Depuis des années, Dalrock est l’un de mes auteurs préférés. Bien que je rate rarement un article, je n’ai pas regardé la section des commentaires depuis des lustres parce que nulle part ailleurs dans la manosphère il n’y a un plus grand gouffre entre mon respect pour un auteur et mon mépris total pour son lectorat.
L’autre jour, j’ai eu la chance de rencontrer une jeune chrétienne vierge, et voici les commentaires que j’ai reçus après avoir envoyé des photos (de bon goût) de la rencontre et partagé l’histoire.
Nate : « Les lecteurs de Dalrock te tueraient s’ils voyaient ça ».
Bronan : « Elle est comme le rêve humide d’un lecteur de Dalrock. La baise du siècle, mec ».
[expurgé] : « N’envoie pas ça à Dalrock. Ses lecteurs te brûleraient sur le bûcher lulzoloz ».
Quelques semaines plus tard, Dalrock a publié ce billet sur la virginité, et comme d’habitude, il a été très juste dans son évaluation d’un point de vue chrétien. Ayant récemment trouvé un succès répété dans ce domaine, j’ai décidé de jeter un coup d’œil à la section des commentaires pour la première fois depuis des lustres et de donner quelques conseils. Heh.
Mais avant que je puisse délivrer ma sagesse mondaine, un petit bonhomme pontifiant qui se fait appeler « Frank » a attiré mon attention. Le fier puceau de 36 ans écrit qu’il veut épouser une fille non vierge :
« Oui, c’est le mariage de mes rêves, être perpétuellement et inconsciemment comparé à d’anciens « amants » ».
Ouais, ok. Tout le monde sait que les vierges font de meilleures épouses. Je comprends où il veut en venir. Mais dans un autre commentaire, Frank est devenu un peu moralisateur :
« Pourquoi ne pas garder le sexe pour le mariage parce que faire autrement, c’est désobéir à la parole de Dieu ? »
Vous pouvez être tenté d’argumenter avec un tel homme – je sais que je l’ai été – mais il est inutile d’essayer. Il est en fait plus facile et plus productif de discuter avec une féministe qu’avec un chrétien, parce qu’il n’y a pas de hamster semblable au hamster du Saint-Esprit, parce qu’un hamster du Saint-Esprit ne s’arrête pas.
On pourrait penser que si le sexe avant le mariage était si important, Dieu l’aurait mis dans le Big Ten. Mais hélas, comme si une grande limite de caractères Twitter hébreux avait été imposée au Mont Sinaï, il semble que Moïse ait dû condenser les commandements en dix, et le sexe prémarital n’a pas été retenu.
Mais cela n’a pas d’importance. L’essentiel est que des types comme Frank et moi ne seront jamais d’accord sur quoi que ce soit, même si nous nous basons sur la même bible. Tout ce qui se passerait si nous nous engagions dans un débat biblique, c’est que nous finirions par nous envoyer la Bible à la figure pour toujours pendant qu’un enfant brun d’Ouzcrapistan mourrait et irait en enfer après avoir bu l’eau parasite dans laquelle nous avions négligé de le baptiser.
Dieu agit de façon mystérieuse.
Vous ne pouvez pas gagner lorsque vous vous disputez avec des chrétiens, donc pour le reste de cet article, renonçons au débat biblique et utilisons simplement les commentaires de Frank comme un exemple brillant de la raison pour laquelle les hommes chrétiens comme lui ne méritent en aucun cas la fille vierge qu’ils désirent. La section des commentaires de l’article de Dalrock, dont le lien figure ci-dessus, plante parfaitement le décor.
Nous ouvrons avec un commentaire pleurnichard d’une nana vierge nommée alcestiseshtemoa :
« Le premier article s’intitule « Flash info : vous n’épouserez probablement pas une vierge ». Je ne comprends pas, mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? ».
Frank s’embarrasse lui-même avec une démonstration étonnante de chevalerie blanche :
« Pas moi. Mon cœur bat pour ta virginité. Ne laisse jamais personne te traiter comme un être humain inférieur à cause de ça ».
Puis la nana vierge, envahie par la puanteur de l’homme Beta, lui répond brutalement :
« Merci Frank mais ne répète pas le compliment. Je n’ai pas besoin d’un Beta orbiteur ».
Frank reconnaît rapidement son statut de Beta orbiteur par un acte de conformité qui fait de la peine :
« Dûment noté ». *Met alcestiseshtemoa sur liste noire*
J’ai décidé d’être grossier. Ce n’est pas mon meilleur travail, mais j’ai été distrait par des rediffusions de Family Guy sur TBS, alors lâchez-moi un peu :
« Oh, et Frank, tu es un pédé. « Je n’ai pas besoin d’un orbiteur Beta. » Hahahahhahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha. Insulté par une nana dans ton propre coin du web. Ça n’a pas de prix ».
En réponse, Frank devient excessivement théâtral et sarcastique d’une manière qui n’est virile que lorsque je le fais :
« Peu importe ce que j’ai dit pour t’offenser, je suis désolé et je te promets que je ne le referai plus » *lire cela avec la meilleure voix beta/delta/gamma/omega* « Câlins ? » *tend les bras*
J’ai décidé de souligner l’évidence :
« Si le corps du Christ a un vagin, c’est toi, mon gars ».
Puis la fille vierge a fait une autre apparition – mais cette fois pour défendre Frank. Il était clair pour elle que Frank ne pouvait pas gérer ses propres batailles, alors elle a baissé ses ailes comme une vieille mère poule le fait quand ses petits sont en danger et lui a offert un abri :
« Edward Thatch, c’était irrespectueux de la part de Frank. Ce n’est pas un pédé (les hommes vierges ne sont pas des pédés). Laisse-le tranquille ».
Maintenant, voici le lulz. Frank, après s’être réfugié sous les ailes de protection de la mère poule, supplie à nouveau. Puis, dans une tentative ratée d’équilibrer sa bêtise, il a enchaîné avec une réplique alpha mal livrée qu’il a probablement empruntée à ROK ou au Château. Comme son commentaire est tombé à plat, Jésus a pleuré :
« Merci pour la défense, chère sœur. Maintenant, tais-toi et va me chercher mon sandwich. N’oublie pas les cornichons non plus ! Tu oublies TOUJOURS les cornichons ».
Le mélange toxique trop commun de Beta-chrétien et de tentatives pitoyables pour paraître Alpha de Frank est le genre de chose qui réveille le Néron intérieur de toute fille vierge. C’est pour ce genre de merde que les Romains ont construit des colisée et élevé des lions. Mais encore une fois, les types comme Frank laissent la porte grande ouverte pour que des hommes comme moi puissent intervenir et profiter de la situation après avoir rendu tous les vagins vierges dans un rayon de trois Km plus secs qu’un pet de pop-corn.
Comment ai-je abordé ma dernière fille vierge ? J’ai laissé le jeu arrogant et distant au bar, là où il devait être, et je me suis conduit comme un gentleman qui n’a pas honte de sa queue. J’ai pris ses deux mains, je l’ai regardée droit dans les yeux et j’ai dit :
« Je vais t’embrasser maintenant ».
Elle a répondu : « Pourquoi ai-je l’impression que je vais être embrassée même si je dis non ».
C’est là que le Beta chrétien se remettrait en question et essaierait de la convaincre qu’il n’est pas le genre de gars qui, même en un million d’années, lui imposerait un baiser.
Amateurs.
J’ai souri, je l’ai attirée dans mes bras et je lui ai fait un gros bisou.
Dans le hall de l’église.
Pendant une conférence sur les missions.
Elle a récompensé ma confiance masculine deux nuits plus tard en me donnant la virginité qu’elle avait gardée pour son futur mari. Mais je ne peux pas m’en attribuer tout le mérite, parce qu’il y avait un écart qui jouait en ma faveur. Ses actions ne visaient pas seulement à récompenser ma masculinité, mais aussi à punir le comportement bipolaire Beta des « bons hommes chrétiens » comme Frank qui tournaient autour d’elle comme des petites fées depuis qu’elle avait 14 ans.
« Ces gars sont gentils, mais ils sont trop gentils. Je veux être la fille dans cette relation. Mais ensuite, leur douceur disparaît et ils disent des choses vraiment méchantes et blessantes en pensant que c’est drôle, je suppose, puis ils recommencent à agir comme une fille. Je n’arrive pas à comprendre ces types. Je me dis qu’ils ne peuvent pas être des hommes pendant une minute ? »
Si vous êtes un chrétien pilule rouge qui n’est pas obsédé par le sexe avant le mariage, et que vous réalisez que l’arrogance n’est intéressante pour une femme que lorsqu’elle sait qu’il y a une bite au bout, alors vous avez tout à gagner. C’est parti. Mais si vous êtes un puceau chrétien de plus de 30 ans qui se plaint de ne pas pouvoir faire ce que j’ai fait avec le genre de fille qui n’existe prétendument plus, voici un petit conseil pour vous :
Arrêtez d’essayer d’être un hybride chrétien/dragueur. Vous êtes nul dans les deux domaines.
Tu crois que c’est quoi ? On est dans la cour des grands, mec. On n’a pas affaire à une vierge qui n’est vierge que parce qu’elle est moche ou pas assez vieille pour avoir des rapports sexuels consensuels. On ne parle pas de la typique salope d’église reconvertie en « vierge réincarnée ». Il s’agit de la crème de la crème, de la diplômée du séminaire qui joue de quatre instruments différents, de la jeune femme qui parvient d’une manière ou d’une autre à être séduisante dans des vêtements conservateurs, de la fille qui aime et respecte sa mère et son père, qui ne dirait rien même si elle en avait la bouche pleine, qui ne manque jamais un service du dimanche, qui est ouvertement soumise, qui penche vers le conservatisme et qui ne souhaite rien d’autre que d’être un jour une épouse dévouée et une bonne mère.
Tu ferais mieux de te ressaisir, mec, ou tu vas tout rater. Je jure qu’en dehors des cultes et de quelques fermes isolées, il ne doit pas rester plus de 100 filles de cette qualité en Amérique qui ne sont pas des attardées sociales malheureuses, grosses ou acnéiques.
Vous voulez savoir comment vous auriez pu réussir à me bloquer et gagner la fille vierge ? Eh bien, voilà, mon pote. Ce conseil est absolument gratuit car je ne me sentirais pas bien de vous faire payer quelque chose que vous n’utiliserez probablement jamais.
Quand des hommes comme moi viennent braconner vos vierges…
I. Abstenez-vous de vous vanter de votre piété dans le but de me faire passer pour un païen.
Chaque fois que vous direz quelque chose de vantard, je la regarderai et lui ferai un clin d’œil pendant qu’elle sourira d’une oreille à l’autre à vos dépens. Cela créera une forme de relation entre nous qui vous exclura automatiquement.
II. Résistez à l’envie de me dénigrer.
Sa réaction naturelle sera de me défendre, et si je traite vos critiques avec grâce, tact et un peu d’indifférence, elle en viendra à respecter mon jugement et à suivre mon exemple. Dites ce que vous voulez de moi, mais quand ma réponse est « Frank a dit ça ? Lequel est Frank déjà ? Non, je n’arrive pas à le situer », vous êtes mort. En une courte déclaration, je vous aurai étiqueté dans son esprit comme un homme qui se sent menacé par quelqu’un qui ne sait même pas qu’il existe.
III. Ne soyez pas un bâtard hybride Alpha/Bêta/Chrétien/PUA/Vierge à la Frank avec un jeu de séduction de merde.
Pendant que vous vous battez pour sa virginité, je serai l’homme qui embrasse ses lèvres au lieu de son cul. Pendant que tu la critiqueras avec des commentaires stupides sur les sandwiches et les cornichons, je serai l’homme qui réalisera qu’un niveau de base de masculinité est tout ce qu’il faut pour attirer et garder son attention.
IV. Arrêter de vous demander pourquoi elle veut un gars comme moi, et réaliser qu’en fait elle ne veut pas d’un mec comme moi.
Elle préfèrerait avoir une version de toi qui soit pieuse, non vicieuse et moins garce. Mais comme tu ne peux pas le faire, je suis sa seule option. Qu’est-ce qu’une vierge qui veut attendre jusqu’au mariage va faire s’il n’y a pas d’hommes chrétiens mariables dans le coin et que son horloge biologique commence à donner des signes d’impatience ?
Moi. Le gars qui ne va à l’église qu’une fois par mois. Le gars qui fait tout ce qu’il veut. Le gars qui peut citer plus d’écritures de mémoire en étant saoul que son pasteur ne peut le faire avec deux heures de préparation. Je suis le mauvais garçon chrétien extraordinaire, le mouton noir irrévérencieux et récalcitrant au cœur d’or qui la traite comme une dame, aime sa mère et rend visite aux petites vieilles dames d’église à l’hôpital.
En tant que femme ayant à son actif plusieurs années de force de caractère éprouvée, elle pourrait facilement résister à mes charmes. Pourtant, elle choisit de ne pas résister parce que l’alternative, c’est vous.
V. Ne l’avertissez pas de mon passé, cela ne fera que me préparer à passer ses tests comme un champion.
Elle s’attendra à ce que je nie mon passé ou que je sois sur la défensive quand elle en parlera. Tu saliveras dans l’ombre en attendant qu’elle porte le coup critique qui fera échouer ma tentative d’accéder à elle. Mais malheureusement pour toi, ça se passera comme ça (mot pour mot) :
« J’ai entendu dire que vous étiez une sorte de dragueur. Tu l’es ? ».
« Tu l’as dit ».
Oh ouais. Je peux faire monter d’un cran le côté mauvais garçon chrétien en citant Jésus contre Ponce Pilate. Elle est vive comme l’éclair, donc elle comprendra la référence et appréciera immédiatement le symbolisme. Elle se moquera alors de moi pour m’avoir comparé à Jésus, et je me lancerai dans un numéro comique sur le fait que je suis presque sûr qu’un de mes ancêtres était le garde du corps de Jésus, mais qu’il a dû être renvoyé parce qu’il n’était manifestement pas très bon dans son travail.
VI. Rappelez-vous qu’une vierge a beaucoup plus de valeur qu’un gars qui n’a pas encore baisé.
Le mot vierge signifie littéralement « jeune fille ». Un homme peut être abstinent, mais il ne peut pas être vierge car la virginité implique la sauvegarde d’un utérus pour assurer la paternité. Traditionnellement, il est important pour une femme d’être vierge, et il est important pour un homme d’épouser une vierge. Les femmes montrent leur valeur en gardant leur virginité, les hommes montrent leur valeur en la prenant. Que cela se produise avant ou après le mariage pour un homme chrétien est un choix personnel ou un mandat biblique, selon l’interprétation qu’il fait des Écritures, mais cela ne contribue guère à établir sa valeur aux yeux d’une femme. En fait, si l’abstinence d’un homme chrétien a une quelconque valeur dans l’esprit d’une femme, cela a plus à voir avec sa capacité à rester fidèle à ses principes qu’avec son absence réelle de sexe.
La virginité est son honneur, et le cadeau qu’elle fait à un homme en échange de sa protection et de sa direction. Ce que beaucoup de Beta-chrétiens comme Frank ne comprendront jamais, c’est qu’ils ne méritent pas une vierge parce qu’ils n’ont tout simplement pas rempli leur part du marché. Leur bite solitaire n’est pas un substitut acceptable pour les qualités Alpha qu’elle recherche.
« Je sais que ce que nous avons fait hier soir était un péché, et je sais que je le regretterai. Mais sache que je peux regretter le péché, mais que je ne te regretterai jamais ».
Source : « Why Christian men don’t deserve virgins » publié par Edward Thatch le 29 avril 2013.
Les trois étendards. 