Lorsqu’un homme crée une chaîne Youtube, il cherche à communiquer des idées, des concepts, des projets ou des expériences auprès d’un public. Lorsqu’une femme crée une chaîne Youtube, c’est, le plus souvent, pour recevoir de l’attention. Les deux ne sont pas incompatible, certes, mais il est normal de chercher à recevoir de l’attention en échange d’un travail unique, novateur, et original, alors qu’il est anormal de chercher à recevoir de l’attention en copiant de manière éhontée le travail fourni par quelqu’un d’autre. C’est ce que Thaïs d’Escufon, petite blondinette aussi ravissante que sotte, a réalisé ces derniers temps : copier le contenu produit par la sphère masculiniste, le diluer, puis le présenter sur sa chaîne Youtube.
Thaïs d’Escufon a ainsi publié récemment de nombreuses vidéos au sujet des relations hommes/femmes : « Hypergamie : le secret bien gardé des femmes », « Comprendre les femmes avec cette méthode inconnue », « L’arnaque du Polyamour », « Pourquoi ces hommes veulent bannir les femmes de leur vie », ou encore, « Pourquoi ces hommes sont condamnés à être malheureux ». Autant de sujet qui ont été brillamment traité par d’excellents esprits de l’androsphère et de la manosphère. A titre d’exemple, on peut citer – au titre de la France – le Youtubeur Mos Majorum, qui réalise des vidéos ORIGINALES, c’est-à-dire tirées de ses propres idées, de ses propres réflexions, de son propre raisonnement. Vous allez me dire, « on sait ce que le mot « original » veut dire, Raffaello, merci ! ». Oui, mais j’insiste sur la définition du mot « original », parce que je pense que Thaïs d’Escufon n’a pas bien compris le sens de ce terme. Je rappelle donc, à toutes fins utiles, que ce qui est original, c’est ce qui est fait de la main même de l’auteur, réalisé par l’artiste lui-même ; qui relève d’une création propre. Autrement dit, ce qui est original ne peut pas être, par définition, le fruit de l’imitation, de la copie, c’est-à-dire, en un mot, du plagiat.
Je relève rapidement, pour la forme uniquement, le caractère particulièrement putassier des titres de vidéos. On apprend en effet que l’hypergamie est le « secret bien gardé des femmes ». Un secret si bien gardé que l’androsphère en parle depuis plus de 20 ans, à tel point que l’hypergamie est en phase de passer dans la sphère normie, tant les vidéos, articles et podcast ont été nombreux sur le sujet. Mais à en croire Thaïs, c’est elle qui vous révèle l’étendu de ce secret au début de l’année 2023. Mais ce n’est rien à côté de cette autre vidéo intitulée « Comprendre les femmes avec cette méthode inconnue » : je rappelle que même les « coachs » en séduction les plus fourbes et les plus dépourvus de scrupules n’écrivent plus des titres pareils depuis l’époque de David Deangelo ! Même les masculinistes les plus versés dans l’art de la séduction, et qui peuvent se targuer d’un taux de réussite impressionnant, ne se pointent pas sur internet avec de tels messages d’accroche. Mais Thaïs est une femme, elle peut ainsi se permettre d’écrire des choses que les hommes ne peuvent pas écrire.
Sur la forme, vous relèverez avec amusement le caractère absolument narcissique des vignettes de ces vidéos :





Thaïs d’Escufon incarne littéralement le meme de la femme qui se met en avant DEVANT l’objet (ou le sujet) principal :

Je note toutefois, avec une petite pointe de respect pour le commencement d’effort intellectuel, que Thaïs d’Escufon a fait l’effort de s’approprier la terminologie Red Pill : on parle, dans ses vidéos, de « MGTOW », de « Cuck », « d’Incel » et de « Simp ». Bon point pour toi, Thaïs. Tu es un jolie perroquet, mais tu es aussi un perroquet bien dressé : tu sais répéter quelques mots, et même articuler quelques phrases.
Le constat est donc le suivant : Thaïs d’Escufon se contente de reprendre une partie du contenu masculiniste afin de le republier, et en principe, je devrai être le premier à m’en réjouir. Sauf que l’opération est particulièrement mal exécutée pour un certain nombre de raison. Il est absolument inacceptable de voler le travail de quelqu’un d’autre et de le présenter comme sien. Le plagiat est non seulement une violation des droits d’auteur, mais c’est également un manque de respect flagrant pour le travail et la créativité de l’auteur original ou des auteurs originaux, lorsqu’il s’agit d’un travail collectif et (parfois) anonyme, comme c’est le cas dans l’androsphère. En prenant le travail de quelqu’un d’autre, Thaïs d’Escufon a montré un manque total de respect pour les normes éthiques et les principes basiques de l’intégrité. Par ailleurs, en plagiant le travail effectué par d’autres personnes (principalement des hommes), Thaïs s’est également privée de l’opportunité de développer une pensée qui lui serait propre (ce qui implique qu’elle serait capable de développer une idée qui lui est propre, ce qu’elle n’a d’ailleurs pas encore démontré).
Thaïs d’Escufon passe donc par une phase de LARP masculiniste, dans le seul et unique but d’obtenir de l’attention, et le pire, c’est que cela fonctionne :

La quantité est une chose, mais la qualité en est une autre. Et je ne suis pas certain de penser que le public de Thaïs d’Escufon est composé d’hommes et de femmes qualitatives. Bien évidemment, c’est une phrase purement réthorique : le public de Thaïs est évidemment composé de Cuck certifiés Premium Gold V.I.P. :






La dignité masculine est totalement absente de la chaîne Youtube de Thaïs.
Le phénomène de l’e-girl qui se convertit ou (reconvertit) dans le contenu ciblé en direction des hommes n’est pas nouveau. De très nombreuses femmes cherchent à recevoir le plus d’attention possible pour le moins d’effort possible, et le fait de chercher à s’approprier un « marché de niche » est objectivement et stratégiquement une excellente méthode pour continuer à exister. Thaïs d’Escufon n’est pas la première à se recycler dans le plagiat de contenu Red Pill pour continuer à exister. D’autres femmes l’ont fait avant elle, et d’autres femmes le feront après elle. Le problème central réside encore et toujours dans le drame principal de ce genre d’histoire : la première victime, c’est le contenu lui-même.
En effet, alors que de nombreux esprits masculins fournissent collectivement un travail intellectuel énorme afin de mieux comprendre la nature humaine (masculine et féminine), ce travail est ensuite dilué, déformé, amoindri, par des petites e-girls temporaires qui cherchent à booster leur visibilité, dans le but certain d’obtenir un pic de dopamine supplémentaire, afin de ne pas avoir à faire face à la triste réalité : la plupart des e-girls qui se la jouent « tradwife » sur le net sont des SINKs (« Single Income No Kids »).
Ajoutez à cela tout le mal qu’elle peut faire aux hommes de France, en ajoutant un volet « pseudo-mascu » à son profil « identitaire ».
La plupart d’entre vous connaissent probablement d’autres youtubeuses féminines supposées « conservatrices », dans le style de Thaïs d’Escufon ou de Virginie Vota. Il y en a certainement beaucoup d’autres que je ne connais pas. Ces femmes ont en commun de se dire « conservatrices », « catholique » ou « identitaire ». Mais le sont-elles vraiment ?
Tout cela est en réalité très fourbe et cruel : ces femmes ciblent les hommes Beta en manque de sexe, d’affection et d’amour, qui ne manquent certainement pas sur cette planète. Ces femmes utilisent leur apparence pour attirer un public essentiellement masculin. Le contenu qu’elles produisent est au mieux un plagiat bas-de-gamme. À cet égard, elles sont semblables aux streameuses sur Twitch qui jouent à des jeux vidéo, mais qui laissent leurs seins à l’air en permanence. Ces filles s’en mettent plein les poches pendant quelques années. On observe le même effet avec les femmes conservatrices sur YouTube : elles échangent la jeunesse contre de l’argent.
Vous vous demandez peut-être où est le problème. Si c’est le cas, relisez la dernière phrase du paragraphe précédent. Permettez-moi de poser une question plus précise : une femme conservatrice ferait-elle ce que font ces femmes ? Il est probable que beaucoup d’entre vous ne connaissent même pas de femmes conservatrices dans la vie réelle parce qu’elles sont si rares, alors voici quelques indices concernant le comportement des VRAIES Trad-girls :
1) Elles sont peu actives sur les réseaux sociaux
2) Elles ne poursuivent pas de « carrière » médiatique.
3) Elles n’utilisent pas leur apparence pour gagner de l’argent (devoir à faire pour demain : vous allez copier cette phrase 100 fois dans votre cahier).
4) Elles veulent se mettrent en couple rapidement
5) Elles n’ont pas de mœurs légères.
Je pourrais allonger cette liste à volonté. Mais travaillons avec ces quelques éléments et voyons comment notre Youtubeuse se situe par rapport à un ou deux de ces points.
Si Thaïs d’Escufon était vraiment « conservatrice », elles ne s’afficheraient pas en ligne. Fun Fact : cela s’applique aussi à toutes ces connasses de Trad-girls sur Twitter, qui se multiplient plus vites que des Africains en Europe. Par ailleurs, une femme conservatrice qui souhaite fonder une famille aurait déjà donné naissance à un ou deux enfants à l’âge de Thaïs.
Il ne s’agit évidemment que d’une analyse superficielle, mais elle suffit à montrer l’incohérence des messages véhiculés par les femmes de ce type. Le conservatisme, le vrai, consiste à vouloir conserver une société qui fonctionne. (À l’inverse, les gauchistes rêvent de révolution et de revenu de base universel). Maintenant, réfléchissez un peu plus : est-il logique qu’une femme conservatrice poursuive une carrière qui ne sera viable que pendant quelques années ? Comme par exemple, s’afficher sur Youtube en profitant de sa jeunesse et de sa beauté pour faire des vues. Je ne le pense pas.
Au lieu de qualifier ces YouTubeuses de conservatrices, on devrait les considérer à peu près dans la même catégorie que les streameuses, les cam girls, les strip-teaseuses et les starlettes du porno : des opportunistes qui veulent tirer profit de leur apparence, sans vraiment se rendre compte du mauvais choix qu’elles ont fait.
Le problème particulier de ces femmes est qu’elles n’ont pas de proposition de valeur unique. Elles se contentent de régurgiter ce qu’elles trouvent en ligne. Le problème d’une Thaïs d’Escufon, c’est que n’importe quelle jolie fille pourra facilement les détrôner. Un peu comme la prochaine génération de jeunes fille qui pousse à chaque fois la vague de femmes dans la vingtaine à se lamenter sur le fait qu’il n’y a plus de « vrais mecs Alpha » (LOLOLOL). En revanche, un type comme Mos Majorum sera en mesure de produire du contenu de qualité pendant des décennies. D’un autre côté, posez-vous la question suivante : comment une Thaïs d’Escufon de cinquante ans pourra-t-elle rivaliser avec une jeune fille de 20 ans qui se pointra sur Youtube pour dire aux hommes Beta que « le conservatisme, c’est sexy » ?
De toute façon, Thaïs d’Escufon est déjà has-been. Le public lui préfère de vraies jeunes filles, bien plus belles, et bien plus intelligentes, qui se contentent d’être belles et qui ne donnent pas leurs avis sur des sujets de société (bref, ce qu’on attend d’une femme : être belle et se taire), à l’image de Gio. ❤️
