Le sang de Lola, l’honneur des hommes, et la nécessité de la guerre.

Le meurtre barbare de la petite Lola me révulse au plus haut point. Je n’ai pas écrit d’articles depuis que j’ai pris connaissance de cette affaire, car il me semble désormais futile de parler de mes sujets habituels, tant cette horrible actualité concentre à elle seule autant d’aspects historico-civilisationnels très importants. Il m’a fallu du temps pour calmer mon esprit, rassembler mes pensées et contrôler mes émotions. Mais quelques jours après les évènements, je peux enfin formuler clairement ce que j’ai à dire, sous l’angle d’une analyse masculiniste classique, tel que je le fais sur ce blog. Et ce que j’ai à dire est finalement très simple : le sang de Lola doit nous servir à refonder notre civilisation. Ne soyez pas choqué par cette affirmation, et laissez-moi vous expliquer.

La première mission des hommes a toujours été de « garder le périmètre », d’affronter le danger, de chasser, de préserver les femmes et les enfants, et surtout, de combattre les ennemis. La masculinité repose sur un comportement social basique : les hommes se réunissent en groupes, de tailles et de complexité variables, puis forment une identité collective, dans le but d’assurer le développement de leurs familles, c’est-à-dire de leurs femmes et de leurs enfants. Aujourd’hui, en France, cette mission n’a pas été accomplie. Je répète : la mission est un échec. Je répète encore : vous avez échoué. Lola est morte parce que, nous, les hommes de France, nous avons échoués à « garder le périmètre », à affronter le danger, à préserver la vie des plus faibles et des plus jeunes, parce que nous n’avons pas su nous protéger des ennemis, des prédateurs, des dangers. C’est une honte absolue : il n’y a pas de plus grand déshonneur, pour un homme, que de faillir à son devoir le plus sacré et le plus divin : celui de protéger sa femme, ses enfants, et par extension, les femmes et les enfants de son groupe, de sa tribu, de son clan, de sa nation.

La défense des femmes et enfants de la nation (la nation n’est que le groupe « au sens large », c’est-à-dire un ensemble de familles) est par définition une bonne raison de faire la guerre. Car en effet, « être un homme », ce n’est pas seulement une posture ou une attitude, c’est aussi un ensemble de devoirs sacrés, qui consistent à identifier les « autres », afin de mobiliser « nos » hommes contre les hommes et femmes de « l’autre groupe ». 

Aujourd’hui, une génération entière d’hommes à l’occasion de vivre une grande crise, à travers la mort de Lola. Le sang versé par cette fille innocente leur donne l’opportunité d’explorer leur nature masculine et de donner un sens à leur vie. La mission pour laquelle Lola a donné sa vie est la suivante : vous devez vous investir afin qu’aucune autre jeune fille (ou jeune garçon) ne connaisse le même sort. Il est de votre devoir de protéger les enfants (et par extension, les femmes) de votre clan. C’est votre devoir, parce que vous êtes un homme.

En effet, lorsque les hommes sont vraiment investis dans une société, ils trouvent chacun un avantage à travailler pour le groupe, au lieu de s’investir dans l’individualisme, parce que chaque homme contribue à la protection globale de l’ensemble des femmes et enfants du groupe. Les hommes exercent ainsi leur masculinité dans son aspect le plus pur et le plus noble : ils contrôlent et redirigent leur testostérone, leur force, leur agressivité, leur esprit de compétition, afin d’établir une société prospère.

Il en va de notre honneur, à nous autres, les Hommes de nous organiser afin de garder le périmètre contre les « autres ». Nous avons le devoir de fonder une nouvelle civilisation sur le sang de Lola. 

La mort de Lola est une agression d’un clan étranger contre notre clan : il est de notre devoir de nous organiser à travers toute activité, de quelque nature qu’elle soit, permettant d’agir en tant que « gardiens » de l’espace public et de l’espace privé. 

La compétitivité et l’agressivité masculine innée et naturelle pourra être canalisée par la participation à des activités visant à nous organiser en clan, afin de protéger les femmes et les enfants contre les agissements de ceux de « l’autre clan ». 

Les hommes peuvent et doivent former des équipes politiques, idéologiques, philosophiques, sportifs, paramilitaires ou para-policières, citoyennes, associatives, de toute forme, de toute nature et de toute taille, afin de s’engager dans des combats réels ou dans des luttes intellectuelles, afin de gagner des débats et des batailles d’intelligences contre les « autres », leurs « soutiens », leurs « réseaux », leurs « relais », et leurs « défenseurs ».

La mort de Lola doit servir aux hommes de « point de repère ». En effet, la bataille extérieure que nous devons mener, afin que les femmes et enfants de notre groupe soient en sécurité, doit servir de fondement et de métaphore pour les batailles intérieures que nous devons mener au-dedans de nous-même au quotidien : la concentration, la maitrise de soi, le contrôle de l’impulsivité, la discipline et la persévérance. La masculinité doit servir à une fin noble : la préservation de ceux qui sont plus faibles que nous. Les hommes combattent pour être des hommes bons, des hommes rationnels, des bons pères, des bons frères, des bons fils, des bons citoyens ; et aujourd’hui, il convient de combattre pour Lola. Désormais, quoi que vous fassiez, imaginez qu’elle ait été votre petite sœur et qu’elle comptait sur vous pour la protéger à la sortie du collège le jour où elle est morte, mais que vous n’étiez pas là, et qu’elle est morte à cause de vous, de votre absence, de votre faiblesse, de votre lâcheté.

Les faits sont là : vous savez très exactement qui est à l’origine de la mort de Lola. Vous savez très bien qui sont les coupables pour toutes les affaires similaires qui se déroulent au quotidien. Vous savez également quel genre de personnes a « relativisé » ou « minimisé » la mort de Lola, ou encore, le genre de personnes qui ont dénoncé la « récupération » de la mort de Lola. Vous savez également qui n’a pas parlé de Lola (dans certains cas, le silence est aussi un crime abject). Je sais que vous savez, ne faites pas l’idiot, ne faites pas semblant. Imaginez que je suis en train de vous regarder droit dans les yeux au moment même où vous lisez ces lignes. Je vous regarde. Je vois à l’intérieur de votre cœur et de votre esprit, car je suis moi aussi un homme du même clan que vous, je suis votre frère en cœur et en esprit, et je sais ce que j’ai ressenti après avoir appris ce qui était arrivé à Lola. Vous savez ce que je veux dire, et si vous ne comprenez pas, c’est que vous n’êtes pas de mon clan. Vous savez ce que nous devons leur faire, à ceux-là. Alors, préparez-vous et veillez à votre honneur aussi bien que vous auriez veillé sur Lola, si vous aviez été là pour la protéger ce jour-là…

Il s’agit de la défense des femmes et enfants de votre groupe, de votre clan, de votre famille et de la famille de vos amis, il s’agit de quelque chose de sérieux, de vrai, d’authentique, il s’agit de votre honneur. Le statut d’un homme en tant qu’Homme, son identité masculine – son honneur – a été si crucial, qu’à travers l’Histoire, d’innombrables hommes sont morts pour cette simple idée. C’est maintenant votre tour de défendre votre honneur. 


« La guerre, seule hygiène du monde ».

Filippo Tommaso Marinetti. Manifeste du futurisme.