Faut qu’j’vous l’annonce mes amis… faut pas pleurer… pas d’article ici pendant trois semaines ! Vingt et un jours de vide abyssal, le silence, la grande pause. Le désert. Rien que moi… moi en tongs… moi qui me casse… oui, je prends des vacances. Voilà. Faut bien… faut souffler… sinon on crève. On crève de Paris, de la France, du métro-boulot-dodo.
Je m’arrache donc… je fous le camp… loin du clavier, loin des mots, loin de tout ce foutoir numérique qui bourdonne dans les tempes à vous cogner la tête contre le mur. Y’a l’Italie qui m’attends… la vraie, pas celle des touristes… Celle des femmes et des Apérol Spritz… le soleil, les pierres chaudes, la piscine… la vraie vie quoi. Sans Twitter, sans Boomer, sans diversité… Les semaines en Italie, c’est mon « PPP » à moi, mon « Petit Paradis Portatif » …
Pas de panique, je reviens. Je reviens et je reviendrai toujours. Pas mort. Juste ailleurs. Je ne vous abandonne pas… je pars pour mieux revenir… je me fais désirer un peu… Je suis comme ça…
Août… ce sera pour août, que j’attaque. Tranquillement. On reprend les publications là. Début du mois. Peut-être le 2… ou le 4… j’suis pas une horloge suisse non plus, hein. Mais j’serai là. Faut pas douter. J’en aurai des choses à vous balancer… la tête pleine… le cœur un peu lavé, bras droit tendu vers le soleil, remonté à bloc, espérons…
En attendant, vous lisez autre chose. Vous respirez. Vous marchez. Vous vivez. (Et n’oubliez pas de danser ! C’est très important !). Et puis vous m’attendez, un peu. Mais sans en faire un drame, hein.
Et puis faut que j’vous dise… j’ai du feu sous les doigts, des projets plein les poches, ça déborde de partout, j’vous jure… des articles en veux-tu en voilà, des nouveaux, pas des tièdes, pas des recyclés, du frais, du brut, du qui remue… et des traductions aussi, oui, encore, toujours, j’arrête pas bordel… j’traduits à m’en faire sauter les yeux !
Y’en aura pour tous les goûts… et même pour ceux qui n’en ont pas, les distraits, les perdus… J’ai gratté, raturé, recommencé, hurlé, mais c’est prêt, ça vient, ça arrive… tenez-vous bien ! Faut que ça sorte maintenant, que ça vive, que ça vous tombe dessus ! Préparez-vous…
Je file à Rome, oui, Rome la vraie, pas celle des cartes postales… la pierre, le soleil, les scooters, les statues qui jugent… les belles femmes… et moi là-dedans, ressuscité, un peu moins fantôme que d’habitude…
Mais vous, ah vous… vous allez me manquer, c’est bête à dire mais c’est vrai… j’pense à vous déjà, aux mots qu’on partage sur Twitter, aux silences aussi… j’vous laisse pas longtemps, juste le temps de rendre gloire au Sol Invictus et à mes ancêtres, à l’Imperium Romanum, de manger des glaces, de chuchoter des promesses d’amour éternelles aux filles sous un pin parasol gigantesque, de parler avec les mains…
Allez, je vous embrasse, tous, fort, sincèrement… bon début de juillet mes chers… que ça brille pour vous aussi, que ça danse, que ça brûle — et surtout… surtout… bon White Boy Summer hein, que ça soit doux, que ça soit chaud, que ça soit libre !