance que sur des choses dont vous êtes sûr, vous vivrez dans une zone de confort étroite, comme le font la plupart des hommes Beta. La plupart des gens ne se sentent « confiants » que s’ils savent déjà qu’ils vont réussir. Autrement dit, ils n’ont pas confiance en eux. Il y a des médecins qui peuvent faire des opérations à cœur ouvert, ou des traders qui parient des millions, ou des avocats qui s’expriment brillamment devant un public… mais qui ont une peur bleue d’aborder une femme dans un bar. 

Le simple fait d’avoir la foi vous donne plus de chances de réussir. Et plus vous avez la foi, plus vous avez de chances de réussir. Si cela ressemble à des conneries « New Age » pour gonzesses passionnées par les « esprits » et les « cristaux », je suis le premier à le reconnaître. C’est aussi le fondement de nombreuses religions et philosophies. Mais il y a une raison rationnelle à cela, qui ne dépend pas de Dieu ou de la « magie ».

La foi vous aide à réussir parce que la principale chose qui vous empêche d’atteindre vos objectifs, ce sont vos propres émotions. La plupart des choses que l’on peut faire dans la vie sont beaucoup plus faciles que vous ne le pensez. Faire en sorte que des filles sexy couchent avec vous ? Devenir riche ? Ces choses sont difficiles, mais à quel point le sont-elles vraiment ? Pour presque tout ce que vous voulez faire, il y a quelque part un gros con qui est génial dans ce domaine. Il y a littéralement des millions de personnes plus bêtes et plus paresseuses que vous qui peuvent facilement faire ce que vous pensez être si difficile. La plupart du temps, le défi se trouve dans votre propre esprit. Je connais une personne terrorisée à l’idée d’aller dans un restaurant toute seule, alors que je déjeune très souvent au restaurant totalement seul, et que j’adore ça. Voyez comme une chose aussi simple que « aller au restaurant » peut devenir un défi pour quelqu’un !

Pour autant qu’un esprit masculin puisse en juger, le monde est régi par des règles rationnelles qui fonctionnent de manière prévisible sur la base de la logique. Pour réussir quoi que ce soit, il suffit d’apprendre ces règles et de les utiliser pour réussir. Vu sous cet angle, le seul défi est celui de nos propres émotions : nous nous ennuyons, nous avons peur, nous sommes distraits, impatients, anxieux, intimidés, déprimés, surmenés, stressés, endormis, obsédés par les mauvais détails, paresseux, en colère, frustrés, etc… 

Vous pouvez prendre n’importe quelle tâche, la diviser en une série de petites parties, mettre un pied devant l’autre et finir par réussir. Il suffit d’être rationnel, de se préparer et d’y consacrer du temps et des efforts. Tout fonctionne ainsi dans le monde – il n’y a pas de « magie ». Même la « chance » est très limitée par rapport à ce que nous réalisons. En général, lorsque nous pensons que quelque chose est « trop dur » pour nous, notre désespoir détourne notre cerveau rationnel et nous fait penser à des choses que nous croyons « rationnelles » mais qui ne sont en fait que des justifications et des expressions de nos émotions. Lorsqu’un héroïnomane trouve des excuses pour recommencer à prendre de l’héroïne, ou lorsqu’un entrepreneur décide d’abandonner son entreprise parce que c’est « trop dur », il pense être influencé par des pensées rationnelles, mais en réalité il n’est influencé que par des émotions infra-conscientes et non-verbales.

La foi et la confiance surmontent nos émotions. Nous relevons les défis parce que nos émotions « positives » l’emportent sur notre désespoir ou, à tout le moins, parce que nos pensées intellectuelles gèrent et contrôlent nos émotions afin qu’elles ne nous paralysent pas. Les personnes qui réussissent ressentent de l’excitation et du plaisir à faire leur travail, tandis que les personnes qui échouent ressentent de la peur, de l’anxiété, de l’effroi, de l’ennui, etc. Les êtres humains sont « programmés » pour rechercher des sentiments agréables, de sorte que lorsque nous nous sentons déprimés et anxieux, nous courons rapidement à la recherche d’un « remède » à nos émotions qui nous submergent – drogues, alcool, porno, jeux vidéo, malbouffe, et autres distractions modernes, comme Netflix ou TikTok.

Chaque fois que vous êtes confronté à un défi, votre cerveau procède inconsciemment à une analyse complexe des coûts et des avantages. Il calcule les chances de réussite et les bons sentiments qui en découlent, et les compare aux chances d’échec et aux mauvais sentiments qui en découlent. Si votre cerveau estime que vous avez plus de chances de vous sentir mal, vos émotions négatives vous paralyseront et vous empêcheront de le faire. Bien sûr, c’est de la foutaise. Votre cerveau n’a généralement aucune idée des chances réelles de réussite et d’échec, pas plus qu’il ne sait comment vous vous sentirez après avoir réussi ou échoué, de sorte que son calcul complexe est basé sur des sentiments et des expériences passés.

La confiance en soi exige de rééduquer le cerveau de sorte que, lorsqu’il effectue l’analyse coûts-avantages, les émotions « positives » l’emportent sur les émotions négatives. Le moyen le plus simple de reprogrammer votre système de récompense est de réussir des choses, de sorte que, à l’avenir, votre cerveau ait l’impression qu’il réussira à nouveau. 

Mais comme je l’ai dit, si vous basez votre confiance sur vos succès passés, vous ne grandirez jamais. La vraie confiance, la confiance ultime, c’est lorsque vous avez la conviction que vous réussirez TOUT ce que vous essayez, même si vous ne l’avez jamais fait et que c’est quelque chose que la plupart des gens considère comme difficile.

Mais attention. Il y a des choses que vous n’accomplirez jamais, quelle que soit votre confiance. Vous ne pouvez pas construire une machine à mouvement perpétuel parce que c’est probablement impossible selon les règles de la physique. La plupart d’entre vous ne coucheront jamais avec Margot Robbie, même si vous pensez pouvoir le faire. Il n’y a rien de mal à penser qu’une chose est impossible, qu’elle ne vaut pas la peine d’être faite ou qu’elle n’est pas la bonne chose pour vous à ce moment-là, mais vous devez prendre cette décision sur la base d’un calcul rationnel plutôt que sur vos sentiments. La plupart des choses que nous pensons impossibles sont en fait tout à fait réalisables, nous avons simplement été trompés par nos émotions négatives.

Parfois, nous n’avons tout simplement pas assez d’informations pour faire un calcul rationnel, et nous devons « sauter dans le vide ». Il y a, sur internet, cette théorie selon laquelle les gens stupides réussissent souvent mieux que les gens intelligents, parce que les gens intelligents font des calculs intelligents de coût-bénéfice chaque fois qu’ils décident de prendre un risque dans leur vie, alors que les gens stupides sautent tout simplement en avant et prennent le risque. Lorsque nous sautons dans le vide, nous devons avoir la foi que nous réussirons. Nous devons également être convaincus que si nous échouons, tout ira bien et que l’échec nous aide à éclaircir les ténèbres et à nous guider pour la prochaine tentative. Nous avons également besoin d’un plan pour retomber sur nos pieds en cas d’échec.

Voyons maintenant comment reprogrammer votre cerveau pour qu’il se sente excité par les nouveaux défis. Vous pouvez essayer de lutter contre vos émotions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais vous devez aussi vous efforcer de transformer vos émotions.

Foi et réalité.

Votre objectif est de reconnecter votre système de récompense afin que vous vous sentiez enthousiaste à l’idée de relever un nouveau défi, même s’il se situe en dehors de votre zone de confort. Vous avez besoin de foi parce que vous n’avez aucun moyen d’être sûr de réussir un nouveau défi et que, sans foi, vous serez paralysé par l’incertitude, l’anxiété et le désespoir existentiel.

La foi est liée à votre vision de la réalité. Les philosophes et les psychologues ont compris depuis longtemps que les gens ont tendance à sentir inconsciemment que la réalité a des « intentions », comme si elle était une personne. Les gens ont l’impression que le monde leur veut du mal, que la vie les déteste, qu’ils n’ont pas de chance ou qu’il existe des « démons », etc… C’est ce que j’appelle le « sophisme de l’anthromorphisation ».

Je pense que cette erreur provient de notre esprit de primate. Les singes ont évolué pour obéir au mâle alpha, car il est préférable pour la tribu d’avoir un chef plutôt que chacun fasse ce qu’il veut. Pour renforcer cette obéissance, l’évolution a produit l’anxiété, que nous ressentons chaque fois que nous avons l’impression de désobéir ou de contrarier le mâle dominant. L’anxiété et la dépression sont conçues pour « nous garder dans le droit chemin » et nous faire sentir impuissants, paralysés et faibles chaque fois que nous voulons faire quelque chose qui pourrait offenser le mâle dominant.

Les humains sont des primates dotés d’un cerveau rationnel qui amplifie et déforme nos sentiments et nos émotions. Nous pouvons inconsciemment voir le « monde » entier comme un « mâle alpha » et ressentir une anxiété généralisée à propos de tout. C’est pourquoi certaines personnes sont négatives à propos de tout, ont peur de tâches simples comme conduire, paniquent pour de petites choses et ont généralement des pensées négatives.

La religion tente de lutter contre le sophisme de l’anthromorphisation en prétendant que la « réalité » est gouvernée par Dieu, qui est essentiellement un mâle alpha qui contrôle tout dans la réalité et qui sera « gentil » avec vous si vous lui obéissez, et si vous accomplissez quelques rituels faciles et dénués de sens. Je crois en Dieu et je pense que cela soulage mon anxiété. Si vous ne voulez pas croire en Dieu, c’est très bien, mais vous devez au moins vous empêcher de penser que la réalité a un esprit et qu’elle veut que vous échouiez. Tout au plus pouvez-vous dire rationnellement que, hormis les lois vérifiables de la physique, la réalité est fondamentalement neutre à votre égard. Et si vous êtes actuellement en vie et que vous respirez, vous devez admettre que la réalité a été au moins un peu bonne pour vous.

Une fois que vous avez accepté que la réalité n’est pas votre ennemie, et qu’elle peut même être votre amie, vous pouvez croire que vous réussirez quoi que ce soit. Vos émotions négatives essaieront de vous faire croire que vous allez échouer, mais elles sont irrationnelles et souvent causées par la peur d’un « mâle alpha » abstrait, métaphysique, qui n’existe peut-être même pas. De toute façon, comment votre cerveau humain pourrait-il connaître la nature de la réalité ? 

Je ne dis pas que vous pouvez simplement éteindre vos émotions en croyant que la réalité est votre amie. Vous ne pouvez pas éteindre une émotion qui est enracinée dans votre biologie, pas plus que vous ne pouvez éteindre votre libido. Mais la première étape pour contrôler un « démon », si je puis le dire ainsi, est de réaliser qu’il est là et que c’est un démon. Si vous pratiquez la pleine conscience, vous vous apercevrez que vos émotions désespérées vous mentent et vous réaliserez que vos pensées sont irrationnelles. (Conseil de lecture : « le pouvoir du moment présent », que je recommande vivement !). 

Beaucoup de choses peuvent être à l’origine de l’anxiété et de la dépression, et la science n’a même pas encore complètement étudié l’origine et la nature de ces émotions. L’anxiété peut être causée par des déséquilibres chimiques, par le fait de vivre dans une maison sale ou dans un quartier pauvre et violent, par le stress post-traumatique, par de mauvaises expériences de vie, etc… Mais je crois que la peur des mâles alpha, réels ou imaginaires, est une grande source de désespoir pour beaucoup de gens.

Les « vrais » mâles alpha.

Les gens ont une peur subconsciente du « mâle alpha cosmique » qui contrôle le monde, en partie parce que les vrais mâles alpha du monde réel, en chair et en os, les ont intimidés, leur ont donné un sentiment d’infériorité. Il s’agit de votre père, de vos professeurs, de votre entraîneur, des jeunes de votre lycée, du président, de l’Etat et ses représentants (police, gendarmerie, préfet), des médias, de la société, des célébrités, sachant que les médias relatifs aux acteurs sont conçus pour donner aux hommes ordinaires un sentiment d’infériorité. 

Ces hommes ne sont pas nécessairement des mâles alpha, mais ils le sont pour vous, du moins lorsqu’ils vous affectent. Leurs efforts combinés vous font craindre les mâles alpha et la réalité en général. Les femmes ont également pu vous faire sentir émasculé, non pas parce qu’elles voulaient vous émasculer, mais parce qu’elles vous « testaient » pour voir si vous étiez digne de leur agréable chatte.

Tous les hommes craignent un mâle alpha (abstrait ou concret, réel ou imaginaire, peu importe).

Pour prendre confiance en soi, il est essentiel de se libérer du contrôle que les hommes alpha, réels ou imaginaires, exercent sur vous. Pour ce faire, vous ne devez pas vous soucier de ce que les autres pensent de vous. Vos actions doivent être régies par la vérité et par une analyse rationnelle de ce qui est le mieux pour vous, et non par votre besoin de vous sentir validé et accepté. Dès que vous vous souciez de ce que les autres pensent de vous, vous vous imposez des limites imaginaires.

Quand vous vous souciez de ce que les autres pensent de vous, vous contraignez votre comportement pour obtenir leur approbation et vous vous sentez désespéré, anxieux ou inquiet lorsqu’ils la refusent. Et lorsque vous contraignez votre comportement, vous montrez à vous-même, aux autres et au monde entier que vous pouvez être perturbé et que vous n’avez pas de « mission de vie ». Et si vous pouvez être déstabilisé, vous n’avez plus la capacité de réussir quoi que ce soit.

Beaucoup d’hommes associent la confiance en soi à leur existence tangible. Beaucoup se disent : « Je n’ai pas confiance en moi parce que je suis trop gros/trop maigre, ou je n’ai pas assez d’argent, ou je suis maladroit, etc… ». Ce n’est pas la bonne façon de voir les choses. Votre confiance en vous ne devrait pas être basée sur une chose tangible que vous possédez, mais plutôt sur votre incapacité à être contrôlé, parce qu’un homme qui ne peut pas être contrôlé peut aussi obtenir n’importe quoi. Si une femme vous disait qu’elle n’a confiance en elle que lorsqu’elle est maquillée, vous ne penseriez pas qu’elle a confiance en elle, vous penseriez qu’elle manque profondément de confiance en elle. Une femme vraiment confiante le serait même si elle n’était pas maquillée et apprêtée.

La véritable confiance en soi est la conviction intellectuelle et le sentiment émotionnel que vous êtes formidable simplement parce que vous êtes vous-même, et que vous réussirez parce que vous ne vous souciez pas de ce que pensent les autres, que vous ne pouvez pas être contrôlé. La confiance a sa propre valeur intrinsèque : « j’ai confiance en moi parce que je sais que j’ai confiance en moi ». Je sais que je suis confiant parce que je ne me soucie pas de ce que pensent les autres, et donc personne ne peut me perturber dans ma mission, et si personne ne peut me perturber dans ma mission, je suis assuré de réussir.

Maintenant, parlons un peu du bonheur.

Le bonheur est à la fois la cause et la conséquence de la confiance en soi.

Comme je l’ai dit, l’être humain est programmé pour rechercher des sentiments agréables, de sorte que si vous êtes malheureux, votre cerveau se laissera distraire et poursuivra des sources de bonheur « bon marché » (Macdo, drogues, séries Netflix, porno, etc…). Votre but est d’obtenir votre « bonheur » en accomplissant vos objectifs et en relevant des défis, plutôt qu’en recherchant un bonheur bon marché. Si vous affrontez chaque défi avec joie, vous serez plus motivé.

Vous êtes peut-être une personne fondamentalement malheureuse. Vous êtes peut-être déprimé, anxieux ou vous avez eu une vie difficile. Mais il y a bien eu au moins un moment dans votre vie où vous avez ressenti de la joie. Si vous pouvez induire ce sentiment en vous lorsque vous poursuivez vos objectifs, ou au moins le simuler, faire semblant, vous obtiendrez de meilleurs résultats. 

Il en résulte qu’il faut toujours s’amuser. Peu importe à quel point votre vie est difficile ou quelle mauvaise chose vient de vous arriver, vous devez avoir un emploi du temps social où vous sortez, faites des choses qui vous font du bien, baisez des filles, sortez avec des amis, etc… 

Évidemment, vous ne devez pas laisser vos moments de plaisir prendre le dessus sur votre vie, mais je ne suis pas d’accord à 100 % avec l’idée que le succès nécessite une misère durable. Pour être heureux, il faut aussi bien manger, dormir suffisamment et éliminer de sa vie les sources de négativité et de distraction. Si vous avez un ami qui vous fait constamment sentir comme une merde, ou une femme qui vous apporte plus de douleur que de bonheur, éliminez-les. Ils sont mauvais pour vous.

Le bonheur est le résultat de la confiance, car les personnes confiantes réussissent mieux, et votre confiance vous prouve que vous pouvez réussir n’importe quoi.

Se débarrasser de sa peur du « mâle alpha » rend également heureux parce que l’on n’a plus besoin de compter sur quelqu’un d’autre pour être heureux. Les êtres humains sont en fait des êtres très simples. Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’un peu de nourriture, d’un logement décent, d’un vagin où mettre sa bite, et d’amour (vous devriez rejeter la notion sociétale selon laquelle vous ne pouvez être heureux que si vous baisez beaucoup de filles : vous pouvez être extraordinairement heureux avec une seule femme). Tous nos autres faux désirs sont enracinés dans le besoin de l’amour des autres. Nous désirons surtout des choses « luxueuses » comme de belles voitures, des grandes maisons ou des vêtements de marque parce que nous pensons que cela amènera d’autres personnes à nous aimer et à se soucier de nous. Un homme vraiment confiant sait qu’il sera aimé quoi qu’il possède et qui qu’il soit, parce que sa valeur vient du fait qu’il est un modèle pour les autres, et non pas qu’il se modèle en fonction des autres. Et si les gens veulent lui refuser l’amour en raison de sa situation matérielle, c’est leur problème.

Je ne dis pas que les belles voitures, les hôtels particuliers et les beaux vêtements sont de mauvaises choses. J’apprécie toutes ces choses. Je ne dis pas non plus que les femmes ne s’intéressent pas aux choses tangibles. Les femmes s’intéressent certainement à votre apparence, à votre façon de vous habiller, à la quantité d’argent que vous avez, etc… Il y a des femmes qui ne baiseront jamais un petit gars pauvre et chauve, même s’il a beaucoup de talents de séducteur. Mais votre confiance et votre estime de soi ne devraient pas dépendre exclusivement de vos biens tangibles. 

« Oui d’accord ! Mais peut-on VRAIMENT se désintéresser de ce que pensent les gens ? »

Autant répondre franchement : il est impossible de ne pas se soucier de ce que les gens pensent de vous. Les êtres humains sont des animaux sociaux, et nous avons évolué pour établir des liens émotionnels avec d’autres personnes et pour nous soucier de ce qu’elles pensent de nous. Nous avons besoin de sexe, d’affection et de contacts humains. La seule façon de ne pas se soucier de l’opinion des autres est d’être soit un psychopathe, soit un ermite.

Je ne dis pas qu’il faut couper les ponts avec l’ensemble des humains. Je dis que vous devriez vous engager dans des relations mutuellement bénéfiques avec les gens, où vous échangez les choses que les humains ont besoin d’échanger (amour, amitié, affection, moments agréables, etc…), SANS LES LAISSER VOUS CONTROLER et sans devenir soumis.

Pour empêcher les gens de vous contrôler, d’abuser de vous, de vous manipuler ou de profiter de vous, vous devez vous fixer des limites strictes. Les limites sont des règles absolues pour vous-même que vous ne permettrez pas aux autres d’enfreindre. Un homme confiant est persuadé que ses règles sont moralement correctes et fait en sorte que les autres se plient à ses directives morales, et non l’inverse. Si vous avez foi en vos principes et que vous vous y tenez, vous ne pouvez pas être manipulé par les femmes ou par la société pour agir contre vos propres intérêts, faire ce qu’il ne faut pas faire ou courir après des trophées stupides comme de belles voitures et tout le reste. 

Je ne suis pas là pour vous imposer MA morale et MES règles, je pense que de nombreux ensembles de règles peuvent être corrects en fonction de votre situation, des personnes avec lesquelles vous traitez et de vos préférences personnelles, philosophiques et religieuses. L’important n’est pas d’avoir tel ou tel ensemble de règles, mais d’avoir des principes inébranlables. Vous devez constamment réévaluer vos règles et les modifier si elles sont « erronées » et/ou si elles ne sont pas propices au type de vie que vous souhaitez mener. Vous devez également être ouvert aux arguments raisonnables de tierces parties pour justifier que vos règles sont peut-être erronées. (« Non, je n’ai pas toujours raison » : voilà, par exemple, un principe qui peut s’avérer très utile à se remémorer de temps en temps). 

Comment mener une vie agréable ? 

Pour avoir confiance en soi, il est important d’avoir une vision claire de ce que l’on considère comme une vie agréable. Personne ne peut vous contrôler si vous êtes heureux de mener la « bonne » vie, c’est-à-dire la vie qui vous convient. Cette vision est un ensemble de priorités et de croyances sur le monde qui guident ce que VOUS recherchez et ce qui VOUS intéresse. 

Vos limites et votre vision de la « bonne » vie sont liées. Je fixe des limites parce que je poursuis une certaine vie, et si vous vous mettez en travers de mon chemin, vous devenez mon adversaire. Par exemple, ma vision de la « bonne » vie implique de me lever tôt. De nombreuses personnes (généralement des filles et des mecs vulgaires, du genre qui ne font rien d’utile de leur vie) ne comprennent pas cette vision de la vie et essaient de faire pression sur moi pour que je reste dehors tard, jusqu’à 3 ou 4 heures du matin ! Peu importe à quel point la soirée est géniale et il y a des filles sexy, je dis non et je rentre chez moi. Je garde la foi.

Votre vision de votre vie idéale doit faire une place à tous vos plaisirs et à toutes vos occupations. J’aime parler avec des filles sexy, mais j’aime aussi dormir (beaucoup !), bien manger, lire, être entouré de personnes positives, être seul, écrire sur des sujets qui m’intéressent, etc…

Comprendre ce qu’est une vie agréable permet également de se sentir mieux face à ses propres défauts. Dans une vie agréable, il y a forcément des belles filles, mais vous n’avez pas besoin de baiser la fille la plus sexy et vous n’avez certainement pas besoin d’obtenir toutes les filles qui vous plaisent. Si vous pensez que le bonheur exige que vous fassiez 1,80 m, que vous conduisiez une Ferrari ou que vous vous tapiez X filles par an, vous perdrez votre confiance en vous si vous n’avez pas ces choses. En revanche, si votre vision de la vie est plus simple, vous ne pouvez pas vous sentir honteux ou coupable si vous n’avez pas ces qualités.

Pourquoi les femmes sont-elles attirées par les hommes qui ont confiance en eux. 

Tout d’abord, tout le monde est attiré par les personnes confiantes, et pas seulement les femmes. Personne n’a envie de côtoyer une personne peu sûre d’elle, triste et qui se morfond. Et personne n’aime être entouré d’une personne facilement contrôlable. L’être humain est fait pour atteindre quelque chose de plus élevé que lui-même, car il y a quelque chose de suprahumain dans l’humain. Cela dit, les femmes ont un désir particulier pour les hommes sûr d’eux-mêmes. Pourquoi ?

Parce que les femmes tombent enceintes et sont physiquement plus faibles que les hommes, elles ont évolué pour rechercher un homme fort et puissant, capable de s’engager de manière crédible à les protéger, elles et leur bébé, jusqu’à ce que ce dernier atteigne un certain âge. L’engagement d’un protecteur n’est crédible que s’il ne peut être détourné de sa mission, quelle qu’elle soit. Si un homme devient émotif, malhonnête, distrait ou soumis, on ne peut plus lui faire confiance pour protéger sa propre femme et ses propres enfants. En d’autres termes, si un homme peut être contrôlé par d’autres hommes ou paralysé par le désespoir, son engagement n’est pas crédible et la femme est vulnérable, et l’enfant est en danger.

L’important n’est pas nécessairement d’avoir confiance en soi, mais de savoir qu’on est capable d’afficher cette confiance auprès d’une femme. La confiance est une performance. Une femme veut vous voir poursuivre une mission avec confiance, sans être perturbé et, plus important encore, sans montrer de désespoir ou d’émotions négatives. Les femmes sentent inconsciemment le désespoir chez un homme. Elle veut vous voir comme un mur de briques, une montagne, une forteresse imprenable. Les femmes savent aussi inconsciemment que la chose la plus susceptible de perturber un homme… est une femme, et elles essaieront donc délibérément de vous perturber pour voir comment vous réagissez. Si vous réagissez mal, elle mettra en doute votre crédibilité émotionnelle. C’est ce qu’on appelle communément un « test » dans l’androsphère.

L’un des grands problèmes est que les hommes rencontrent les femmes dans des situations sociales où ils boivent et s’amusent, de sorte que les femmes ne voient pas les hommes poursuivre leur mission avec confiance. Pour la plupart des hommes, lorsqu’ils sortent, les femmes sont leur mission ! Mais le fait de faire une fixation sur les femmes vous amène inconsciemment à être contrôlé par elles, ce qui réduit votre attractivité. C’est pourquoi les DJ et les barmen attirent davantage les femmes : ils font quelque chose au lieu de baver sur les gonzesses.

Votre place dans la grande tribu humaine.

Au niveau subconscient, les femmes veulent un homme qui ne semble pas être contrôlé par la « tribu », le groupe en général, quelque que soit le groupe en question, ou la taille du groupe en question. C’est en partie la raison pour laquelle les femmes aiment les « mauvais garçons », les « bad boys » – un « mauvais garçon » excite les mêmes récepteurs qu’un mâle alpha parce que le mauvais garçon ne se conforme pas aux règles sociales et ne donne pas l’impression d’être « contrôlé » par un autre mâle. C’est irrationnel, bien sûr – la plupart des « mauvais garçons » sont simplement des petits délinquants bas-de-gamme, et l’opposé d’un véritable mâle alpha. Mais nous parlons ici d’émotions féminine, pas de rationalité. Le mâle alpha fait ce qu’il veut et ne compte sur personne d’autre pour quoi que ce soit, que ce soit sur le plan physique ou émotionnel. Il est le seul à ne pas pouvoir être contrôlé. 

Le vrai mâle alpha n’est pas le plus grand, le plus bruyant, le plus méchant, le plus dur : c’est simplement celui qui n’en a rien à foutre et qui ne peut pas être contrôlé. C’est le type qui entre quelque part habillé comme bon lui semble. C’est le type qui raconte une histoire embarrassante sur lui-même que la plupart des gens n’oseraient pas raconter. C’est le type qui fait quelque chose d’un peu bizarre, non pas parce qu’il est bizarre ou qu’il a des problèmes, mais parce qu’il vit dans sa propre réalité. Le mâle alpha est totalement détendu, calme, confiant dans ce qu’il fait et n’est jamais, au grand jamais, perturbé par quoi que ce soit, en particulier par les femmes.

Si vous entrez dans un bar ou une boîte de nuit, vous assistez à une scène étrange. Des hommes par ailleurs confiants, prospères et virils se mettent soudainement à vendre leur âme. Ils supplient de belles femmes de leur payer un verre, écoutent attentivement leurs histoires stupides et sont d’accord avec leurs opinions stupides, mendient leur attention, les attendent alors qu’elles parlent à d’autres hommes, etc… Ces hommes perdent instantanément leur crédibilité auprès des femmes parce qu’ils les supplient de les accepter et qu’ils sont facilement contrôlables. En d’autres termes, ces hommes éprouvent la même angoisse émotionnelle que les femmes, ce qui les rebute. Les femmes veulent échapper à leur angoisse émotionnelle, pas être avec un homme qui l’éprouve également.

L’une des principales raisons pour lesquelles les personnes qui s’investissent émotionnellement ne sont pas attirantes est qu’elles sont « dépendantes » d’une autre personne pour leurs bons sentiments, ce qui fait d’elles des personnes contrôlées. Or, les femmes ne sont fondamentalement pas attirées par les hommes qui peuvent être contrôlés.

Beaucoup d’hommes perdent confiance en eux lorsqu’ils rencontrent un certain type de femmes, particulièrement odieuses.

Une femme est méchante pour l’une des deux raisons suivantes 1) elle a subi un traumatisme dans sa vie qui l’a abîmée, ou 2) elle transforme régulièrement les hommes en Beta, alors elle augmente sa méchanceté pour s’assurer de trouver un partenaire dont la confiance est solide comme le roc. Pour les femmes qui sont dans la première catégorie, vous devriez simplement fuir. Vous n’êtes pas son thérapeute et vous ne pouvez pas l’aider. Mais les femmes qui sont dans la deuxième catégorie représentent un défi amusant. 

La méchanceté de certaines femmes n’est qu’une façade pour cacher leur insécurité et leur anxiété intenses. Les personnes confiantes, heureuses et équilibrées se montrent polies et amicales, même si elles se font draguer par quelqu’un qu’elles ne trouvent pas attirant. Toute hostilité et toute négativité trouvent leur origine dans la peur, l’attitude défensive et la perception de notre propre vulnérabilité. Les femmes sont paralysées par l’insécurité et l’anxiété liées à ce que les hommes, les femmes et la société en général pensent d’elles, et elles ont un désir intense d’être acceptées.

La prochaine fois que vous sortirez, concentrez-vous sur le langage corporel de des femmes. Elles ont peur. Elles ne sont pas sûres d’elles. Elles sont maladroites. Ce sont des idiotes. Elles sont facilement contrôlables, si seulement elles pouvaient trouver quelqu’un qui ait les couilles d’essayer de les contrôler… quelqu’un comme vous ? Même lorsqu’elles essaient de se montrer dures, c’est du bluff. Toutes les femmes ne sont pas des garces. Je connais des femmes sûres d’elles, mais elles le sont parce qu’elles ont d’autres atouts. Elles sont intelligentes, elles ont accompli des choses, elles sont agréables à fréquenter, etc… 

Comment se comporter avec les femmes.

Les femmes sont attirées par la confiance en soi. La confiance, c’est la conviction que l’on va réussir. Par conséquent, les femmes sont attirées par les hommes qui croient qu’ils réussiront à les baiser. En d’autres termes, les femmes veulent qu’un homme agisse comme s’il savait déjà qu’elle le baiserait. Bien sûr, vous ne savez pas réellement si elle vous baisera. Néanmoins, vous devez agir comme si vous SAVEZ qu’elle va vous baiser. Vous devez bluffer comme si vous saviez qu’elle dira oui. Et même si vous êtes rejeté, vous devez passer à la fille suivante avec la même confiance.

La question qui se pose maintenant est la suivante : si vous saviez vraiment, du fond de votre cœur, que vous pouvez baiser une fille, comment agiriez-vous ? Vous ne seriez pas dans le besoin. Si vous saviez que vous pouviez baiser une fille, vous ne feriez rien. Bien sûr, vous lui parleriez et seriez gentil pour ne pas la mettre mal à l’aise, et vous vous engageriez avec elle dans la mesure où elle dirait ou ferait quelque chose d’intéressant ou d’amusant. Mais dès qu’elle fait quelque chose de négatif, de merdique ou d’ennuyeux, vous perdez immédiatement tout intérêt parce que vous n’avez pas besoin de supporter ses conneries.

Le fait est que la confiance est un état émotionnel, et vous l’avez ou vous ne l’avez pas. Et les filles le sentent parce qu’il est très difficile de simuler ses émotions, surtout si vous sortez avec une fille depuis longtemps.

Conclusion.

Se libérer soi-même et prendre réellement confiance en soi peut sembler formidable à première vue, mais en réalité, cela peut s’avérer… dangereux. La plupart des gens dans notre société ne peuvent fonctionner que s’ils sont guidés par un supérieur : la société, le père, le gouvernement, le patron, le policier, etc… Même si la plupart des gens refuseront catégoriquement de l’admettre, ils ont besoin de l’autorisation de quelqu’un pour exister, et ils sont terrorisés à l’idée d’être seuls, ils préfèrent vivre en groupe et ne pas sortir du lot. Mais si vous voulez être un homme vraiment sûr de lui, qui se réalise, vous devez être capable de faire un pas de côté, de vous mettre à l’écart de la foule. Cela implique que, souvent, vous vous sentirez seuls, en particulier parce que vous serez vraiment seuls. Mais croyez-moi sur parole, il est des moments où être seul est une bénédiction, et le chemin le plus difficile est parcouru par bien peu de gens : seul la foule emprunte les autoroutes. Les plus grands hommes ont dû, le plus souvent, tracer leur propre voie là où il n’en existait pas encore. 

Non seulement vous devez être un homme Alpha, confiant, mais surtout, vous devez être à vous-même votre propre boussole, et décider seul de ce qui est bon pour vous. Bien évidemment, faites attention à l’isolement, et sachez que vous devez aussi cultiver une humilité positive, c’est-à-dire écouter les hommes qui sont plus intelligents et plus puissants que vous, non pas à cause de vos émotions, mais parce qu’ils sont plus intelligents que vous et qu’ils peuvent vous aider à vous améliorer. Une fois que vous aurez reçu des conseils, et écouté quelques avis et opinions, vous devrez ensuite prendre des décisions seul : à la fin, vous devez avoir le dernier mot. Sauf aujourd’hui, puisque c’est moi qui décide que cet article se termine ici !