Les « plans culs » sont associés à moins de dépression chez les hommes et à plus de dépression chez les femmes.

Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 15.7.

Pour évaluer les effets différentiels des rapports sexuels occasionnels sur les hommes et les femmes, un échantillon de 404 étudiants de premier cycle d’une grande université publique du sud-est des États-Unis a été interrogé.

Les hommes ayant des relations sexuelles occasionnelles ont déclaré les taux de dépression les plus bas, tandis que les femmes ayant des relations sexuelles occasionnelles ont déclaré les taux de dépression les plus élevés. En outre, les taux de dépression augmentent chez les femmes en fonction du nombre de partenaires. Les femmes qui n’avaient eu qu’un seul partenaire au cours de l’année écoulée présentaient un taux de dépression de 15,1 %, tandis que les femmes qui avaient eu entre 16 et 28 partenaires au cours de l’année écoulée présentaient un taux de dépression de 45 %.

Les auteurs notent que les hommes et les femmes vivent différemment les rencontres sexuelles occasionnelles et que, pour les femmes, l’investissement émotionnel dans la rencontre tend à la rendre plus gratifiante.

Discussion :

À la lumière de ce que l’on sait de la compétition intrasexuelle féminine, notamment pour maintenir une réputation de chasteté et de loyauté (qualités nécessaires pour attirer un homme de grande valeur puisque les hommes accordent de l’importance à l’exclusivité sexuelle et à la certitude d’être père), il est concevable que l’évolution de la compétition intrasexuelle dans le « slut shaming » chez les femmes et les jeunes filles explique ce schéma.

Citations :

« Les symptômes dépressifs ont été associés à la pratique du sexe occasionnel différemment chez les hommes et les femmes ».

« Les hommes ayant eu des relations sexuelles occasionnelles ont signalé le moins de symptômes de dépression et les femmes ayant eu des relations sexuelles occasionnelles ont signalé le plus de symptômes dépressifs ».

« Chez les femmes, les symptômes de dépression augmentent avec le nombre de partenaires sexuels au cours de l’année écoulée. Les participantes qui avaient le plus grand nombre de partenaires présentaient les symptômes de pathologie dépressive les plus élevés ».

« Celles qui ont eu des relations sexuelles occasionnelles et qui regrettent d’avoir eu ces relations présentaient davantage de symptômes de dépression ».

« Pour les femmes, l’investissement émotionnel est beaucoup plus important, et les rapports sexuels sont souvent gratifiants dans des contextes qui commandent l’intimité et l’engagement émotionnel ».

Source : 

Welsh DP, Grello CM, Harper MS. 2006. No strings attached: the nature of casual sex in college students. J Sex Res. 43(3):255-67. (Source)