Je suis tombé sur Twitter sur une « bande-dessinée » qui m’a fait bouillir le sang, réalisée par un type dont j’ignorais l’existence jusqu’ici, et j’ai bien fait d’ignorer son existence jusqu’à aujourd’hui, étant donné le caractère désastreux, effroyable, et calamiteux, de son avis. Ce dessinateur est pitoyable, au sens premier du terme : qui, par sa médiocrité, provoque une pitié méprisante ; qui inspire le dédain. Au sens strict : ce mec me fait vraiment pitié. Explorons plus en détail cette « BD » qui radicaliserai même la plus grosse fiotte d’extrême gauche.
Pour commencer sur la forme, le dessin est bâclé, manque de détails, et très clairement, même un chimpanzé en rut pourrait mieux faire avec trois pinceaux sur une grande toile blanche. Un enfant de 3 ans pourrait réaliser de meilleurs dessins ; et un adulte pourrait immédiatement mieux faire – même avec une IA générative bas-de-gamme. Certes, le contre-argument consiste à relever que c’est son « style » et que cela correspond à un choix. Mais tant qu’à faire des choix, on peut aussi choisir de faire des dessins de qualité, plutôt que d’utiliser du noir, du blanc et du rouge vite-fait pour exposer trois idées.
Ensuite, parlons du fond. Et là OH MES AMIS nous allons nous amuser.

On apprend que notre ami le dessinateur souffre beaucoup d’anxiété sociale, qu’il a peur de parler aux autres, et notamment aux gonzesses. Comme de nombreux autres hommes, il a eu un réflexe naturel : aller sur internet pour trouver des solutions à son problème.


Et là, vous ne devinerez jamais ce qui lui est arrivé : il est tombé sur des INFLUENCEURS D’EXTRÊME-DROITE !

Alors, arrêtons-nous un petit instant sur ces quatre premières « cases » de cette BD. Il y a exactement tout ce que je déteste chez ce genre de créateur de contenu à la con. En premier lieu (ai-je besoin de le préciser ?) le fait de raconter une histoire sous forme d’images ne rend pas ce qui est présenté plus vrai, cela ne rend pas les idées plus justes, et surtout, le fait de présenter les choses sous forme d’images NE DISPENSE PAS de présenter des ARGUMENTS. Faire des dessins, c’est bien. Avoir des idées, c’est mieux. Savoir présenter ses idées avec des arguments, des définitions et des argumentations, ça serait encore mieux. Mais notre ami le dessinateur était visiblement sous une telle crise « d’anxiété sociale »… qu’il en a oublié d’avoir des idées. C’est quand même bien dommage.
Donc, à aucun moment, le dessinateur n’a présenté (ou montré, ou démontré, ou défini) ce que c’était que d’être un Incel. Peut-être que le lecteur est censé comprendre ? Ce que je comprends, moi, c’est qu’un type qui souffre d’anxiété sociale qui a peur de parler aux filles est tombé sur des influenceurs d’extrême-droite sur internet. Il n’y a aucun lien de cause à effet entre ces deux phénomènes. C’est parce que sa volonté est manifestement de créer un « lien » dans l’esprit du lecteur entre des « mots-clefs » : « incel », « anxiété sociale », « parler aux filles » et « influenceurs d’extrême-droite ».
Que doit-on comprendre ? Que les hommes qui souffrent d’anxiété sociale ont peur de parler aux filles ? que cela mène à l’extrême-droite ? Que les influenceurs d’extrême-droite ciblent les personnes souffrant d’anxiété sociale ? Rien n’est précisé par le texte. Rien n’est précisé par les images. Il n’y a qu’une seule et unique volonté : coller les uns avec les autres des « mots » afin de les associer entre eux, de telle sorte que, dans l’esprit du lecteur, « incel » et « extrême-droite » soient liés dans une continuité narrative. Est-ce qu’une définition a été donnée ? Est-ce qu’un sens ou une logique ont été montré ? Non, c’est du travail « d’association libre » orienté politiquement.
Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi le bon vieux « homme de paille », qui est toujours utile quand on ne sait pas quoi dire, ni comment le dire. Pour rappel, un « homme de paille », (de l’anglais « straw man ») est un sophisme qui consiste à présenter la position d’un adversaire en exagérant, en la déformant, ou en la simplifiant à l’excès afin de donner l’impression que cette position est indéfendable. Ici, les « influenceurs d’extrême-droite » sont montrés avec le discours suivant : « et tu te rends compte au bout de 2 minutes de conversation avec une féministe qu’elles sont ultra-pète couilles » (il convient de noter ici que notre ami le dessinateur est terrifié à l’idée d’employer des mots entiers : il préfère écrire « c*uilles » que « couilles », comme s’il n’en avait pas lui-même). Autre phrase : « Et si t’es un homme, ton instinct primitif va être soit de lui dire d’aller se faire foutre, soit de punir son insolence par une claque humiliante ». Même remarque que précédemment : il préfère écrire « fo*tre » que « foutre », parce qu’il a visiblement peur des mots (je ne vois pas d’autre explications ?).
Cela n’a l’air de rien, comme ça, un détail, presque une futilité, mais je ne comprendrais jamais comment on peut avoir peur d’un mot au point de ne pas l’orthographier correctement. Quelqu’un qui n’ose pas écrire un mot (n’importe quel mot) en entier me parait comme quelqu’un qui n’est pas capable d’avoir une idée complète, une argumentation correcte, une pensée claire. Si vous voulez dire quelque chose, dites-le. Si vous voulez écrire quelque chose, écrivez donc ! Mais ne vous arrêtez pas au milieu du chemin. Soit, vous souhaitez communiquer au monde et avec les autres, soit vous vous taisez, mais vous ne pouvez pas faire les deux. Il ne faut pas avoir peur de dire ce que l’on pense. Dès lors que vous avez envie de communiquez, faites-le amplement et totalement, ne vous auto-censurez jamais, comme vient de le faire ce dessinateur.
Vous voulez dire « couilles » ? Eh bien écrivez COUILLES ! Vous voulez dire « foutre » ? Eh bien écrivez FOUTRE ! Il y a bien des choses dont on doit avoir peur dans la vie, mais si vous avez peur d’employer des mots, vous faites le premier pas dans une auto-censure et une limitation dont vous aurez beaucoup de mal à sortir. Tenez, pour la peine, vous aurez un devoir à faire la semaine prochaine : vous écrirez PUTE JUIF NÈGRE BITE CHIER SALOPE à la fin de vos e-mails professionnels. C’est très drôle, surprenant, ça fait du bien et c’est très cool. Ça vous libèrera de vos limitations psychologiques (et de votre job de merde du tertiaire, par la même occasion).
Mais je m’égare BORDEL de CHATTE. Revenons à nos hommes de pailles. Pensez-vous sérieusement que l’androsphère et le milieu masculiniste ont connu, ces 20 dernières années, un immense succès intellectuel et un développement continu sur internet avec des arguments comme « les féministes sont pètes-couilles » et « ton instinct primitif va être soit de lui dire d’aller se faire foutre, soit de punir son insolence par une claque humiliante » ? Pensez-vous vraiment que les milliers d’articles et de livres que les hommes ont collectivement produit sur l’analyse socio-sexuel du comportement humain moderne, se résument à « féministes pètes-couilles » et « claque humiliante » ?
De l’importance de l’énergie solaire sur les cultures humaines jusqu’à l’impact de la testostérone sur les tendances démographiques, en passant par les origines sexuelles du conflit économico-social ou l’influence des réseaux sociaux sur la séduction, nous autres « mascus », avons proposé des analyses sourcées sur le marché sexuel et les émotions humaines. De la naissance à la puberté et à l’adolescence, en passant par la maturité sexuelle, la fertilité, l’éducation des enfants, jusqu’au vieillissement, et enfin, jusqu’à la mort, nous avons proposé une explication des différents cycles hormonaux qui régulent nos cycles de vie sexuelle et reproductive, afin de comprendre la façon dont les hommes et les femmes peuvent se mieux se comprendre les uns les autres, et donc, peuvent mieux s’aimer. Nous avons réalisé d’immenses progrès, et convaincus des millions d’hommes à travers le monde, de toutes races et de toute culture, en progressant vers une vision holistique de la condition masculine, dans laquelle les connaissances de diverses disciplines ont été synthétisées pour comprendre la nature de l’homme… Et tout ça pour qu’un connard sorti littéralement de nulle part nous résume à « féministes pètes-couilles » et « claque humiliante » ? Ce dessinateur est un ignorant de la pire espèce : un ignorant qui croit savoir. C’est un ignorant dangereux, pour lui-même et pour autrui.
Par ailleurs, à aucun moment n’est expliqué le lien entre « influenceurs d’extrême droite » et le reste des « idées ». Encore une fois, tout n’est présenté que par association d’idée, ce qui, d’une certaine manière, me rend plus difficile le travail d’analyse. C’est particulièrement fourbe (et c’est pour ça que, généralement, les dessinateurs m’apparaissent comme des demi-habiles particulièrement retors qui se servent des images pour éviter d’avoir à dérouler des raisonnements).
Parce que jusqu’ici, ça allait encore. Mais nous entrons maintenant dans le cœur du problème que j’ai avec cette putain de « BD ».


On apprend (sans introduction ni préparation) que notre ami le dessinateur trouvaient cela « pertinent », puis qu’il a fini par adopter ces opinions. Ah ! Voilà qui aurait pu être intéressant : quelles opinions a-t-il trouvé intéressantes ? Et pourquoi ? Quelles idées a-t- pu trouver digne d’intérêt ? On ne le saura jamais, puisqu’il a décidé de ne pas le dire. En revanche, il nous balance, en totale décontraction, que ces opinions étaient « sexistes », « racistes », « classistes », « transphobes », « homophobes », et donc « DANGEREUSES ».
Voyez, mes chers amis, c’est ici le cœur du problème. Il vient de procéder au même type de sophisme que dans le reste de son « œuvre » : à aucun moment, nulle part, il ne fait de démonstration. Il ne montre rien par son dessin. Il n’explique rien par son texte. Il se contente (comme le font souvent les gauchistes, d’ailleurs) de coller des étiquettes. Et il estime que le fait de mettre des « mots-valises » comme « sexistes », « racistes », « classistes », etc… se suffit en lui-même. Mais ?! Tu n’as rien dit mon garçon ? tu n’as rien montré ! Tu n’as rien expliqué ! Tu n’as rien présenté ! Tu n’as rien démontré ! On arrive presque à la fin de cette BD, et intellectuellement, rien n’a été accompli, si ce n’est de coller le maximum de « mots-clefs » de gauche dans un minimum d’espace.
Je veux dire, est-ce qu’à n’importe quel « case » de cette « BD », une idée COMPLÈTE et un raisonnement RIGOUREUX ou une démonstration LOGIQUE a-t-elle été dessinée ou écrite ? Vous constaterez comme moi que rien n’est dit. C’est du pur remplissage. On enfile les adjectifs de « sexistes » ou de « racistes » sans jamais expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit. Comment peut-on créer autant de vide ? De néant ? De rien ? Je suis effaré de constater qu’un type peut se contenter de placer des mots et de recevoir autant des « j’aime ». A gauche, il existe une sorte « d’esprit magique » en vertu duquel il suffit de mettre des « incantations » pour provoquer un « effet ». Comme par exemple, placer le mot « sexiste » et croire sérieusement qu’on a accompli quelque chose. A un moment donné, il faut réfléchir, il faut penser, il faut prendre des risques et essayer d’expliquer le réel – ou au minimum, d’expliquer notre interprétation du réel – en produisant un effort intellectuel. Le fait de placer des mots les uns à la suite des autres est d’une fénéantise exceptionnelle. Une flemme intersidérale. Et notre dessinateur était probablement très fier de lui-même quand il placé ces mots, comme ça, sans autre explications. Je l’imagine bien en train de s’auto-congratuler de son génie en plaçant le mot « classiste » dans une BD.
Et juste après avoir placé ses « mots-valises » de gôôôche. Il OSE nous sortir cette planche :

Comment peut-il oser qualifier son propre de travail de « création » ? Il n’a rien créé ! Il n’a strictement rien branlé, à part placer les mots « incels », « influenceurs d’extrême-droite » et « raciste » dans une suite d’image sans ordre ni logique ! Où est la création ? Qu’est-ce qui est créatif dans le fait de faire passer une association d’idées pour un raisonnement ? Il devrait avoir honte d’avoir pondu une telle merde. « La création », dit-il, l’a « sorti de cette spirale de haine » ? Mais quelle création ? Et quelle spirale de haine ? Tu n’as rien montré à tes lecteurs mon coco ! A aucun moment, tu n’as montré en quoi tu étais tombé dans une spirale de haine. Tu t’es contenté de faire gribouiller trois traits noirs avec deux traits rouges, comment ose-tu parler de travail créatif ? Tu considères que tes gribouillis d’handicapé t’ont permis de « réussir à exprimer tes émotions » ? Mais quelles émotions d’ailleurs ? tu n’en as pas parlé depuis le début de cette BD, et maintenant tu évoques tes émotions ?
Je rappelle, pour celleux (MDR) qui l’auraient oublié, que cette BD était censée parler de sa « période incel ». Et voilà qu’on arrive à la dixième planche et que l’auteur n’a toujours pas abordé ce qui est censé être le sujet principal de son « œuvre ». Quel est son rapport avec les filles ? Pourquoi souffre-t-il d’anxiété sociale ? Quel est le rapport entre les opinions des « influenceurs d’extrême-droite » et le fait d’avoir peur de parler aux filles ? A-t-il été rejeté par les filles ? A-t-il finalement réussi à parler avec certaines d’entre elles ? Est-ce que son regard sur les relations hommes-femmes a changé, depuis qu’il s’est intéressé à ce sujet ? Est-il encore célibataire ? Si non, comment a-t-il fait pour se trouver une copine ? Quelle est son opinion sur les relations hommes/femmes dans le monde actuel ? En quoi son expérience amoureuse pourrait servir d’exemple ou d’avertissement pour les lecteurs ? A-t-il mis à profit son expérience amoureuse pour améliorer sa vie intime ? Sa période « Incel » a-t-elle été une période d’approfondissement et de développement personnel qui lui a permis de trouver l’amour ou de trouver une occasion d’exprimer librement sa sexualité ? Autant de questions intéressantes qu’il aurait pu aborder dans sa BD. Car oui, dans l’absolu, je n’ai absolument rien contre ce type, et je ne pense même que, si ça se trouve, il avait quelque chose d’intéressant à raconter sur son parcours émotionnel / sentimental / sexuel qui aurait pu avoir un intérêt pour les hommes. Sauf qu’il n’a rien fait. Il n’a rien dit, ni rien produit. Il n’a jamais expliqué ce qu’était un incel, ni s’il en était devenu un, et encore moins s’il avait fait des progrès en matière de relations amoureuse. C’est ce qui me fait penser que ce type n’a jamais eu l’intention de raconter son parcours ou ses expériences. Son intention, dès le départ, était d’utiliser un mot-clef « Incel » comme prétexte pour ajouter d’autres mots-clefs (« raciste, sexiste », etc…), puis de pousser les lecteurs à opérer inconsciemment une association d’idée entre « extrême-droite », « Incel » et les autres mots-clefs. C’est une opération psychologique de propagande très mal construite et vide de sens. C’est une catastrophe : c’est précisément tout ce qu’il ne faut pas faire quand on veut convaincre autrui.

Et ça continue encore dans la planche suivante… « Petit à petit, j’ai arrêté de me haïr »… « Je suis devenu l’exacte créature que j’aurai insulté en ligne quelques années plus tôt »… Là encore, ça sort littéralement de nulle part et on ne comprends RIEN. Pourquoi as-tu arrêté de haïr ? Il faut donc comprendre qu’avant, tu te haïssais toi-même ? Pourquoi ? Dans quel contexte ? Par rapport aux hommes ? Par rapport aux femmes ? D’où est venue cette haine de toi-même ? Quelle en était la cause ? As-tu arrêté de te haïr parce que tu as découvert que tu n’étais pas d’accord avec les opinions des « influenceurs d’extrême-droite » ? Est-ce que vous réalisez à quel point cette BD est une bouillie mentale dépourvue du moindre sens ?
Si je résume, un type souffrant d’anxiété sociale découvre des influenceurs d’extrême-droite sur internet et réalise qu’il considère ces influenceurs comme sexiste et raciste, et en conséquence, il se met à dessiner pour se reconnecter avec ses émotions et cela lui permet de ne plus se haïr.
Il n’y a aucune logique, aucun contexte, aucun lien entre ses différents aspects. On ne comprend pas en quoi il s’agit d’une « période Incel ». Et les dessins ne font que montrer un garçon entouré de formes noires menaçantes. C’est grotesque. Ça me met mal à l’aise pour lui, parce qu’au surplus, il est convaincu d’avoir vraiment réalisé quelque chose. Il est certain d’avoir produit une œuvre qui a du sens. Pourtant, c’est tout le contraire : ce dessinateur n’a fait qu’enlever du sens et plongé ses lecteurs dans une plus grande perplexité. Au lieu d’apporter du « signifiant » et de « l’explicatif », cette œuvre ne fait qu’assombrir le réel, de le rendre encore plus chaotique. C’est une œuvre au noir, c’est un travail de destruction. Nous assistons à l’enterrement de toute réflexion critique (car toute œuvre est d’abord une réflexion de l’auteur sur lui-même, dans laquelle les lecteurs peuvent éventuellement se retrouver également). Et la dernière planche est l’ultime clou dans le cercueil.

Alors que le lecteur en est toujours à se demander quel sens a bien pu avoir cette BD. Notre cher dessinateur conclu magistralement son œuvre par une planche dans laquelle un personnage abstrait (qui représente quoi exactement ? On ne le saura jamais) dit au personnage principal qu’il « mérite d’être aimé » ? MAIS BORDEL qui a dit le contraire ? Est-ce qu’à un moment donné, une personne ou un groupe de personne lui a dit qu’il ne méritait pas d’être aimé ? Et – encore une fois ! – quel est le RAPPORT entre le fait d’être aimé et tout le reste du machin ? Cette conclusion est nullissime ! Le lecteur est violemment plongé dans la perplexité, le doute, l’embarras, l’hésitation, l’incertitude, l’indécision : la BD qu’il vient de lire ne parlait de rien et se contentait de montrer des mots et des images les uns à la suite des autres sans sens ni logique, pour en arriver à la conclusion que… l’auteur mérite d’être aimé ? Personne ne conteste que l’intéressé mérite de l’affection (de son public, de ses amis, des filles, de sa famille). Mais pourquoi nous avoir entrainé dans cette BD si ce n’est pour ne rien dire ? A part pour dénoncer les influenceurs d’extrême-droite ?
Parce que OUI. L’objet de cette BD, ce n’était que ça : « dénoncer » les « influenceurs d’extrême-droite ». On ne saura jamais pourquoi, mais il faut les dénoncer. On ne connaîtra jamais les liens avec cette « période incel », mais l’important, c’est quand même de dénoncer les « influenceurs d’extrême-droite ». On ne saura jamais ce que l’auteur a vécu dans ses relations avec les femmes, ni ce qu’il avait à dire au sujet des relations / femmes, mais peu importe, parce qu’il faut à tout prix dénoncer les « influenceurs d’extrême-droite ». Ah oui, j’allais presque oublier un point important : cette BD dénonce l’extrême-droite.
Car il ne faut pas oublier l’aspect le plus subtil, le plus aiguisé, le plus impénétrable, le plus inventif et rusé de toute cette œuvre : l’utilisation des couleurs dans la dénonciation de l’extrême-droite. Vous l’avez remarqué, seules trois couleurs ont été utilisées : le blanc, le rouge, le noir. EST-CE QUE VOUS VOYEZ A QUEL POINT C’EST IMPERCEPTIBLE, INGÉNIEUX, ASTUCIEUX ET HABILE ?

Alors, en conclusion, est-ce que INCEL = NAZI ?
Dans le jargon du milieu masculiniste, nous n’utilisons pas le terme « Incel », mais le terme de « Black Pill », par habitude, par tradition, et parce que nous aimons avoir notre propre vocabulaire. La « Pilule Noire », désignée par les médias mainstream/féministes comme la « sous-culture Incel », est décrite selon Wikipédia comme « la culture des communautés en ligne dont les membres se définissent comme étant incapables de trouver une partenaire amoureuse ou sexuelle ». « Incel » étant la contraction de « involuntary celibate », célibataire involontaire en français. Basiquement, si on enlève le charabia féministo-progressiste et les pudeurs politiquement correctes, l’Incel est l’homme qui ne baise pas, peu importe la raison.
Les féministes et les Cucks ne manquent pas d’invectives pour qualifier ces hommes seuls : ce sont évidemment des « misogynes », des « suprématistes », des « militants d’extrême droite », etc… Pourquoi ces qualificatifs ? Parce qu’en réalité, les Incels sont majoritairement des jeunes hommes blancs hétéros de classe moyenne ou inférieure vivant dans les pays industrialisés. Bref, ce sont des Ultra-Turbo Nazis de l’Enfer. Pourquoi ? Parce que ces jeunes hommes occidentaux n’arrivent pas à trouver de copine (pour une nuit ou une vie) et qu’ils ont donc un « problème personnel ». C’est une chose inadmissible pour la société moderne, qui perçoit l’homme blanc hétéro comme l’oppresseur ultime : celui-ci ne peut donc pas avoir de problème personnel, puisqu’il est « dominant » et que nous sommes dans un « patriarcat ». Alors si nous vivons dans le Patriarcat, les hommes sont heureux, et s’ils ne le sont pas, c’est de leur faute, mais cela ne doit pas remettre en cause l’idéologie féministe et ses conséquences.
C’est ainsi que la « narration officielle » cherche à propager l’équation suivante :
INCEL = NAZI.

Cette « équation » permet d’esquiver les problèmes de fonds. Puisque les incels sont des nazis, il n’y pas de débat à avoir, il est INTERDIT de réfléchir, de penser le sujet. Circulez ! Il n’y a rien à voir ! Il faut dénoncer les « influenceurs d’extrême-droite » car ce sont des opinions « sexistes », « racistes », « classistes », « transphobes », « homophobes », et donc « DANGEREUSES » ! ! !
L’objet de cet article, c’est de dénoncer cette incroyable fénéantise intellectuelle de la gauche. Comprenez que lorsqu’un grand nombre de jeunes hommes blancs hétéros de classe moyenne ou inférieure vivant en France ont un problème personnel, les féministes se content de dire que « c’est juste de la violence, de la haine et de la misogynie. Homme méchant ». Le problème, c’est qu’avec le très faible niveau intellectuel du féminisme, « Femme = bien, homme = mal », rien n’est montré, rien n’est expliqué, rien n’est analysé.
En tant que blogueur masculiniste, je ne demande pas nécessairement à convaincre tout le monde du bien-fondé de mes positions. Je souhaite simplement qu’en face, on m’oppose de vrais arguments, et pas ce genre de BD absurdes, illogiques et lourdingues. Vous contestez la « Pilule Rouge » et le masculinisme ? Vous êtes en désaccord avec mon analyse du marché sexuel ou des relations hommes / femmes ? OK, c’est cool. Mais je demande à mes détracteurs de venir présenter leurs thèses et leurs arguments, et de ne pas se contenter de balancer des « INCEL = NAZI ». A ce jour, aucun gauchiste, ni aucune féministe, n’a réussi à présenter de véritable contre-argumentation au masculinisme et d’opposition viable à la praxéologie de la Pilule Rouge.
Pour l’instant, je demeure donc le masculiniste invaincu.
Quand je pense qu’on nous fait passer sur internet pour des nazis et pour des mecs qui ne respectent pas les femmes, ça me met hors-de-moi, vraiment… ça me met en colère. Bref, j’ai terminé d’écrire cet article, et pour me calmer un peu, je vais donc pouvoir retourner dans ma tanière d’Incel à lire « Mein Kampf » entouré de mes esclaves sexuelles. Si vous voulez débattre, je suis toujours dispos sur Twitter ou via ma page de contact, pour de vrais échanges intellectuellement stimulants.
