L’Humanité publie un article sournois dans lequel une gonzesse demi-habile vient chouiner sur la montée du masculinisme.

« L’Humanité », torchon socialo-communiste qui touche 0,70 euros d’aides publiques par numéro (merci Nicolas !) a eu la très mauvaise idée de publier un « entretien » avec Stéphanie Lamy, « chercheuse en sciences politiques » (LOL) et « autrice » (MDR) de « La terreur masculiniste ». Je reviendrai plus tard sur la question de savoir s’il existe ou non une prétendue « terreur masculiniste ». Pour l’instant, ce qui inspire de la terreur, c’est surtout la manière dont elle s’exprime ainsi que le contenu de ses « idées ». Sur le fond comme sur la forme, ce que nous devons craindre, ce n’est pas le masculinisme, mais plutôt les Petites Dindes Diplômées qui se piquent d’avoir des « idées » et d’être des « chercheuses en sciences politiques ». J’affirme ici solennellement que la présence d’une seule femme en « sciences politiques » provoque infiniment plus de dégâts dans une société que 100 000 incels ultra-radicalisés, et c’est ce que nous allons voir dans cet article. 

Commençons par le titre, shall we ? « « L’Etat doit éduquer les garçons et les hommes » : face à la montée du masculinisme, quelles pistes d’action ? ». Voilà que nous n’avons même pas encore commencé à lire la première phrase de l’article que déjà, une très grande menace vient directement de nous tomber dessus, comme un tapis de bombes sur Dresde en février 1945. Alors comme ça, « L’Etat doit éduquer les garçons et les hommes » ? Prenez une minute pour réfléchir à ce titre et pensez à tous les sous-entendus totalitaires qui sont contenus dans cette phrase. 

« L’Etat doit ». 

Pourquoi est-ce que tout commence toujours par « L’Etat doit » ? L’Etat doit faire A, B ou C. L’Etat doit interdire D, E, ou F. L’Etat doit TAXER G, H et I, etc… L’Etat doit « règlementer ». Dans la tête d’une « chercheuse en sciences politiques » et « autrice », tout commence et tout termine par « l’Etat ». L’Etat doit appliquer, conseiller, donner, fournir, régenter, contrôler, organiser, réagir, prévoir, coordonner, diriger, prescrire. L’Etat doit également évaluer, imposer, assujettir, taxer. Et bien sûr, n’oublions pas que l’Etat doit éduquer, apprivoiser, instruire, enseigner, guider, façonner, inculquer, discipliner. Vous êtes la « chose » de l’Etat. Vous êtes son esclave. L’Etat doit vous façonner comme il le souhaite. Il doit vous pétrir comme on pétrit du pain avant de le mettre au fourneau. L’Etat doit vous sculpter comme l’artiste sculpte le marbre. Dans l’esprit de Stéphanie Lamy, les garçons et les hommes ne doivent surtout pas exister, vivre et penser librement. Ce serait un crime ! Un crime de masculinisme ! Non ! Les garçons et les hommes doivent être éduqués par l’Etat ! 

Observez à quel point cette phrase relève du réflexe chez un grand nombre de chercheurs en sciences politique : « l’Etat doit ». En particulier chez les femmes, cette tendance est très nette. Ce n’est pas un hasard : les femmes ont toujours appartenu à la longère et à ce titre, elles ne s’organisent qu’en vue d’un objectif, qui est de contrôler la pulsion de liberté et d’indépendance chez les hommes. La longère n’aime pas que des hommes (et encore moins des garçons !) décident de penser par eux-mêmes et d’agir selon leur libre volonté. Il faut que la longère contrôle à tout prix la pulsion virile et masculine de liberté. Cela doit se faire bien évidemment par l’éducation. Voilà pourquoi « L’Etat doit éduquer les garçons et les hommes » : parce que c’est la raison d’être de la longère. Dans cet article, la longère s’exprime à travers Stéphanie Lamy, mais ce n’est pas important. Cela aura pu être une autre femme, et même un homme, d’ailleurs. Peu importe l’humain qui parle à un moment donné, l’essentiel c’est que la longère puisse contrôler le « narratif » et vous pousser à croire que « l’Etat » a un rôle à jouer là-dedans. En réalité, l’Etat ne « doit » rien faire, et encore moins « éduquer ». Dès que vous lisez une phrase qui commence par « l’Etat doit éduquer les hommes », je vous prie de penser à tous les aspects totalitaires que renferme cette simple succession de mots. Quand un chercheur ou une chercheuse en sciences politiques commence sa réflexion par « l’Etat doit », soyez assuré que vous avez en face de vous un « Commissaire Politique » qui ne rêve que d’aligner des petits garçons, des adolescents et des hommes mûrs le long d’un mur ou d’un fossé, afin de les fusiller un par un, devant le regard des autres, pour manifester leur glorieuse « vision du monde ». Souvenez-vous bien de ce que je vous dis ici et maintenant : un jour, on publie un article qui commence par « l’Etat doit », et le lendemain, on vous exécuté d’une balle dans la tête parce que vous n’avez pas suivi la « rééducation d’Etat ». Vous êtes un Homme. Vous pensez ce que vous voulez. Vous n’avez pas à être « éduqué » par l’Etat sur votre « masculinité ». Et si vous devez perdre la vie ou la liberté pour défendre votre droit à penser librement, c’est-à-dire à « être seul dans votre propre tête », je dis que ça vaut le coup de combattre ces sales cafards.

Bien, maintenant que j’ai terminé ma petite mise en garde contre la menace totalitaire que représente ces petites « chercheuses en sciences politiques et autrices », nous alons pouvoir parcourir cet article aussi abject, immonde et repoussant qu’une carcasse de cheval pourrissant au soleil depuis une semaine. 

L’angle d’attaque consiste bien évidemment à présenter le masculinisme comme une « menace terroriste ». Rien que ça ! La cause ? Eh bien c’est parce qu’un « attentat » a été déjoué le 1er juillet dernier à Saint-Etienne (Loire). Quelle est cette affaire exactement ? Un lycéen de 18 ans habitant la région de Saint‑Étienne, a été interpellé le 1er juillet 2025 par la DGSI alors qu’il portait deux couteaux dans son sac, à proximité de son lycée. Il a été mis en examen par le Parquet national antiterroriste (PNAT = cet acronyme sonne extrêmement mal) pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes ». Il s’agit de la première saisine du « PNAT » en France pour un projet a priori inspiré par le phénomène « incel ». De ce que j’ai compris, le jeune garçon se revendiquait ouvertement « incel », et serait très influencé par le contenu qu’il consomme sur TikTok. Quel est le rapport entre cet acte et le masculinisme ? Ce n’est pas expliqué dans l’article. D’ailleurs, ce n’est jamais expliqué dans aucun autre article, ni dans l’Humanité, ni dans aucun autre journal subventionné de France. Aucune démonstration, aucun lien logique n’est jamais effectué. C’est toujours et systématiquement la même putain de technique rhétorique qui est utilisée. On balance d’entrée de jeu, dès les toutes premières phrases, des mots-clefs à forte charge émotionnelle comme « attentat » et « menace terroriste », « incel » et « masculiniste » sans jamais établir de lien logique entre ces termes. C’est une technique journalistique qui est utilisé jusqu’à la corde par l’ensemble des journalistes français. Personne ne se donne la peine de prouver de manière convaincante et de montrer de façon incontestable que « le masculinisme » est lié à tel évènement, ou que « le masculinisme » se manifeste sous une forme terroriste. Ce n’est littéralement que de l’esbrouffe, du maquillage, du « sensationnel » pour placer des « mots importants » afin de « faire sensation ». Cela vous donne une idée du niveau intellectuel de l’Humanité. 

Moi, en revanche, je vais le faire pour vous, parce que contrairement aux enculés de journaleux de l’Huma, j’ai le niveau intellectuel et je ne prends pas mes lecteurs pour des cons. Vous allez voir c’est very easy une fois qu’on a pris l’habitude : pour vérifier qu’un attribut (le terrorisme) s’applique à un phénomène (le masculinisme), on vérifie que ledit phénomène correspond de façon claire, en vérifiant avec précision et rigueur, aux caractéristiques dudit attribut. Le terrorisme représente l’ensemble des actions criminelles violentes perpétrées par un groupe, un individu à des fins politiques ou idéologiques, pour répandre l’effroi dans la population, troubler l’ordre public et déstabiliser un État et/ou une société. Le masculinisme est une praxéologie, c’est-à-dire un champ disciplinaire centré sur l’étude de l’action humaine, spécialisé dans l’étude des interactions hommes/femmes sous un angle pluridisciplinaire. En synthèse, le masculinisme étudie la civilisation humaine en tant que résultat d’un système biologique naturel et évolutif, qui exploite et organise les stratégies sexuelles des deux sexes, pour alimenter sa propre croissance en un système social complexe. Pour le dire clairement : le masculinisme pose que les hommes et les femmes sont différents et qu’ils ont des fonctions et des objectifs biologiques et psychologiques différents, et que les hommes doivent ainsi apprendre comment fonctionnent les femmes, et réciproquement. Est-ce que cela correspond à la définition du terrorisme, c’est-à-dire à une volonté de mener des actions criminelles dans le but de répandre l’effroi dans la population, troubler l’ordre public et déstabiliser un État ? Non. 

En revanche, est-ce que le masculinisme peut déstabiliser la société s’il est connu et étudié par de nombreux hommes ? OUI. Mais pas de manière violente ni criminelle ; simplement par la diffusion de certaines connaissances, et c’est ça qui terrorise les petites dindes diplômées (bien qu’elles ne l’admettent jamais). Pour vous expliquer un peu plus en détail comment cela peut s’opérer, il faut prendre en considérations les éléments suivants du masculinisme : les hommes et les femmes sont différents. Ils ont des objectifs biologiques et évolutifs différents. Les hommes cherchent à s’accoupler avec un grand nombre de femmes (pour assurer la diversité génétique et leurs chances de succès reproductif). Les femmes cherchent, elles, à s’accoupler avec l’homme ayant le statut le plus élevé possible (offrant ainsi les meilleurs gènes à leurs enfants). La féminité attire la masculinité (et vice-versa). L’attractivité féminine est basée sur l’apparence (jeunesse et beauté = signaux de fertilité) tandis que l’attractivité masculine est basée sur le contexte (social, économique, financier principalement). Les femmes atteignent un pic d’attractivité très tôt pour faciliter la procréation, puis leur beauté/jeunesse/fertilité décline au fil du temps. A l’inverse, les hommes commencent par avoir un statut social inférieur (en contexte) et augmentent graduellement leur attractivité au fil du temps. Le simple fait de comprendre ces quelques éléments fondamentaux de ce qu’on appelle dans l’androsphère le « marché sexuel » et la « valeur sur le marché sexuel » peu permettre aux hommes qui « ont pris la pilule rouge » de favoriser leur stratégie sexuelle et reproductive au détriment de la stratégie sexuelle et reproductive des femmes. Comprendre le fonctionnement biologico-psychologico-hormonal d’une femme donne aux hommes un immense avantage en matière sexuel, mais aussi en matière sociale, sociétale et économique. C’est ce que redoutent les femmes, tout en ayant envie que les hommes soient quand même dominants : c’est le paradoxe féminin qu’il faut dépasser. C’est pourquoi il faut toujours tenir compte de ce que les femmes font et jamais de ce qu’elles disent. Tant que les hommes ne connaissent pas et n’appliquent pas les théories et pratiques masculinistes, le marché sexuel est faussé, car les hommes doivent viser en dessous de leur propre attractivité et les femmes peuvent viser au-dessus de leur propre attractivité. C’est une société gynocentrée qui favorise les femmes. La diffusion des idées masculinistes change les données fondamentales du marché sexuel en faveur des hommes et en défaveur des femmes, et c’est pourquoi le masculinisme est une menace pour l’ordre social féminin (« la longère ») mais EN AUCUN CAS, n’est une menace « terroriste ». Il n’y a jamais eu, il n’y a pas, et il n’y aura jamais de « menace terroriste » masculiniste pour la simple et bonne raison qu’une praxéologie n’est pas une idéologie politique qui s’impose par la terreur mais une simple compilation de concepts visant à décrire les interactions hommes/femmes du point de vue masculin. 

Face à cette simple démonstration, quels sont les éléments apportés par Stéphanie Lamy dans son « entretien » accordé à « l’Huma » ? Eh bien, vous ne serez pas surpris de constater qu’elle alterne entre esquives de demi-habiles et chouineries féministes. Une femme qui pleurniche et se lamente, ça peut désemparer les hommes les plus faibles. Moi, je n’en ai rien à branler des états d’âme de cette gonzesse, dont je vais analyser ci-après son discours sans la moindre once de pitié. 

Question de l’entretien : « comment expliquer la montée en puissance des masculinistes ces dernières années ? ». Réponse de l’article : lorsque les « droits des femmes avançent », les hommes ramène l’attention vers eux. Stéphanie Lamy appelle cela le « backlash ». Moi j’appelle ça un anglicisme inutile, mais bon, je n’ai pas fait « Science Politiques » quand j’étais jeune, j’ai simplement fait l’armée (de l’air). Qu’est-ce que je peux bien connaître de la vie face à une « chercheuse en Science Politiques », hein ? En réalité, ce n’est pas du tout un « backlash » mais une simple projection. Car s’il y a bien un sexe qui aime attirer l’attention, ce sont bien les femmes. Ainsi, quand je constate que l’idée de Stéphanie Lamy pour expliquer « la montée en puissance des masculinistes » consiste simplement à dire « les mecs veulent de l’attention ». Je me retiens de ne pas EXPLOSER D’UN RIRE TONITRUANT QUI RAISONNERA JUSQU’AU LIMITES DE L’UNIVERS. Je veux dire, arrêtons-nous un instant sur cette justification. Dans l’ensemble des pays développés, les hommes – et plus particulièrement les jeunes hommes – sont diabolisés comme jamais, ne trouvent pas facilement un emploi, ne seront jamais propriétaires de leurs logements, paient des impôts confiscatoires, n’arrivent pas à séduire sur les applications de rencontre, quand ils ne sont pas carrément puceaux jusqu’à 25, 27 ou même 30 ans. ET LÀ il y a la petite Stéphanie qui débarque et qui nous balance que « oui mais non en fait euh c’est les mecs ils veulent de l’attention ». C’est ce qu’une appelle une putain de bonne analyse de sciences politiques messieurs ! Il faut en avoir fait des études, et lu des livres, pour arriver jusqu’à ce niveau de compréhension. Ce n’est pas à la portée de tout le monde, vous savez. Stéphanie a fait beaucoup d’efforts intellectuels pour en arriver là. 

Je passe rapidement sur l’autre anglicisme, parce que si je m’attarde trop longtemps sur cette phrase je vais faire un arrêt cardiaque : « J’appelle ça le « othering » : délimiter le sujet des violences masculines pour ne pas remettre en question leurs propres privilèges, voire leurs actions et leurs propos ». Moi j’appelle ça de la merde : matière fécale verbouilleuse en anglais pour se donner un genre quand on ne parvient pas à répondre à une question simple.

Comment Stéphanie Lamy a-t-elle répondu à la question « comment expliquer la montée en puissance des masculinistes ces dernières années ? ». Eh bien, c’est très simple : elle n’a pas répondu à la question. A la place, elle a placé des mots en anglais (because my female brain is so big, you know! My brainy brain is so fucking braining right now !) et sa seule explication pour justifier la montée du masculinisme, c’est de dire que « les hommes réclament de l’attention ».

Autre question de l’entretien : « Investir dans la santé mentale des hommes serait-elle justement une solution pour éviter la radicalisation masculiniste ? ». Bah vous savez quoi ? Avec étonnement, je considère que c’est une putain de bonne question (certes posée dans une perspective féministe, mais bien formulée malgré tout). En effet, si on considère – en se plaçant du point de vue de quelqu’un qui pense que le masculinisme est une « mauvaise réponse » apportée à la question du bien-être masculin – alors l’investissement dans la santé mentale des hommes ne peut que « faire diminuer » le masculinisme. Je conteste le fond, mais pour une fois, je suis obligé d’admettre que la question est bien formulée et bien articulée (dans la perspective qui est celle de l’Humanité). Réponse de l’article : NON. Je cite littéralement l’article : « Mais se concentrer sur les besoins des hommes après un attentat masculiniste, c’est d’une certaine façon rebondir sur leurs revendications. C’est piégeux. Posons une autre question : comment les femmes vivent la montée des masculinistes ? ». C’est « piégeux ». Voyez-vous ça… 

« La santé mentale des hommes ? Mais on s’en bas les ovaires ma petite dame ! Non mais sérieusement ? Vous voulez quoi ? Je critique le masculinisme et je dis que les hommes vont mal, mais vous voulez que moi, petite chercheuse en Sciences Politiques, j’apporte une… solution ? Mais ça va pas la tête ! Vous me demandez à moi, UNE FEMME, de procéder …à une résolution ? A un… résultat ? A donner une issue ? Mais vous êtes misogyne ! Moi je critique le masculinisme, mais il est totalement hors de question qu’on fasse quelque chose pour la santé mentale des hommes ! Et puis quoi encore ? Un café et une pipe ? Voilà ce que vous propose à la place : au lieu de se demander ce qu’on peut faire en faveur de la santé mentale des hommes, on va plutôt se poser une autre question, comment les femmes vivent la montée des masculinistes ? ».

Voilà très exactement la raison pour laquelle nous autres, masculinistes, nous gagnons du terrain. Parce que nous avons en face des gonzesses qui adorent réaliser des « entretiens » dans des journaux subventionnés par de l’argent public pour venir pleurer abondamment sur les femmes. Mais dès qu’il s’agit de penser aux hommes, voilà qu’on admet publiquement qu’il est hors de question de faire la moindre chose – et pire : qu’il est même hors de question d’y penser… – et qu’on ne souhaite qu’une chose : continuer à parler uniquement des problèmes des femmes et ignorer royalement ce que les hommes vivent, ce que les hommes pensent, ce que les hommes ressentent. Ignorer un problème ne l’a jamais résolu. Et on ne peut pas jouer la « petite madame bien-pensante » dans les journaux du Régime éternellement… Parce que chaque jour, le nombre d’hommes qui prennent la Pilule Rouge augmente… de manière infinitésimale au début… puis petit à petit… Personne ne parlait de masculinisme il y a plusieurs années. Aujourd’hui, on en fait des articles dans des grands journaux à tirage nationaux. Et demain ? 

Autre question de l’entretien : « A quel point les réseaux sociaux comme TikTok sont-ils responsables de la montée de l’idéologie masculiniste ? ». Cette question n’a bien sûr aucun sens. Ou mieux, pour être tout à fait exact, cette question est en réalité une question cachée derrière la question. Car le problème n’est pas TikTok. Le problème, c’est que quelque part sur internet (peu importe la plateforme) des hommes échangent librement des idées, des expériences, des constats, etc… Dans cet échange d’idée, il y a certainement de très bonnes idées masculinistes, et des idées très mauvaises. Mais cela importe peu, car l’essentiel, selon moi, c’est qu’il existe au moins un échange libre d’idée. Derrière cette question de la « responsabilité de TikTok », se pose en réalité la question de « la liberté d’expression des garçons et des hommes sur les réseaux sociaux ». On en revient donc au point de départ : la longère. La longère souhaite que les hommes ne puissent pas s’exprimer librement sur internet. Les hommes ne doivent pas penser par eux-mêmes (rappelez-vous en début d’article cette idée que « L’Etat doit éduquer les garçons et les hommes »…). Vous pensez que j’exagère ? Mais lisez la réponse apportée par Stéphanie Lamy : « A l’Etat de prendre ses responsabilités pour agir. Un garçon qui a des bases de compréhension sur les enjeux d’égalité et de violences fondées sur le genre ou qui comprend que lorsqu’il lui arrive une mésaventure ce n’est pas la faute des autres aura moins de risques d’adhérer à ces discours-là ». Et elle ajoute : « Si l’Etat ne met pas les moyens sur la table pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes et le sexisme, ça ne sert à rien de demander aux plateformes de bien vouloir changer leur modèle économique ». Et en fin d’article, elle donne le coup de grâce : « Mais il ne faut pas uniquement se concentrer sur l’éducation que l’on donne aux garçons, il faut aussi se pencher sur celle des hommes »…

Voilà pourquoi j’affirme dans cet article que la présence d’une seule femme en « sciences politiques » provoque infiniment plus de dégâts dans une société que 100 000 incels ultra-radicalisés. Un jeune homme Incel peut commettre un crime. C’est regrettable et je le condamne (même si le masculinisme n’y est pour rien). Mais il y a bien pire qu’un crime commis par un jeune homme Incel : il y a les petites diplômées qui tiennent des discours totalitaires dans la presse sans que personne sans inquiète. Vous savez maintenant de qui il s’agir. Je parle en effet de ces personnes qui déclarent, en totale décontraction, que « l’Etat doit les éduquer ». Qu’il faut « surveiller les algorithmes sur les réseaux sociaux ». Qu’on ne peut pas laisser penser les gens comme ils le souhaitent. Qu’il faut « se pencher sur l’éducation des hommes »…

Il y aura toujours des hommes pour se balader avec un couteau et pour commettre un crime ici ou là. Sans vouloir paraître fataliste, je considère que c’est une donnée de la nature humaine. Dans toute population, il y a des criminels et il y en aura toujours. Mais moi je n’ai pas peur des criminels. Ils finiront par se faire pendre. En revanche, j’ai peur des petits commissaires politiques qui parlent à longueur de journée, dans des grands médias subventionnés de gauche, de leur volonté de « rééduquer le peuple ». Cela commence par de la « pédagogie »… (pour votre « bien »)… puis après, on surveille « les algorithmes »… (c’est pour votre « bien » aussi : c’est pour vous aider à « penser correctement »…). Et après ? Que se passe-t-il, après ? Quelle est l’étape suivante ? Combien de restrictions de libertés seront nécessaires pour notre « bien » ? Qu’est-ce que les journalistes signifient vraiment quand ils disent que c’est « à l’Etat de prendre ses responsabilités » ? 

Si vous êtes un homme – et même si vous n’êtes pas un homme masculiniste (ce que je respecte et comprends) – vous devriez commencer à vous demander si tous les gens qui commencent leurs phrases par « L’Etat doit… » travaillent réellement à votre « bien-être »…