L’attractivité détermine la perception de la culpabilité ou de l’innocence dans les cas de harcèlement sexuel.

Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 16.4.

Une simulation d’affaire judiciaire a été réalisée en utilisant 324 étudiants comme jurés fictifs. L’affaire concernait un plaignant accusant un défendeur de harcèlement sexuel sur le lieu de travail. L’attrait physique des parties a été manipulé et modifié et les jurés fictifs ont été invités à décider de la culpabilité du défendeur.

Les chercheurs ont constaté que l’attrait du plaignant et du défendeur influençait de manière significative la décision de culpabilité ou d’innocence. En particulier ; il s’avère que les jurés étaient presque deux fois plus susceptibles de se prononcer en faveur du plaignant lorsque celui-ci était séduisant, et ils étaient également plus certains de la culpabilité de l’accusé. Les jurés féminins étaient particulièrement plus enclines à rendre un verdict de culpabilité lorsque le plaignant était séduisant et le défendeur peu attirant.

Source.

Wuensch KL, Moore CH. 2004. Effects of physical attractiveness on evaluations of a male employee’s allegation of sexual harassment by his female employer. J Soc Psychol. 144(2): 207-17. (Source).