Dissolution de l’assemblée nationale et hystérie féminine : la politique comme manifestation de tendances sexuelles spécifiques. 

Il est assez difficile de ne pas parler de politique en ce moment, en particulier depuis les résultats des élections européennes et depuis la dissolution de l’assemblée nationale par Emmanuel Macron. A l’extrême-gauche, à l’extrême-centre et à l’extrême-droite, on ne parle plus que de ça.  

J’essaie donc tant bien que mal de ne pas me mêler de politique politicienne et de rester focus sur mon sujet – les relations hommes-femmes – mais je souhaite quand même aborder dans cet article quelques aspects politiques. Mais rassurez-vous, je n’aborderai que les questions qui sont connexes à la Pilule Rouge. 

J’avais déjà traduit un précédent article qui parlait d’une tendance de fond par laquelle les femmes manifestaient une tendance vers la gauche, tandis que les hommes manifestaient une tendance vers la droite. 

Si vous suivez de prêt la politique, vous réalisez rapidement qu’une fois que les femmes entrent en politique, l’opposition gauche-droite devient de plus en plus une opposition « homme-femme », une sorte de « guerre politique des sexes », dans laquelle, donc, les femmes penchant plus à gauche et les hommes plus à droite.  Quelles que soient les valeurs et les idées défendues par les droitardés et les gauchiasses dans le passé, ces idées sont de plus en plus « marquées », « influencées » ou « teintées » par le prisme de la question sexuelle, qui vient se surajouter aux questions économico-sociales. Autrement dit, les femmes ont une tendance à ramener toute question politique à une question féminine. C’est l’un des effets du solipsisme féminin. Une femme pense d’abord : « comment cela m’affecte, moi ? ». Ainsi, lorsqu’il est question de politique, une femme pensera naturellement : « comment cette idée/valeur/réforme politique m’affecte, moi ? ». Lorsque les femmes entrent en politique ou devienne militantes, c’est toujours pour servir leurs intérêts spécifiques de femmes, et non leurs intérêts de citoyen « abstrait » et « asexué », si je puis le dire ainsi. Là où un homme est capable de se faire une idée sur une question politique même s’il n’est pas directement concerné, une femme pensera d’abord à elle, puis, ensuite, à l’aspect « global » ou « abstrait » de la question. Vous ne me croyez pas ? Eh bien allez voir sur Twitter : il y a des femmes qui ont déclaré qu’elles voteraient pour le « nouveau front populaire » simplement parce que les gauchistes ont promis… de rendre gratuit les tampons hygiénique… (Oui… cela situe d’emblée le « niveau » de réflexion de certaines femmes). En d’autres termes, la politique est la continuité de la guerre des sexes.

La présence massive de femmes dans l’espace politique change également la façon dont la politique se fait concrètement, la façon dont les idées sont présentées, la façon dont les candidats s’expriment, la façon dont les idées sont véhiculées, la façon dont les citoyens réagissent, et surtout, la façon dont les gens débattent entre eux. En Iran, en Russie et en Chine, la politique se fait de manière masculine. Aux Etats-Unis, en Europe et surtout en France (LE pays des petites féministes chiantes), la politique se fait de manière féminine. 

Ainsi, au niveau national comme au niveau international, la réalité des différences physiques, biologiques et psychologiques entre les hommes et les femmes ne peut jamais être ignorée et se manifeste dans le comportement réel : au plus profond de l’inconscient, les différences entre les hommes et les femmes influencent leurs comportements, en politique comme dans les autres domaines de l’existence. 

Prenons l’exemple de la gauche et de l’extrême-gauche française, véritable nid de féministes hystériques : les femmes de gauche et d’extrême-gauche soutiennent totalement l’État-providence – le « Big Daddy Government ». L’idée est simple : faire de l’État une institution dont le rôle est de financer leur mode de vie (« minimum sociaux », « redistribution », « loyers modérés », « hausse du SMIC », etc…) ainsi que leur choix intimes (financement par de l’argent public des moyens de contraceptions, « droit à l’avortement », etc…). Pour une femme de gauche, il n’y a pas de doute : le but d’un État, c’est de payer leur train de vie. En outre, les femmes de gauche sont également favorables à l’immigration, même si cela doit provoquer de graves changements démographiques. Les taux de natalité sont également faibles (parce que ces femmes attendent les extrêmes limites pour faire un enfant, le plus tard possible, après s’être « amusées »), de sorte que l’âge moyen de la population ne cesse d’augmenter. Avec plus de personnes âgées à prendre en charge, l’aide sociale devient encore plus importante, et elle devient une sorte de rétroaction négative. Toujours plus de dépenses sociales et de dépenses pour les retraites géantes des boomers, de dépendance aux fonds publics, et donc toujours plus d’impôts, et donc toujours plus de fonctionnaires, donc plus d’État, et ainsi de suite, jusqu’à ce que plus aucun espace politique ne soit libre : tout doit être contrôlé. Le besoin de sécurité des femmes n’ayant pas de limites, elles suivent toujours naturellement une tendance à la sécurité, et donc, à la présence de l’État. Or, plus un État est fort, moins les hommes sont libres, et réciproquement. Que se passe-t-il, lorsqu’une société est à ce point imprégnée de féminisation de ces processus politiques ? Une tendance à vouloir sécuriser, materner, contrôler, jusqu’à l’étouffement. 

La question que nous devons nous poser est la suivante : peut-on expliquer rationnellement cette tendance des femmes à devenir des gauchistes ? 

Dans la plupart des pays développés, les femmes ont progressivement comblé l’écart avec les hommes sur plusieurs fronts. Les femmes obtiennent désormais autant (voir plus) de diplômes que les hommes. Les revenus des femmes rivalisent (ou dépassent) ceux des hommes. Ces écarts s’étant réduits, on aurait pu s’attendre à ce que les hommes et les femmes se ressemblent davantage sur d’autres plans, notamment sur le plan des valeurs culturelles et de la politique. Or, c’est justement l’inverse qui se produit.

C’est particulièrement vrai en ce qui concerne l’orientation politique. Plusieurs sondages récents ont mis en évidence une polarisation croissante entre les sexes sur diverses questions politiques. Depuis environ les années 2010, les femmes de moins de 30 ans sont de plus en plus à gauche chaque année, tandis que les jeunes hommes ont des opinions politiques relativement stables, voir penchent vers la droite. 

On observe partout une nouvelle fracture entre les hommes et les femmes, et pour le coup – je le dis clairement – ce sont les femmes qui en sont responsables, car ce sont elles qui ont viré à gauche par rapport aux hommes, qui eux, restent globalement stables (voir cet article dans le Financial Times). Le célèbre mouvement #MeToo représente un bon exemple de ce phénomène. 

Alors, comment expliquer ça concrètement ? Les sociétés plus riches, plus égalitaires sur le plan politique et où les femmes sont plus présentes sur le marché du travail affichent des différences personnelles, sociales et politiques plus marquées entre les hommes et les femmes. En d’autres termes, plus le pays est riche et égalitaire, plus les différences entre les hommes et les femmes sont importantes

Cette tendance n’existe pas seulement en ce qui concerne l’idéologie politique, mais aussi pour des éléments plus « quotidiens », tels que les intérêts intellectuels et les hobby, l’agression physique, l’estime de soi, l’intérêt pour les relations sexuelles occasionnelles et les traits de personnalité tels que l’extraversion. Dans toutes ces catégories, les différences sont les plus marquées dans les sociétés qui sont allées le plus loin dans leurs efforts pour traiter les femmes et les hommes de la même manière.

Bien entendu, tous ces attributs se chevauchent – l’agressivité, par exemple, est un trait de caractère que les femmes et les hommes peuvent manifester. Mais il y a moins de chevauchement – et donc plus de différences – dans les sociétés plus égalitaires. En Chine, qui obtient de mauvais résultats en matière de parité entre les sexes, le chevauchement entre les hommes et les femmes pour des traits de personnalité tels que l’extraversion et l’ouverture à l’expérience est en fait très élevé (84 %). Aux Pays-Bas, qui comptent parmi les sociétés les plus égalitaires, le chevauchement n’est que de 61 % (source).

Par ailleurs, une étude portant sur 67 pays (source) a révélé que, bien que les femmes aient généralement tendance à avoir des opinions morales plus strictes, les différences de verdicts entre les sexes dans des scénarios judiciaires hypothétiques sont plus importantes dans les sociétés plus riches et plus égalitaires. Plus précisément, les femmes considèrent les fautes professionnelles plus négativement que les hommes dans la plupart des pays, mais cette différence de jugement est plus importante dans les pays plus riches et plus égalitaires.

Cet écart entre les sexes a également été constaté pour des différences physiques telles que la taille, l’IMC, l’obésité et la tension artérielle. Dans toutes les sociétés, les hommes ont tendance à être plus grands, plus lourds et à avoir une tension artérielle plus élevée que les femmes. Mais dans les sociétés riches et relativement égalitaires, les différences entre les sexes sont particulièrement importantes (source).

Ce phénomène, qui est très connu et qui se nomme le « gender equality paradox », pourrait également contribuer à expliquer pourquoi l’écart entre les sexes en matière d’orientation politique s’est creusé chez les jeunes. Une explication naturelle est que les jeunes femmes dépassent les hommes dans l’enseignement supérieur, les hommes ne représentant plus qu’une minorité des étudiants. Il faut ajouter à cela le fait que, de nos jours, et depuis des décennies, les universités sont des immenses repères de gauchistes. Nous avons totalement abandonné le monde universitaire à la gauche, et cela à des conséquences. 

Le paradoxe de l’égalité des sexes peut s’expliquer de diverses manières, mais l’une des idées dominantes est que lorsque les sociétés deviennent relativement plus prospères et plus égalitaires, les gens expriment plus pleinement leurs traits et préférences sous-jacents (et donc, aussi, leurs tendances comportementales sexuelles). 

Bien entendu, la culture joue un rôle dans l’explication des différences entre les sexes, mais pas de la manière dont la plupart des normies le pensent.

Dans les sociétés moins riches et moins égalitaires, les différences de traits physiques entre les hommes et les femmes s’estompent en raison de la pénurie, c’est-à-dire que le manque de nourriture et d’autres ressources ralentit la croissance, en particulier chez les hommes, ce qui réduit les disparités physiques. En outre, les différences entre les sexes au niveau des traits psychologiques se réduisent en réponse à des attentes sociales plus rigides.

Dans les pays les plus égalitaires du monde, ce n’est pas une socialisation sexiste brutale par les parents et les médias, des attentes sociétales strictes ou des forces institutionnelles qui creusent les différences entre les hommes et les femmes. En l’absence de pauvreté extrême et d’attentes sociales strictes, les gens sont en mesure d’exprimer leurs attributs et préférences intrinsèques. De là vient le phénomène de la « gauchisation des femmes » que j’évoquais en début d’article : les femmes cherchent à assouvir leur besoin hypergamique de sécurité, et donc elles veulent « plus d’État », soit plus de dépenses sociales, plus de protection, plus de sécurité, etc…

Plus les gens sont libres et plus ils sont traités équitablement, plus les différences sexuelles ont tendance à se creuser plutôt qu’à se réduire. Il ne faut donc pas s’étonner que les hommes et les femmes de la génération Z divergent davantage sur le plan politique que les générations précédentes.

A nous de ne pas abandonner nos petites zoomeuses aux mains (sales) de l’extrême-gauche. Personnellement, je ne souhaite pas qu’une génération entière de femmes deviennent des féministes névrosées, casse-couilles et revendicatrices. Une fois de plus, la « question sexuelle » et les problématiques liées à l’état moderne du marché sexuel ne doivent pas être ignorées. Car si nous ignorons ce problème maintenant, tel qu’il se pose chez les jeunes femmes, ce sont les jeunes hommes qui en paieront le prix dans quelques années.