Les compétences en séduction et le danger d’un Bodycount élevé chez les hommes.

Attention ! Cet article fait partie du projet « Le Masculinisme : la praxéologie de la « Pilule Rouge » ». Vous consultez le chapitre 1. Section 3.

Êtes-vous certain d’obtenir des meilleurs résultats avec les femmes si vous améliorez vos compétences en séduction ? Au-delà d’un certain point, vos compétences avec les femmes ne vous apporteront plus rien, ou pas grand-chose, en comparaison de l’effort que vous fournirez.

Il existe une loi des rendements décroissants en matière de relations hommes-femmes : en d’autres termes, avoir « trois fois plus » de compétences en séduction ne vous apportera pas « trois fois plus » de femmes, ni des femmes « trois fois plus sexy » qu’auparavant. Nous sommes dans un domaine où les mathématiques ne sont plus d’aucune utilité. Une amélioration de 10% de l’homme que vous êtes (si tant est que cette formulation ait un sens) ne conduit pas à 10% de filles en plus dans votre vie, ni à coucher avec des filles 10% plus belle qu’auparavant (si tant est que cette formulation ait un sens).

Une fois que vous avez atteint un certain niveau de compétence, que je définis comme la capacité d’aborder « à froid » des femmes attirantes dans un environnement spécifique avec des chances raisonnables d’en mettre une dans votre lit sans y consacrer trop d’énergie, ni de temps, ni d’argent, sachez que vous avez atteint la compétence optimale, et que toute amélioration sera moins « rentable ». A ce stade, il sera donc plus intéressant pour vous de vous consacrer à autre chose qu’aux femmes.

Vos compétences en séduction doivent être suffisamment solide pour que vous puissiez 1 – identifier une fille que vous pouvez séduire et 2 – coucher avec elle. Ne vous compliquez pas les choses : c’est tout ce qui est nécessaire. Pas plus. Pas moins.

Pour atteindre cet objectif, en termes de compétences, de « savoir-faire » et de « techniques », vous devrez accumuler des dizaines de relations, certaines plus ou moins longues. La majorité de vos relations devront provenir initialement d’approches « froides », car on ne s’améliore que par la pratique : approcher une femme que vous ne connaissez pas et entamer une conversation (là encore, ne compliquez pas les choses).

Comme vous le savez certainement, les femmes sont un sujet d’études théorique et d’application pratique pour moi depuis que je suis adolescent. Après moins de 10 relations (dont deux qui ont duré pendant une longue période), j’avais acquis une compréhension suffisamment solide de la façon dont fonctionnait les femmes. (J’observe, j’apprends et je m’adapte très vite).

La plupart des compétences que j’ai acquises après mes premières relations servaient davantage à me servir de « matière » pour mes articles masculinistes que pour mon épanouissement personnel : une fois qu’on a acquis la « pilule rouge », on a percé le fameux « mystère féminin » et on a plus vraiment besoin de s’inquiéter/penser aux femmes. Seuls ceux qui, comme moi et d’autres sur internet, enseignent la pilule rouge, ont un intérêt à creuser le sujet. Autrement dit, l’amélioration de vos compétences et de vos connaissances en matière de relations hommes/femmes atteint rapidement une « limite » qu’il est rentable de dépasser uniquement si l’on veut transmettre la Pilule Rouge aux autres hommes. Pour un usage « personnel » de la pilule rouge, il faut savoir s’arrêter aux bases.

Bien sûr, vous pouvez chercher à vous améliorer constamment et toute votre vie à conquérir le plus de femmes possibles, et bien sûr, les plus belles femmes possibles. Mais il y a un danger à cela : lorsque votre existence est centrée sur les femmes, vous devenez l’esclave du sexe, de la validation externe, de l’avis et de l’opinion des femmes modernes (qui sont probablement les êtres les plus subjectifs de l’univers : c’est donc une très mauvaise idée de fonder votre valeur sur des êtres aussi inconstants et changeants…).

Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre l’amélioration de vos compétences en séduction… mais sans que cela ne devienne une dépendance. Les signes d’une dépendance aux femmes – et plus généralement, d’une vie qui est trop centrée sur les femmes – sont les suivants : draguer des filles qui ne vous intéressent pas vraiment, exposer votre vie sentimentale et amoureuse sur les réseaux sociaux pour vous vanter de votre réussite, ne pas avoir de relations qui durent plusieurs mois et n’avoir que des relations d’un soir. Alors, oui, cela peut être particulièrement excitant d’être un Casanova, mais trop de femmes nuit aux plaisirs que nous apportent les femmes. Et dans ce cas, vous tombez dans la Pilule Rouge pour satisfaire votre ego ou vous divertir plutôt que pour établir des relations saines avec les femmes. 

Ceci m’amène naturellement aux dangers d’un bodycount élevé chez les hommes : un fait dont on parle finalement assez peu dans l’androsphère, qui est assez centrée sur la question du bodycount féminin.

J’aimerais pouvoir vous dire que si vous couchez avec des dizaines et des dizaines filles, vous serez enveloppé d’une aura magique et ne cesserez jamais de vous sentir heureux, masculin et fort, mais cela n’a pas été le cas pour moi ni pour les hommes que je connais qui sont de véritables Giga Chad. Une fois que vous aurez atteint un nombre donné de partenaires – disons 50 – vous commencerez à penser aux hommes qui ont en eu plus que vous (et il y a toujours un homme qui en a eu plus que vous), et soudain votre réussite ne vous semblera plus aussi importante. 

En fait, vous pouvez même vous sentir moins heureux et moins épanoui avec un doycount de 50 qu’avec un bodycount de 12 ; et moins heureux avec un bodycount de 12 qu’avec un bodycount de 5, par exemple, si les « body » en question n’ont pas été des coups satisfaisants à plusieurs niveaux (émotionnels, sentimentaux, sexuels, affectifs, relationnels, etc…).

Pensez à votre bodycount actuel, quel que soit ce nombre, et répondez-moi sincèrement : de combien de ces filles vous vous souvenez vraiment ? À moins de conserver leurs photos ou de tenir une sorte de « registre » (ce qui est cringe), vous ne vous souviendrez que des deux, quatre ou six filles avec lesquelles vous avez été heureux, épanoui, joyeux, calme, satisfait, optimiste, serein et équilibré. 

Demandez à un toxicomane quelles sont ses expériences les plus mémorables en matière de drogues : il vous parlera de sa première fois très certainement, et de quelques autres occasions qui présentaient un aspect nouveau ou un contexte particulier, mais il ne se souviendra pas de toutes ces expériences. Idem pour les femmes. Est-ce que vous vous remémorez parfaitement toutes les fois où vous avez fait l’amour à une femme ? Honnêtement, non. Mais si je vous demandais d’essayer de vous remémorez le top-10 de vos expériences sexuelles, vous seriez capable de vous souvenir de vos meilleures séances de sexe, avec tous les détails, parce qu’à ce moment-là, il y avait quelque chose de particulier. Cela pouvait être la fille, le moment de la journée ou de la nuit, le lieu, le contexte, l’état d’esprit, les émotions, etc…

Imaginons que votre objectif soit d’avoir un bodycount de 100 femmes. Qu’il en soit ainsi, il n’existe pas de « chiffre magique » qui permet de déterminer votre masculinité. Cela dépend de chacun d’entre nous. En ce qui me concerne, mon objectif perso était d’avoir un bodycount de 30 avant mes 30 ans. Quel que soit votre objectif, donc, ne surestimez pas son importance et son impact dans votre vie.

Je pensais qu’une fois mon objectif atteint, je me sentirais éternellement heureux et confiant, mais en réalité rien ne s’est produit en moi. C’est comme avoir une méga fête d’anniversaire et reprendre une vie normale le lendemain. 

Pensez par exemple aux grands sportifs et athlètes : ce genre d’hommes qui escaladent les montagnes, participent aux jeux olympiques ou deviennent des Titans après des années de musculation. Lorsqu’un homme atteint le sommet du mont Everest ou la première place du podium, avec sa médaille d’or, il se sent heureux et éprouve un sentiment d’accomplissement qui dure des jours, mais une fois que ce sentiment s’estompe, il redevient la même personne, avec les mêmes problèmes qu’auparavant. Son accomplissement devient un souvenir agréable qui s’estompe avec le temps. Le problème avec certains objectifs, c’est qu’une fois qu’on les a atteints, on en veut immédiatement plus pour continuer à atteindre des sommets plus élevés : telle est la nature humaine.

La façon la plus saine d’aborder la drague et le sexe est de le considérer comme un outil et non comme un mode de vie. Visez à atteindre un niveau de compétence tel que vous vous sentiez confiant dans votre capacité à rencontrer une fille séduisante en vue d’une relation quelconque (longue ou très courte). Vous devriez pouvoir le faire sans ressentir le besoin de comparer vos résultats à ceux d’autres hommes dans le but de soulager une insécurité. Le masculinisme doit être un outil que vous pouvez utiliser chaque fois que vous en avez besoin, et non une contrainte ou une obsession. 

Si suis avec une fille et qu’elle satisfait mes besoins sexuels et sentimentaux, je n’aborde pas d’autres filles. Si je ne vois pas de fille et que j’ai une forte envie de sexe ou un désir de supprimer ma solitude/mon isolement, je me mets en mode « chasse ». Une fois que j’ai trouvé une fille qui répond à mes besoins, j’arrête mes approches et je profite de la relation tant qu’elle dure. Si la relation se termine, j’attends d’avoir envie d’une autre femme et j’entame une nouvelle chasse. Il m’a fallu plus d’une décennie pour adopter cette simple habitude de ne poursuivre les femmes uniquement lorsque c’est nécessaire

Pour parvenir à un niveau optimal de compétence en matière de séduction, concentrez-vous sur un objectif modeste : un bodycount de 10 (ou même moins si vous considérez que vous apprenez vite), et maintenez un niveau élevé d’investissement personnel dans chaque relation afin de pouvoir tirer des leçons précieuses qui vous aideront dans vos futures relations.

Combien d’approches « à froid » faut-il pour obtenir une relation ? Cela dépend de l’endroit où vous vivez, de votre valeur globale sur le marché sexuel, de la valeur des filles que vous abordez, du style de séduction que vous utilisez, de votre personnalité et des lieux où vous abordez. Si vous utilisez les applications de rencontre comme Tinder et autres, il se peut que vous deviez contacter plus de 250 profils de filles pour obtenir un coup. Si vous allez aborder des filles directement dans un bar un samedi soir, 5 à 6 approches suffiront.

L’important n’est pas de savoir si votre bodycount se compare favorablement à celui d’autres hommes. De toute façon, peu importe qu’un autre homme prétende s’envoyer en l’air avec toutes les filles qu’il aborde : tout le monde – hommes comme femmes – ment sur on bodycount, soit pour l’augmenter, soit pour le réduire. En réalité, le seul bodycount dont vous êtes certain, c’est le vôtre. Et cela tombe bien, parce que c’est le seul qui importe vraiment.

Au début de votre « quête » vers votre objectif, vous serez fatigué par l’effort que vous fournissez, par exemple en faisant un certain nombre d’approches « à froid » par semaine, mais une fois que vous serez plus compétent, vous pourrez adapter votre « charge de travail » aux circonstances. Par exemple, les plus jeunes hommes, les plus inexpérimentés, devront peut-être faire des approches même lorsqu’ils ne sont pas d’humeur, mais une fois que l’expérience est acquise, vous pourrez faire de longues pauses et vous concentrer sur d’autres choses, parce que vous aurez intériorisé des concepts importants qui pourront être activés si une fille séduisante que vous voulez rencontrer se trouve sur votre chemin. 

Le double danger qui guette les hommes qui se consacrent pleinement aux femmes, c’est soit de se décourager et d’abandonner complètement les femmes, soit de prendre le raccourci du recours aux prostituées. Le problème avec le fait de payer pour avoir des relations sexuelles, c’est que cela affecte votre mentalité au fil du temps : cela peut vous empêcher d’avoir des interactions normales. Il est difficile de revenir en arrière, de passer des relations tarifées vers des interactions « à froid », comme par exemple, aller parler à une femme dans un parc ou dans la rue. Lorsque votre cerveau associe le sexe au paiement en espèces et que vous fréquentez suffisamment de prostituées pour avoir l’impression que toutes les femmes sont des « putes », votre capacité à avoir des relations normales est gravement compromise ! Ne tombez pas dans ce piège !

Et d’un autre côté… les hommes qui n’ont pas eu de rapports sexuels pendant 6 mois ou plus ne devraient pas être privés d’un moyen de satisfaire leurs besoins sexuels. Cela s’applique probablement aux 10 % d’hommes qui se situent au bas de l’échelle sociale et d’attractivité. Même dans ce cas, les hommes ne devraient avoir recours aux prostituées qu’en cas d’urgence. Face à ces considérations difficiles, je propose une règle : maximum une prostituée par an.

Pour les hommes qui souhaitent avoir une vie sexuelle normale tout en apprenant suffisamment sur la nature féminine pour s’assurer des relations solides à long terme, un objectif consistant à avoir au moins un bodycount de 25 avant de se marier et/ou d’avoir des enfants me semble un objectif sérieux et réaliste (en supposant que sur ces 25 relations, au moins 5 d’entre elles doivent avoir duré au moins entre 6 mois et 3 ans).

Un bodycount de 25 pour un homme, c’est suffisamment bas pour être un homme honnête qui a un peu vécu, et suffisamment haut pour être un homme qui a appris la vraie nature des femmes et qui dispose d’une certaine expérience sexuelle et émotionnelle, nécessaire pour entretenir des relations plus longues, tout en vous éloignant des aspects les plus addictifs qui consistent à vouloir coucher avec un grand nombre de femmes simplement pour le plaisir physique ou pour rehausser votre ego. (Bien évidemment, un bodycount de 25 chez une femme est un NO-GO franc et direct, un RED FLAG total et absolu, un refus qui n’est pas susceptible d’appel, et je pense m’adresser à des hommes suffisamment cultivés pour comprendre cela sans qu’il soit besoin d’argumenter ou de développer).

Une fois que vous aurez atteint un bodycount de 25, ou si vous les avez déjà atteints, vous pourrez vous fixer vos propres objectifs en fonction de vos besoins et de ce que vous avez appris. Pour beaucoup d’hommes, cela signifie affiner leurs compétences pour obtenir plus avec moins d’efforts, ou aller plus loin avec des relations plus épanouissantes. Plus vous accumulerez d’expérience, plus vous devrez vous livrer à un examen de conscience et à une réflexion approfondie pour déterminer exactement la marche à suivre, en particulier dans une culture qui évolue rapidement et où un objectif amusant hier, comme atteindre le chiffre « magique » d’un bodycount égal à 100, peut être un mauvais objectif aujourd’hui en raison de l’hystérie incessante sur la « culture du viol » et de l’environnement gauchiste/féministe ambiant. Une fois que vous aurez acquis une certaine expérience, le seul homme qui pourra vous donner des conseils sur la façon de procéder sera… vous-même, tout simplement parce que plus vous êtes vieux et expérimenté, plus il sera difficile de trouver quelqu’un d’autre qui ait une trajectoire de vie similaire à la vôtre (pour les jeunes hommes, les conseils « standards » et « génériques » s’appliquent car les plus jeunes hommes veulent tous la même chose : du muscle, de l’argent, de l’expérience, de la confiance en soi, du statut social et du sexe).