Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 19.17.
Je vous livre ici quelques extraits d’une étude très intéressante (lien vers l’étude) :
Dans cette réplication constructive, nous revisitons une étude provocatrice de Leslie, Manchester et Dahm (2017). Ils ont constaté que le sexe et le fait d’être désigné comme employé à fort potentiel interagissaient dans la détermination du salaire, ce qui entraînait un renversement de l’écart salarial entre les sexes généralement observé en faveur des hommes.
Notre objectif principal était d’examiner les conditions limites importantes associées à leurs travaux en (a) menant une étude à partir d’un échantillon plus représentatif de l’ensemble des secteurs et des personnes aspirant à occuper des postes de direction, (b) ajoutant des variables de contrôle critiques aux modèles statistiques utilisés dans l’équation salariale, et (c) en introduisant une conceptualisation différente de la notion de « haut potentiel ».
Afin de mieux comprendre les conséquences de leur étude, nous avons également pris en compte une variable dépendante supplémentaire, à savoir la satisfaction salariale.
Même après avoir ajouté ces variables au modèle, le terme d’interaction entre le sexe et le potentiel élevé restait significatif, ce qui excluait quatre explications plausibles par une troisième variable pour les conclusions de Leslie et al. De plus, ces résultats confirmateurs ont été observés à partir d’un échantillon représentatif de personnes employées dans un large éventail de secteurs, ayant le niveau d’éducation, le parcours professionnel et la motivation généralement requis pour les candidats à des postes de direction. En outre, les femmes à haut potentiel n’ont pas déclaré des niveaux de satisfaction salariale plus élevés, ce qui suggère qu’elles ne percevaient pas leur prime salariale comme un avantage inéquitable et que le recours à une prime salariale pour retenir les talents à haut potentiel pourrait avoir un rendement positif limité.