Découvrez mon interview pour le journal Suisse « La Liberté ».

Oh Vey ! Mes chers Goyims, vous ne devinerez jamais ce qu’il m’est arrivé récemment. J’ai été contacté au début du mois d’aout par une journaliste Suisse, qui souhaitait me poser quelques questions au sujet du masculinisme. Comme vous le savez, je suis un homme d’une extrême bonté, toujours prêt à sauver quelques âmes, et à parler d’un sujet qui me passionne. Mais comme je ne suis pas non plus complètement débile, et que je commence à connaître cette vile engeance que sont les journalistes, je vous propose – une fois de plus ! – de lire, dans un premier temps, l’article que le journal Suisse « la Liberté » me consacre ; puis de lire dans un second temps, l’interview dans sa totalité. Je vous laisse ensuite vous faire votre propre opinion, car contrairement à « La Liberté », qui porte très mal son nom, il existe une véritable LIBERTÉ D’EXPRESSION sur Les Trois Étendards. Bonne lecture les amis ! 

Dans la mesure où l’article original est réservé aux abonnés, vous trouverez-ci-après les captures d’écran de l’article en totalité. (Au passage, je leur mets un 20/20 pour la photo d’illustration. Je trouve ça très drôle).

Cet article vous a plu ? Était-il complet ? Nuancé ? Non ? Eh bien c’est peut-être parce que nos amis Suisse n’ont sélectionné que trois phrases de l’interview complète, que vous trouverez ci-après : 

En quoi consiste le masculinisme pour vous ?

Le masculinisme est une praxéologie qui se donne pour objet l’analyse de la condition masculine et des interactions hommes/femmes du point de vue béhavioriste et du point de vue de la psychologie évolutionniste. A l’opposé du féminisme, qui est une idéologie reposant sur un ensemble de croyances subjectives instaurant une vision du monde particulière, le masculinisme repose sur des fondements scientifiques et objectifs, et puise ses sources dans des domaines aussi varié que les sciences juridiques, les sciences économiques, les sciences sociales, la biologie, l’histoire, la philosophie, l’anthropologie, la psychologie, etc…

Il résulte de cela que le masculinisme consiste en l’étude des rapports hommes/femmes, en tant que système biologique naturel et évolutif, qui exploite et organise les stratégies sexuelles des deux sexes, pour alimenter sa propre croissance en un système social complexe. Autrement dit, notre corps est un système biologique composé de diverses cellules spécialisées travaillant en harmonie et synchronisées selon des cycles hormonaux qui régulent nos cycles de vie sexuelle et reproductive : de la naissance à la puberté et à l’adolescence, en passant par la maturité sexuelle, la fertilité, jusqu’au vieillissement et à la mort. En fonction de cet impératif biologique, les hommes et les femmes se lient entre eux pour former des groupes sociaux complexes, tels que la famille, les nations, et des civilisations entières, lesquelles coordonnent leur organisation par le biais de normes culturelles. En effet, notre vie intime, relationnelle, affective et sexuelle fait partie intégrante d’un processus universel plus large d’évolution et de création, dont les données peuvent être compilées et étudiées afin de parvenir à une compréhension unifiée de notre évolution personnelle, culturelle, civilisationnelle, et universelle.

Le masculinisme se développe depuis une vingtaine d’années environ et progresse peu à peu vers une vision holistique de la condition humaine dans laquelle de nombreuses connaissances pourront être synthétisées et utilisées pour mieux comprendre la nature de l’homme, et celle de la femme. Les masculinistes s’intéressent ainsi à des sujets aussi divers que l’impact de l’énergie solaire sur les hormones sexuelles, les origines sexuelles du conflit social, l’impact de la testostérone sur les tendances démographiques, et les stratégies sexuelles et reproductives des deux sexes.

Est-ce que vous vous considérez comme un « incel » ou ce terme a-t-il une connotation péjorative ?

Je ne suis pas un « Incel », et je considère que ce terme n’est aucunement péjoratif. L’insatisfaction romantique est l’un des plus grands problèmes modernes. Malgré ce qui est dit dans les médias mainstream, être un « incel » ne relève pas d’une adhésion à une idéologie ou à un mouvement social, c’est simplement un fait. Le sens réel du mot a été perdu. Le terme « incel » est de plus en plus utilisé comme une insulte, afin de disqualifier une personne qui tient des propos qui pourraient être perçus comme « sexiste » ou « haineux » à l’égard des femmes. L’utilisation du mot « incel » comme « insulte stratégique » et outil rhétorique est devenue une pratique courante chez les femmes. La connotation insultante du terme, telle qu’il est utilisé aujourd’hui, découle de tendances humaines et de réalités bien plus profondes et plus complexes.

Un homme qui n’a pas de relations sexuelles est toujours considéré comme un être pathétique. Sur cette base, le fait de n’avoir aucun succès sexuel ou reproductif est devenu un sujet de moquerie socialement acceptable. Toutefois, personne n’oserait dire la même chose aux femmes, alors même que de très nombreuses jeunes femmes occidentales sont grosses, moches, et inintéressantes. Personne n’ose dire la vérité : toute femme peu attractive attire de la sympathie (hypocrite, souvent), et l’on estime que c’est à cause de la « société », mais lorsqu’un homme rencontre des difficultés sentimentales, relationnelles, affectives ou sexuelle, c’est toujours de sa faute. Étonnant, non ? Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que ce sont souvent des jeunes hommes blancs, hétérosexuels, de classe moyenne ou inférieure qui souffrent de ces problèmes, alors tout le monde se permet de les insulter. Moi, j’ai décidé de les comprendre, de les défendre, et de les aider. 

Où et quand a pris racine votre engagement masculiniste ?

Jeune adolescent au début des années 2000, j’ai commencé à m’intéresser aux ouvrages traitant de séduction, car je souhaitais m’améliorer dans ce domaine. Au fil des ans, mes lectures (et mes expériences personnelles) m’ont poussées à étudier des sujets connexes : biologie, béhaviorisme, puis psychologie évolutionniste. Cela m’a permis de découvrir l’hypergamie féminine, les stratégies sexuelles duales antagonistes des deux sexes, le gynocentrisme, ou la loi de Briffault, pour ne citer que quelques thèmes. 

J’ai réalisé que les récents progrès biotechnologique des dernières décennies, liés notamment aux conditions de la reproduction humaine, ont conduit les sociétés occidentales à accorder une primauté de fait à l’hypergamie (qui est le nom de la stratégie sexuelle féminine). Cette primauté sociétale accordée à l’hypergamie a permis à son tour l’établissement d’un ordre social, économique et politique à prédominance féminine qui a conduit à une révolution sexuelle, puis sociétale, puis civilisationnelle. Le monde moderne est soumis à un changement anthropologique par lequel l’impulsion biologique féminine (l’hypergamie) devient l’impératif social « par défaut », qui s’est manifesté dans les sociétés occidentales sous la forme d’un conditionnement social (« l’émancipation féminine ») renforcé par une idéologie de gauche (le féminisme).

Or, le succès d’une stratégie sexuelle implique nécessairement l’échec de l’autre, de telle sorte qu’une société féminisée et/ou féministe est une société qui favorise l’impératif biologique de la femme au détriment de l’impératif biologique de l’homme. Le féminisme est l’expression idéologique de l’instinct féminin : supprimer toutes les contraintes naturelles pesant sur la sexualité féminine, et ajouter toutes les contraintes artificielles et sociétales possibles sur la sexualité masculine. 

Ainsi, lorsque j’ai réalisé que je vivais dans une société qui avait pour objet et pour effet de détruire les hommes, leurs droits et leurs libertés dans le domaine affectif, relationnel, sentimental et sexuel, j’ai décidé de les défendre ardemment et de devenir masculiniste. Un qualificatif que je revendique ouvertement. 

Pourquoi cet activisme sur Internet ?

Je suis un homme blanc et je suis très fier d’appartenir à la Civilisation Européenne, et je souhaite rappeler à l’ensemble des hommes européens leur héritage et leur destin. Je m’explique : de nombreuses études anthropologiques des tribus primitives et les découvertes de statues comme la Vénus de Willendorf montrent que l’Europe était jadis matriarcale. Cette culture matriarcale était matrilinéaire, sédentaire, égalitaire et pacifique. Cela contrastait fortement avec la culture proto-indo-européenne ultérieure, patriarcale et orientée vers la guerre, qui allait remplacer l’ancienne déesse mère par un nouveau dieu masculin de la guerre. Contrairement à ce que l’on pense en premier lieu, une structure matriarcale ne conduit pas à une société libre. En réalité, la tâche d’une civilisation matriarcale consiste à dégrader et à « apprivoiser » la pulsion des jeunes hommes. Le problème social, dans les tribus primitives comme dans la plupart des sociétés féministes modernes, est le suivant :  comment briser les jeunes hommes, leur instinct sexuel, de toutes les manières, pour le bien de la « tribu » ? J’affirme que le remplacement de l’ancienne structure matriarcale par la structure patriarcale a libéré l’élan des jeunes hommes et nous a fait atteindre des formes supérieures d’idéaux et de société. Parmi les grandes cultures eurasiennes passées et présentes qui ont adopté des formes strictes de patriarcat, on trouve les Indo-Aryens, les Perses, les Chinois, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Turcs et les Russes. Le patriarcat est la seule forme structurelle de hiérarchie suffisamment forte pour soutenir la Civilisation à tous les niveaux (social, culturel, politique, etc.). Il n’existe pas de Civilisations là où il n’y a pas de Patriarcat. 

En quelques générations seulement, les peuples de l’Occident ont été témoins des effets néfastes des luttes féministes anti-patriarcales, à savoir la féminisation forcée, dans pratiquement tous les aspects de leur existence collective. Dans l’éducation, la politique, les affaires, la culture, l’art, et l’armée. Sur tous les fronts, les hommes occidentaux sont transformés en « accusés d’office », au point qu’ils doivent continuellement se sentir coupables et s’excuser d’être des hommes. Moi, je ne m’excuse pas. 

Il va sans dire que la féminisation que j’évoque a infligé un énorme préjudice mental, émotionnel et culturel à l’ensemble de la population occidentale – tant aux hommes qu’aux femmes, d’ailleurs. Le féminisme nous ramène à l’ancienne structure matriarcale des temps anciens. Les jeunes hommes doivent être apprivoisés, leurs pulsions naturelles régulées, et les idéaux qui définissaient autrefois la civilisation européenne sont dégradés et diminués. Tout cela donne des hommes efféminés, faibles, émotionnels et tyranniques. Face à cela, les masculinistes exhortent tous les hommes à préserver l’étincelle de vitalité, de liberté et d’énergie qui risque de plus en plus de s’éteindre dans notre société moderne. 

Raffaello Bellino est-il un pseudonyme ?

Il ne s’agit pas d’un pseudonyme. 

Êtes-vous établi en France ?

Je voyage beaucoup, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’Espace Schengen, et il m’arrive de résider en France.

Combien de visites comptabilisez-vous chaque mois sur votre blog ?

En moyenne, je reçois 5 000 visiteurs par mois. 

Que pensent les femmes de votre entourage de votre activité en ligne ?

Les femmes de mon entourage, de même que les femmes qui me contactent après avoir lu l’une de mes publications masculinistes, me tiennent toutes le même discours : « Je suis d’accord avec toi, mais je ne l’avouerai jamais publiquement ». Ces encouragements me poussent à continuer. 

Que faites-vous dans la vie ?

Je ne souhaite pas communiquer sur ma profession. 

Vous tenez des propos particulièrement virulents à l’encontre des femmes sur votre blog. Est-ce que vous forcez le trait ? Osez-vous parler ainsi aux femmes lorsque vous vous retrouvez face à face ? 

Comprenez que je m’adresse à un public quasi exclusivement masculin. N’en déplaise aux femmes, il existe des sujets qui concernent uniquement les hommes, conçus par et pour les hommes, et qui doivent être traités spécifiquement entre hommes. Il faut comprendre que, dans les espaces entièrement masculins, la communication ne s’opère pas de la même manière qu’en milieu « mixte » : entre eux, les hommes peuvent communiquer de manière directe et rationnelle, et s’affranchir de certaines conventions sociales, telles que le « politiquement correct » (qui est d’ailleurs un puissant outil de contrôle social féminin). Mais pour répondre à votre question, sachez tout de même qu’il m’arrive souvent de forcer le trait et d’écrire des propos exagérés par pur plaisir stylistique. Considérez cela comme un exutoire littéraire presque vital, car vivre dans la société française, qui est au bord de l’effondrement civilisationnel total, est extrêmement pesant : tout contact social ou professionnel est lourd de non-dit, d’agressivité, de violence, d’interdits et de tabou. 

Après lecture de quelques-uns de vos articles, j’observe que vous avez une vision très stéréotypée des hommes et des femmes. Autrement dit, mettez-vous toutes les femmes dans le même panier ?

Chaque femme est profondément convaincue d’être absolument unique. Et sur bien des aspects, elles le sont effectivement. Toutefois, il existe également de très nombreux domaines de l’existence dans lesquels les femmes sont particulièrement semblables, au point d’être d’une prévisibilité déconcertante, presque purement mécanique. Je comprends qu’il n’est pas facile – pour les femmes qui découvrent la praxéologie masculiniste – de réaliser que non seulement elles ne sont pas aussi uniques, mais qu’elles sont mêmes bien plus banales qu’elles se l’imaginent. C’est peut-être la découverte scientifique masculiniste qui est la plus dangereuse, la plus terrible, et la plus horrible de toutes : il n’y a pas de « mystère féminin ». En réalité, un homme peut comprendre les femmes, et la nature de la féminité est presque… décevante, car de nombreux comportements sociaux féminins peuvent s’expliquer, notamment par l’hypergamie.

Selon vous, peut-on se comporter différemment de notre genre assigné à la naissance que ce qui est attendu par la société ?

Cette question n’a aucun sens : le genre n’est pas « assigné à la naissance » ! Vous naissez dans un corps d’homme, et vous êtes du genre masculin, ou bien vous naissez dans un corps de femme, et vous êtes du genre féminin. La masculinité, comme la féminité, est une réalité biologique avant d’être une réalité sociale. Je conçois que cette définition fortement biologisante peut décontenancer l’esprit moderne, habitué aux discours d’une certaine gauche selon lesquels ce sont les rapports sociaux qui définissent l’individu, et que c’est la société qui impose, organise et divise les personnes en « catégories » (homme/femme). Cette bouillie idéologique socioconstructiviste est une véritable négation de la nature humaine. Le comportement humain est essentiellement façonné par des adaptations psychobiologiques évolutives, et non par la « société ». Cette idée selon laquelle « l’esprit n’a pas de traits innés » est fausse : le fait de venir au monde dans un corps d’homme ou dans un corps de femme est un fait déterminant. Les petits garçons et les petites filles sont déjà des hommes et des femmes, et pensent et se comportent comme tels, avant même que les parents, ou la société, ne les socialise et les éduque.

Quelles sont les dérives majeures de la société actuelle selon vous ?

Les rapports hommes/femmes se dégradent de plus en plus, et cela m’inquiète. Contrairement à ce que l’on pourrait penser du masculinisme aux premiers abords, nous tenons un discours d’une simplicité suprême : les hommes et les femmes vivent mieux ensemble que séparément. Alors que les féministes cherchent à éloigner les femmes des hommes, nous souhaitons opérer un rapprochement et une collaboration sur des bases biologiques et non idéologiques. La division sexuelle du travail a permis à l’humanité de devenir l’espèce dominante de cette planète, c’est notre avantage évolutif et notre plus grand accomplissement. Continuons sur cette voie. Dans ma vision radicale et masculiniste, l’humanité retournerait vers cet âge disparu dans lequel les hommes et les femmes agissaient conformément à leur destin biologique et civilisationnel. La « vraie liberté » réside dans la soumission aux hiérarchies biologiques. Nous ne pouvons dominer la nature qu’en se conformant à ses lois.