Attention ! Cet article fait partie du projet « Clown World ». Vous consultez la section 1.3.1.
Le bien-pensant est quelqu’un qui s’efforce de donner l’impression de faire ce qu’il faut, mais qui n’a pas l’intelligence nécessaire pour discerner ce qu’est la bonne chose. Il n’est pas assez intelligent pour faire de la philosophie, ni pour comprendre le monde matériel et extrapoler à partir de là, et il n’a pas de sens moral naturel. Les bien-pensants doivent donc s’inspirer du monde social.
Le processus consistant à déterminer le bien et le mal en observant le monde social est parsemé d’erreurs et il faut des décennies pour arriver à penser correctement ce qui est bien et ce qui est mal. Ainsi, le bien-pensant apprend à distinguer le bien du mal en fonction de ce que disent les « autorités ». Les parents, le gouvernement, l’église, le patron, peu importe – les autorités ont toujours raison.
La grande faiblesse de cette approche, bien sûr, est que le monde social peut facilement être manipulé par des acteurs malveillants. La plupart des personnes à peine plus âgées que les enfants comprennent qu’il existe de nombreuses personnes malveillantes et qu’il est courant que ces personnes malveillantes recherchent le pouvoir dans des institutions qui leur confèrent une autorité sur les autres.
Dès l’âge de 15 ans, les personnes normales ont compris que les hiérarchies de pouvoir attirent les personnes malveillantes et qu’il n’est donc pas sage de faire confiance aux policiers, aux politiciens, aux psychiatres ou aux médias. Ces personnes normales se méfient naturellement de toute personne qui semble motivée à exercer un contrôle sur d’autres personnes.
Le bien-pensant ne comprend jamais cela. Il continuera à répéter aveuglément ce que disent ces figures d’autorité comme s’il s’agissait de la parole de Dieu. Pour lui, les hiérarchies de domination sociale ne peuvent être escaladées que par la compétence, et les gens ne peuvent devenir des autorités que s’ils sont meilleurs que les autres. Cette naïveté enfantine permet à toutes sortes d’acteurs malveillants d’obtenir le soutien des bien-pensants.
Ces acteurs malveillants exploitent la nature moutonnière du bien-pensant pour l’amener à soutenir des politiques qui sont dans l’intérêt de ces acteurs malveillants, mais pas dans l’intérêt du bien-pensant lui-même. L’immigration de masse en est le principal exemple. En tant que tel, le bien-pensant peut être conduit à sa perte, par la disparition de son propre peuple, car bien évidemment, il est préférable d’accepter de se faire envahir par des migrants plutôt que de passer pour un RACISTE.
Le gros problème, c’est que les bien-pensants entraînent le reste d’entre nous dans leur chute. Leur soutien massif au statu quo et aux dirigeants établis de la société signifie que, pour provoquer un changement positif, il faut se battre contre la société elle-même. Le bien-pensant fait office de drone sans cervelle qui surveille le peuple, ce qui doit être surmonté si l’on veut vaincre le monde des clowns.
Le bien-pensant affaiblit également la société par sa peur des tabous. Il y a tellement de choses dont le bien-pensant s’interdit de parler que, parfois, parler avec lui donne l’impression de parler à un fondamentaliste religieux. Les thèmes de la race, de la religion, du sexe et des différences entre les sexes ne peuvent être abordés, et si ces sujets peuvent être évoqués, seules les opinions les plus consensuelles et les plus approuvées par le gouvernement peuvent être émises.
Tous ces tabous ont pour effet final de détruire la conversation et de rendre la communication plus difficile. En fin de compte, le bien-pensant est, malgré ses intentions, un destructeur de civilisation.
Bien que le bien-pensant se prenne pour un honnête citoyen qui ne ferait de mal à personne, il est capable de commettre n’importe quelle atrocité tout en pensant que, parce que le gouvernement l’approuve, il fait une bonne chose.
La psychologie du bien-pensant repose essentiellement sur la terreur d’être jugé, en particulier d’être jugé indigne. En effet, le bien-pensant n’a pas d’estime de soi. Comme ses pairs sont également pathétiques, le bien-pensant doit rechercher l’approbation des figures d’autorité. C’est pourquoi il est si désireux de les satisfaire.
Au fond, les bien-pensants sont d’énormes cucks égoïstes, si incroyablement faibles qu’ils se rallieront volontiers à n’importe quelle foule, aussi destructrice soit-elle, plutôt que de risquer la désapprobation sociale. Au fond d’eux-mêmes, ils savent qu’ils sont pathétiques, et c’est pourquoi ils en veulent à ceux qui ne le sont pas. Fondamentalement, la mentalité du bien-pensant est donc une morale d’esclave.
Dans la plupart des cas, les bien-pensant deviennent ce qu’ils sont parce qu’ils ont vécu une vie extrêmement protégée. Le bien-pensant typique n’a jamais voyagé en dehors de sa zone de confort, et encore moins parcouru le tiers-monde avec son sac à dos ou vécu dans des pays où il faut causer dans une autre langue. Il n’a jamais été mis au défi et reste donc un homme d’argile.
Ces bien-pensants suscitent beaucoup de haine parce que leur « moralisme moralisateur » donne envie de les frapper. Ces sentiments sont tout à fait justifiés, car c’est le bien-pensant qui normalise tous les abus gouvernementaux.