Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 17.11.
Younger et al. (2010) ont mené une étude sur 15 étudiants (8 femmes et 7 hommes, âgés de 19 à 21 ans) dans les 9 premiers mois d’une relation amoureuse, qui se décrivaient comme « intensément amoureux ». Chaque participant devait fournir des photos de son partenaire romantique et d’une « connaissance de long terme » du même niveau d’attractivité que son partenaire romantique.
Les participants ont été invités à placer leurs mains sur un bloc chauffant dont la température augmentait progressivement jusqu’à ce que les participants atteignent la limite de la douleur subjective (évaluée sur une échelle de 1 à 10) qu’ils pouvaient supporter. Les participants ont été soumis à trois conditions : regarder une photo de leur connaissance, regarder une photo de leur partenaire romantique ou effectuer une tâche d’association de mots en guise de contrôle.
Il s’est avéré que les participants pouvaient supporter une douleur significativement plus importante lorsqu’on leur demandait de se concentrer sur la photo de leur partenaire romantique, et pendant la tâche d’association de mots. La chaleur a également été jugée subjectivement moins intense lorsque les participants se concentraient sur leur partenaire romantique. Ce n’est que lorsqu’ils se concentraient sur leur partenaire romantique que les systèmes de récompense du cerveau étaient activés (comme mesuré par IRM).
Source :
Younger J, Aron A, Parke S, Chatterjee N, Mackey S. 2010. Viewing Pictures of a Romantic Partner Reduces Experimental Pain: Involvement of Neural Reward Systems. PLoS ONE. 5(10): e13309. (Source)