Une gonzesse lesbiano-féministe tente laborieusement d’écrire un « livre » qui donne immédiatement envie d’interdire aux femmes de savoir lire et écrire. 

Quel est l’horrible FILS DE PUTE qui a cru, un beau matin, que ce serait une bonne idée d’apprendre aux femmes à lire et à écrire ? Observons ce que ça donne, pour nous faire une idée de la catastrophe absolue que cela donne, quand une femme se met à « écrire » (j’ai mis le verbe « écrire » entre guillemet, car j’ai du respect pour ce verbe que je tiens en très haute estime, mais le terme approprié serait plutôt « gribouiller »). 

On commence tout de suite par le prologue : 

« Un jour, je n’ai plus pu », ça donne le ton. « L’écrivaine » va nous parler d’un sujet qu’elle adore : elle-même. Moi, moi, moi. Moi, je. Je. JE. Moi. MOI. MOUAAAAHH ! Le seul sujet qu’une femme maitrise, c’est son Ego. Feuillez n’importe quel livre écrit par une féministe (et il y en a des centaines), ça ne tourne autour que d’une chose : leur petite personne. Le petit « moi », le nombril du monde, avec ses humeurs, ses émotions, ses problèmes. 

Et nous avons à peine franchi péniblement les premières lignes que, déjà, l’ambiance est là : c’est DÉPRIMANT. « Le dégoût, d’abord ponctuel, a pris place insidieusement, jusqu’à m’envahir complètement ». (Tu m’étonnes ma poule ! Si j’étais toi, je sentirais aussi un profond dégoût d’être ce que je suis). Observez le champ lexical : « épuisement psychique », « burn-out », « perte de sens »… ça doit être un tel cauchemar d’être elle… Elle vient de me foutre le cafard alors que j’en suis à peine au premier paragraphe… 

Ah oui, et dès le deuxième paragraphe. Je répète : dès le DEUXIÈME paragraphe, on entre dans le cœur du sujet : le SEXE. Parce que oui, de quoi parle une féministe lorsqu’elle décide de gâcher du papier ? Du trou entre ses cuisses. « J’ai pensé à ces innombrables rapports (…) », « à toutes le fois où je n’avais pas joui », « à toutes ces nuits où j’avais simulé (…) », « à tous ces coïts (…) ». Ouh là là mais comme c’est original ! Une féministe qui parle de sa vie sexuelle ! Mais dites-moi les amis ! C’est une grande première ! C’est un livre unique dans l’histoire de la littérature moderne ! Une féministe qui parle de sexe ! à la première personne ! Style autobiographique bas-de-gamme ! Mais bordel personne n’y avais pensé avant ! On tiens le livre de l’année 2023, c’est moi qui vous le dit ! Et je suis un grand amateur de très grande littérature ! Ccomprenez donc. C’est tellement passionnant comme sujet : lire une connasse qui parle de sa chatte et de sa vie sexuelle sur des pages et des pages et des pages et des pages et des… C’est ultra innovant ! Du jamais vu. On parlera encore de ce livre dans 5 siècles. Des thèses et des contre-thèses seront écrites sur ce livre, qui provoquera des débats littéraires comme on n’en a encore jamais vu. 

« L’autrice » nous gratifie de très puissantes réflexions à la page 38 : 

« Je ne suis pas mal baisée parce que je suis féministe, c’est absolument l’inverse : je suis féministe parce que je suis mal baisée ». Autrement dit, « l’écrivaine » nous livre là une vérité qui frôle le sublime : elle avoue qu’elle nous casse les bonbons parce qu’elle s’est tapée des losers toute sa vie. Eh bien évidemment, si elle s’est tapée des losers toute sa vie, ce n’est absolument pas parce qu’elle est elle-même une sombre idiote qui fais les mauvais choix. PAS DU TOUT MONSIEUR. Si elle a été mal baisée toute sa vie et qu’elle est devenue féministe, c’est la faute de tous les mecs ! Eh oui ! Bandes de petits malins ! Vous étiez en train de croire qu’à partir de ce constat, « l’autrice » aurait tiré les conséquences logiques de son mal-être sexuel et qu’elle se serait mise à… prendre ses RESPONSABILITÉS ? Bah non. Évidemment. Elle était mal baisée, donc elle devenue féministe afin de rejeter la faute sur « la société », parce que c’est plus facile que de se poser la question qui fâche : « et si c’était moi, le problème ? ». Le problème, c’est vous, les hommes. De toute évidence. Vous êtes coupables. Je dirai même que vous êtes un peu facho, un peu nazi sur les bords… M’étonnerai pas que vous soyez d’extrême-droite aussi… 

Notez la blague à mi-page : « (…) je n’ai pas eu beaucoup de partenaires dans ma vie. Une quinzaine, pas plus ». Mais oui bien sûr. Je n’y crois pas un seul instant. Pour écrire comme une vieille salope sur le retour qui n’arrive pas à écrire sur autre chose que sa putain de frustration sexuelle, je dis qu’on est plutôt sur de la chaudasse de compétition formule Premium Gold VIP avec un bonus « au 100e partenaire, une partouze offerte ». Vous connaissez la règle. Je connais la règle. Tout le monde connaît la règle. Alors on va appliquer la règle : quand une femme donne le nombre de partenaires sexuels passés, il faut multiplier par trois ce nombre afin de se faire une meilleure idée de son passif sexuel. 15 x 3 : 45. Et elle « oublie » certainement un sacré nombre de coup d’un soir, parce qu’on sait comment sont les femmes. « Oui mais celui-là il ne comptait pas… parce que je sortais d’une rupture… parce que je ne l’aimais pas vraiment… parce que j’avais trop bu… parce que j’étais en vacances à l’étranger… ».

On passe sans transition à la page 45 pour changer un peu de sujet (nan j’déconne… c’est toujours le même sujet, mais en pire : son « vagin irrité ».

En gros, en vieillissant, les femmes subissent la ménopause. C’est pas super cool, certes, mais c’est la vie. « L’autrice » en profite quand même pour geindre parce que les hommes n’ont pas encore trouvé de solutions pour la ménopause, alors qu’ils ont trouvé une solution pour bander ». C’est là toute la ***MAGIE*** du féminisme. Face à la ménopause – et à ses conséquences sur la santé – les gonzesses avaient deux solutions : 

1 – TRAVAILLER à trouver des solutions aux problèmes de la ménopause (par exemple en faisant des études SCIENTIFIQUES). 

2 – Ne rien foutre, faire des « études de genre », et puis écrire un livre pour insulter les hommes – les salauds, putain – qui n’ont pas trouvé de solutions aux problèmes de la ménopause.

VOUS NE DEVINEREZ JAMAIS ce que l’autrice a choisi de faire ! Elle a choisi, avec un courage IMMENSE (et peu d’hommes sont capables d’une telle abnégation) de NE PAS CHERCHER de solutions aux problèmes de la ménopause, et d’écrire un livre féministe dans lequel elle parle de sa vie sexuelle ! Un tel courage, moi, ça me donne des frissons dans le dos… J’en ai presque une larme à l’œil, et l’émotion qui m’écrase un peu la poitrine… je veux dire… combattre le patriarcat en publiant un livre féministe que personne ne lira, au lieu de passer une vie dédiée à la science… Même les plus grand héros, les hommes les plus couillus, qui sont allés au front dans les tranchées en 14-18, n’ont pas un millième du courage de cette femme. Une belle leçon de féminisme. Les masculiniste sont – une fois de plus, hélas – au tapis, vaincus, humiliés, anéantis…

On termine tranquillement page 109, avec un sujet très sérieux. Le pénis. La queue. Les hommes et leurs foutus phallus. Leur putain d’asperge. Leur inique membre viril. L’organe fasciste par excellence. Le nazisme incarné dans la chair humaine : la BITE. 

Parce que, oui, il faut dire les termes : « (…) les hommes ont horreur des femmes qui se refusent à eux et qu’ils ne peuvent posséder ». Figurez-vous que « c’est la raison pour laquelle ils manifestent une haine viscérale à l’égard des lesbiennes et agressent les femmes qui portent un voile : elles affichent leur indisponibilité ». On arrive au sommet de ce livre, l’Everest de la littérature, le nec plus ultra de l’analyse fémino-centrée : « l’idée que leur bite ne leur soit d’aucune utilité dans certaines situations leur est intolérable ». 

Ah AH ! ça y est ! Voilà ! les hommes sont définitivement défaits, vaincu, K-O ! nous y sommes ! le féminisme a ENFIN trouvé l’explications des explications. Le secret des secrets. Le cœur ultime de la masculinisté. Les hommes souffrent parce que leur bite ! Parce que pénis ! Parce que zizi ! Une bien belle analyse. Mieux que ça : une analyse de femme. Comme notre « autrice » ne pense qu’au trou dont elle est pourvue, et comme toute femme est solipsiste, elle s’imagine (de bonne foi) que les hommes raisonnent et vivent de la même manière qu’elle. Ainsi, comme elle n’est pas foutue de penser à autre chose qu’au sexe (et en particulier, à son sexe), elle s’imagine que les hommes n’envisagent le monde qu’à travers le prisme de leurs braquemards…

Sauf que… Sauf que… Eh bien… j’ai une mauvaise nouvelle… Parce que, quand on y réfléchit un peu, et qu’on compare l’ensemble des livres écrits par des hommes, et l’ensemble des livres écrits par des femmes, cela donne à peu près ça :

Livres écrits par des femmesLivres écrits par des hommes
Ma chatte. 
Mon vagin. 
Mon clitoris.
Mon anus. 
Nouvelle.
Conte.
Mythe.
Légende.
Biographie / Autobiographie.
Chronique.
Apologue.
Journal.
Romans sentimentaux.
Roman de mœurs.
Roman d’apprentissage.
Roman d’anticipation ou de science-fiction.
Roman d’aventures.
Roman philosophique.
Roman picaresque.
Roman policier.
Roman historique.
Roman d’horreur.
Chanson.
Ballades.
Calligramme.
Élégie.
Épigramme.
Satire.
Épopée.
Ode.
Tragédie.
Comédie.
Farce.
Moralité.
Drame.
Proverbes.
Essais.
Fable.
Pamphlet.
Sermon.
Miscellanées.
Lettres.
Épitres.
Conte philosophique.
Encyclique.
Prêche.
Pensées.
Portrait.
Tribune.
Parabole.
Blagues.
Traductions.
Bandes-dessinées.
Dictons.
Paradoxes.
Fragments.
Emblèmes.
Énigmes.
Confessions.
Examens de conscience.
Tract. 
Manifeste.
Lettre ouverte.
Articles.
Littérature expérimentale.

« OUI MAIS LA BITE ! PINE ! POIREAU ! POPAUL ! SABRE ! TRIQUE ! ZIGOUIGOUI ! ZIZI ! BISTOUQUETTE ! QUÉQUETTE ! ZIGOUNETTE ! ».