Le marché sexuel des prochaines années va subir de profond bouleversement, au point même où je pense que l’on peut parler de nouvelle « révolution sexuelle ». Mais cette fois, contrairement aux précédentes révolutions sexuelles, les facteurs déterminants ne seront pas psychobiologiques (sexualité, moyens de contraceptions) ni politico-économiques (droit de la famille, divorce, garde des enfants) mais socio-économiques au sens strict : il s’agit des études supérieures, des conditions d’emploi (et de chômage) et des revenus (issus du travail salarié).
J’ai copieusement écrit sur le sujet. Pour rappel ou pour info, les lecteurs les plus curieux pourront retrouver en cliquant ici ma « grande enquête » sur le marché sexuel. En synthèse, comme sur n’importe quel autre marché, on retrouve des acheteurs et des vendeurs qui cherchent à satisfaire leurs besoins respectifs en équilibrant le tout par la loi de l’offre et de la demande (le « prix » à un instant T). D’un côté comme de l’autre, il s’agit de proposer ce qu’on est ou ce qu’on a en échange de ce que l’on désire chez un partenaire. De nombreux facteurs déterminent cet équilibre entre l’ensemble des hommes et l’ensemble des femmes : l’apparence (évidemment), le statut social, l’argent, etc… Tout cela s’articule autour de la théorie dite « LMS », acronyme de « Looks, Money and Status », qui est un concept développé par la communauté des « PUA » (Pick-Up Artist) en vertu duquel ce qui compte pour attirer et séduire les femmes, ce sont principalement votre apparence, vos ressources financières et votre statut social. Cette théorie a été complétée au fil du temps pour devenir la théorie « FGLMS » – acronyme de « Face, Game, Looks, Money ans Status », dans la mesure où effectivement, les premiers facteurs, les plus déterminants dans l’absolu, sont votre visage (« Face ») et vos techniques de drague (votre « Game »). Autrement dit, si vous avez une sale gueule, vous aurez beau être musclé ou riche, c’est quand même très mal parti, vu que la première chose que l’on verra chez vous, c’est la tête que vous avez – et vous devez faire avec… De même, il vous faudra manier de bonnes techniques de séduction si vous voulez parvenir à vos fins. Tout cela pour dire que le marché sexuel ne se régule pas en fonction d’un seul facteur, mais en fonction d’une myriade d’éléments.
Et parmi ces éléments, il y a donc tout ce qui relève du domaine socio-économique et qui n’a rien à voir avec votre tête, votre confiance en vous, ou vos muscles : c’est votre condition d’actif possédant un diplôme et exerçant un emploi rémunéré. A ce titre, de grandes tendances se dessinent depuis quelques années dans de nombreux pays, qui auront des conséquences dramatiques sur la façon dont les femmes percevront les hommes à l’avenir. Dans les pays développés, les filles et les jeunes femmes devancent les garçons et les jeunes hommes dans le domaine de l’éducation depuis plusieurs décennies, et les femmes sont maintenant beaucoup plus nombreuses que les hommes à fréquenter l’université, et plus généralement, à faire des études supérieures.

Et ceci, mes chers amis, est le premier facteur qui va fortement modifier le marché sexuel de demain. En effet, on sait que les femmes ont une tendance hypergame – c’est-à-dire une volonté de se mettre un couple avec les hommes qu’elles perçoivent comme supérieur à elles, à tous les niveaux – et il faut savoir que le niveau de diplôme est un « proxy » servant à déterminer le statut social. En conséquence, les femmes qui font des études supérieures ont une tendance à se mettre en couple avec des hommes qui ont au moins le même niveau d’éducation. Une femme « Bac+5 » ne regardera même pas les hommes qui ont une licence ou un Bac Pro, pour la simple et bonne raison qu’elle considérera que ces hommes ne sont « pas assez bien » pour elle.
Ceci n’est pas forcément « grave » ou « préjudiciable » à l’échelle individuelle car depuis que les femmes ont eu accès aux études supérieures, il y a dans toutes société une portion de femmes diplômées qui cherchent à se reproduire à l’intérieur du même niveau social, avec des hommes au moins aussi instruits. Mais, là où cela commence à devenir merdique, c’est quand l’ensemble des femmes devient plus diplômé que l’ensemble des hommes. Nous passons alors de l’échelle individuelle à l’échelle globale, et on se demande alors comment les femmes pourront trouver un partenaire qu’elles jugeront acceptables si, de manière générale, les hommes ont tendance à être moins diplômés que les femmes ? Vous allez me répondre que, dans une société où les femmes font plus d’études que les hommes, les femmes n’auront qu’à revoir leurs critères à la baisse et se mettre en couple avec des hommes moins diplômés… Mais si vous répondez cela, c’est que vous ne connaissez pas les femmes. Individuellement, chaque femme refusera de revoir ses critères à la baisse (parce qu’elles ne peuvent pas lutter consciemment contre leur nature hypergamique : rappelez-vous toujours que les femmes sont hypergames comme l’eau est mouillée, c’est dans la nature même de la féminité que d’être ainsi). C’est ici notre premier facteur qui bouleversera le marché sexuel dans les années 2030 : les études supérieures & le diplôme.
Par ailleurs, rappelez-vous également que les femmes ne sont pas objectives et que donc, la « valeur » des études ou des diplômes n’entre pas en ligne de compte. Par exemple, un homme qui choisit de devenir plombier, ou serrurier, ou mécanicien aéronautique, ou électricien, peut tout à fait travailler à son compte, avec sa propre entreprise, et très bien gagner sa vie. A l’inverse, un homme peut avoir fait des études de droit, devenir avocat, et gagner très mal sa vie. Par exemple, il n’est pas impossible de croiser à Paris des jeunes avocats pénalistes qui gagnent un SMIC… Sauf que, pour une gonzesse, le second a « fait des études » tandis que le premier a « fait des études courtes… ». Et du point de vue féminin, un avocat pauvre est bien plus « sexy » sur le plan social qu’un plombier… Parce que les femmes sont des créatures futiles et subjectives, elles jugeront un homme sur « l’image » que renvoie un diplôme au lieu de s’intéresser à la « valeur » objective du diplôme (et sur les débouchés professionnels d’un diplôme). C’est pourquoi, aujourd’hui – et encore plus dans les 10 prochaines années – un avocat smicard aura plus de valeur sur le marché sexuel qu’un plombier qui possède sa propre affaire.
Par ailleurs, il faut considérer également un autre aspect de la nature subjective de l’analyse des femmes : la façon dont elles jugent leurs propres études et leurs propres diplômes. En effet, il est assez facile de réaliser qu’une gonzesse qui a un diplôme dans le domaine de l’informatique, de la blockchain ou de l’intelligence artificielle, ce n’est pas tout à fait la même chose qu’une gonzesse qui a un diplôme en « études de genre pansexuel » avec mention « Histoire des LGBT dans la civilisation méso-amérindienne d’avant la conquête espagnole blanche patriarcale hétéronormée crypto-fasciste ». Sauf que – encore une fois – les femmes s’intéressent à l’image que renvoie un diplôme et non au contenu des études dont il s’agit. De telle sorte que même si une gonzesse a une Bac+5 en « littérature féministe américaine des années 70 », elle estimera qu’elle « mérite » AU MINIMUM un ingénieur qui gagne quatre fois le salaire médian français parce que « elle a fait des études, tu comprends ». Et pire encore, elle se considérera comme « l’égale » d’un ingénieur parce que, dans son esprit, « faire des études » renvoie à un même phénomène, peu importe le contenu de ce qu’on a appris sur les bancs de la fac.
Ainsi, on peut dire que le marché sexuel subit une sorte de double peine : la première, (qui était déjà à l’époque une énorme erreur collective) cela a été de permettre aux femmes de faire des études, ce qui a fait gonfler artificiellement la valeur sur le marché sexuelle des petites étudiantes prétentieuses, et la deuxième, cela a été de laisser les hommes abandonner en masse les études supérieures. Les conséquences peuvent être difficiles à l’échelle globale, car de nombreuses femmes diplômées estimeront à l’avenir que les hommes « ne sont pas à la hauteur » et qu’elles ont « du mal à trouver un partenaire ». Et les hommes, de leurs côtés ? ça va être pire que maintenant, en particulier pour ceux d’entre eux qui ne sont pas ou peu diplômés. Vous pensez que la situation est désastreuse ? Attendez de lire la suite…
Car effectivement, il y a pire : après les études, vient le moment d’entrer dans la vie active, et de la même manière que les femmes prennent l’ascendant dans les études, elles prennent l’ascendant également en termes d’emploi.

Là aussi, la tendance se confirme dans plusieurs pays, y compris la France, bien que dans une moindre mesure : les hommes sont moins susceptibles d’occuper un emploi que les femmes. Les constats qui ont été fait en matière de diplôme peuvent ici se retranscrire parfaitement en matière d’emploi. Les femmes étant hypergames, elles s’attendent à ce que les hommes gagnent plus qu’elles. Or, si de manière globale, les femmes occupent des emplois tandis que les hommes restent « disoccupato » comme on dit en Italie, elles auront tendance à avoir de meilleurs revenus. Ce qui implique ici encore que les femmes s’estimeront insatisfaites de ne « pas trouver d’hommes ».
Il convient de noter – encore une fois ! – une certaine incohérence féminine et féministe en ce domaine : les femmes revendiquent une égalité salariale dans la théorie, mais elles cherchent TOUJOURS dans la pratique des hommes qui gagnent plus qu’elles. Or, il n’est pas possible de vivre dans une société dans laquelle les femmes gagnent autant que les hommes et « en même temps » de vivre dans une société dans laquelle les femmes peuvent trouver des partenaires qui gagnent plus d’argent. Nous vivons dans une société avec une parfaite égalité salariale ou alors nous vivons dans une société inégale dans laquelle les hommes gagnent mieux que les femmes, afin que leur désir hypergamique de trouver un homme supérieur soit satisfait. Mais les deux propositions ne peuvent pas coexister logiquement.
Là encore, les hommes vont de nouveau morfler dans le futur marché sexuel, parce qu’ils sont moins diplômés et qu’ils sont sans emploi ou qu’ils occupent un emploi de moindre valeur que les femmes en général, alors ils auront du mal à garder une bonne valeur sur le marché sexuel. Il y aura donc de la frustration dans les deux sens : les femmes, parce qu’elles ne trouvent pas d’hommes qui puissent satisfaire leurs désirs hypergames, et les hommes, qui auront du mal à jouer sur leur statut social et financier pour attirer des belles femmes. C’est donc bien vers un durcissement des conditions d’existence que l’on se dirige en termes d’attentes réciproques d’un sexe vers l’autre et vice-versa.
Je souhaite que mes lecteurs réalisent bien l’ampleur du problème : dans les pays développés, la proportion de jeunes hommes qui ne suivent pas d’études, ne travaillent pas et ne sont pas à la recherche d’un emploi ne cesse d’augmenter depuis des décennies. Dans des pays comme le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et le Canada, il y a maintenant plus de jeunes hommes que de jeunes femmes en dehors de l’économie pour la première fois dans l’histoire. Ceci ne peut que mal se terminer, dans la mesure ou depuis la nuit des temps – justement ! – ce sont les hommes qui sont les pourvoyeurs, et non les femmes. Renverser ainsi les rôles sexuels à grande échelle ne peut conduire qu’à une chose : une « révolution sexuelle », c’est-à-dire un changement brutal des conditions dans lesquels les hommes et les femmes interagissent dans le domaine sentimental, sexuel et amoureux.

Et pire encore, au-delà de la stabilité des relations (qui n’est d’ailleurs déjà pas exceptionnelle dans les années 2020 du fait de la prévalence du « triptyque de la mort » Tinder – Onlyfans – Instagram) c’est la stabilité de la société toute entière qui est gravement menacée. En effet, non seulement la création des relations elle-même sera affectée, car un nombre croissant de femmes diplômées devront faire face à une pénurie de partenaires viables sur le plan socio-économique, et ont moins besoin que jamais de s’associer à un homme pour obtenir un soutien financier, mais en plus, avec des trajectoires socio-économiques qui prennent des directions différentes, une minorité croissante de jeunes hommes et de jeunes femmes n’arriveront tout simplement plus à se comprendre.
En général, le soutien des jeunes hommes aux partis populistes de droite & d’extrême-droite est en hausse parmi ceux qui n’ont ni emploi ni diplôme (ce qui n’est pas pour me déplaire). Mais au-delà de ce constat, une société qui dispose d’un trop grand nombre de jeunes hommes qui sont « hors-cadre », c’est-à-dire qui ne font pas d’études, qui n’ont pas de job et qui n’en cherche pas un, et qui, donc, gagnent peu ou pas d’argent, augmente l’instabilité politique d’une société.
Face à ces tendances de fond, je ne peux qu’encourager tous mes lecteurs à perfectionner au maximum leurs avantages comparatifs afin de tirer le meilleur parti du marché sexuel des années 2030 : dans l’idéal, faites des études « sexy » ET qui rapportent une bonne situation sociale, financière et professionnelle. Si vous ne faites pas d’études « sexy », faites en sorte au moins d’avoir un bon emploi et éventuellement, de mener une deuxième activité à temps partiel en freelance ou « à côté » afin d’avoir de bons revenus. Mais en dépit de tout cela, vous pouvez quand même y arriver même si vous n’avez pas fait d’études ou que vous n’avez pas un emploi très bien payé : n’oubliez jamais que ce qui concerne le « MS » (c’est-à-dire le « money » et le « Status ») ne sont que des éléments parmi d’autres dans votre boite à outils. Le plus important reste « F », « G » et « L », c’est-à-dire « Face », « Game » et « Looks ». Et parmi ces trois facteurs, il n’y en a qu’un que vous devez maitriser dans tous les cas de figure : le « Game », c’est-à-dire l’ensemble des techniques de séduction et autres concepts « Red Pill ». Tant que vous avez des connaissances Red Pill, vous vous en sortirez.