Comment passer à côté de cette actualité fondamentale ? Marlène Schiappa fera le une de Playboy, le magazine américain fondé à Chicago en 1953 par Hugh Hefner, connu pour ses playmates et ses photographies érotiques. Avant de parler de cela, je ne peux m’empêcher de faire une précision d’ordre linguistique. Sachez qu’en tant qu’italien, je suis toujours très amusé d’entendre le nom de famille de Marlène.
En effet, au-delà des Alpes, « Schiappa » désigne une personne qui a ou dénote un manque de capacité ou d’habileté dans la profession ou le métier qu’elle exerce, dans un sport ou dans un jeu. (Source : dictionnaire Treccani). C’est une personne incapable d’exercer l’activité à laquelle elle se consacre. Vous pouvez dire par exemple : « sei proprio una schiappa a giocare a calcio ! » (« Tu es vraiment mauvais au football ! »).
Ainsi, il existe des femmes au nom prédestiné, comme notre Marlène nationale, qui fait honte successivement aux femmes, aux femmes françaises, et aux belles femmes françaises.
Mais il fût un temps – pas si lointain – où les couvertures de Playboy étaient quelque chose de cool et de sexy. Petit florilège.
J’aime bien cette couverture, juste parce qu’il y a Donald Trump, et que c’est cool.
Les trois étendards. 