La femme a saboté deux remèdes contre le cancer.

Les Trois Étendards accueille aujourd’hui Harry Haller, un nouveau contributeur. « La femme a saboté deux remèdes contre le cancer » est son premier article publié sur Les Trois Étendards. Bonne lecture ! 


Je dis bien la femme, et non les femmes car beaucoup d’entre elles ne le voulaient pas. Nous y reviendrons plus tard mais pour commencer, de quoi suis-je en train de parler ?

Simone de Beauvoir disait de l’allaitement qu’il est « une servitude épuisante », que « c’est au détriment de sa propre vigueur que la nourrice alimente le nouveau-né ». En réalité, rien n’est plus éloigné de la réalité. Je pourrais me contenter d’évoquer les nombreux témoignages de personnels soignants, mais je leur préfère les papiers scientifiques, sans forcément renier ces premiers pour autant.

L’allaitement possède d’innombrables bienfaits pour l’enfant, à tel point qu’il est difficile de tous les citer [1]. Réduction de l’obésité, réduction du syndrome de mort soudaine infantile, … Mais il n’est pas forcément nécessaire d’aller étudier les pathologies contre lesquelles l’allaitement aide, mais plutôt de savoir si celui-ci augmente le bien-être et la longévité de manière générale. C’est pour cette raison que je ne parle pas de tous les nutriments que contient le lait maternel [2].

Il est nonobstant important de noter deux autres bénéfices. Le premier est que l’allaitement est l’un des rares facteurs qui jouent sur le Quotient Intellectuel (QI). Si une étude est allée jusqu’à trouver une différence de 7 points entre non-allaité et allaité [3], il est plus raisonnable de tabler sur 2, voire plutôt 3 points de plus [4]. Au niveau micro, on sait aussi que la mastication aide la fonction cognitive, permettant potentiellement de diminuer le déclin de celle-ci chez les personnes âgées [5, 6] (personnellement, ce ne sont pas les boomers qui m’intéressent lorsque je parle de QI, qu’ils se démerdent).

Vous le savez peut-être, mais il existe une corrélation plus ou moins linéaire entre le PIB d’une nation et son QI (elle devient plus linéaire lorsque l’on retire de l’équation les pays dont la richesse provient de ressources naturelles) [7]. De même, il semble que la violence, la prévalence de crimes en général, ainsi que l’instabilité maritale soient inversement corrélées au QI [8]. Pour résumer, plus on est con, plus on est violent, et plus on trompe. Pour les intéressés, Colttaine ou Rage en ont parlé, le premier en anglais, le second, en français, et avec la splendide idée de relier le QI à l’entropie [9].

L’allaitement aide aussi énormément le développement de la mâchoire. Les bébés allaités ont les dents plus droites que leurs homologues non-allaités [10]. Ils avaient aussi des mâchoires plus solides en général [11]. Je ne sais pas encore si l’article de M Bellino est sorti, mais il faut savoir que la beauté est majoritairement fonction stomatognathique (bouche, stomato, et mâchoire, gnathique, comme dans prognathe). Sans nier la part de la génétique, une mâchoire et des dents en bonne santé donnent quasi-systématiquement un beau visage, ou plus attirant, toutes choses égales par ailleurs.

Qu’en est-il de la mère ? Simone de Beauvoir avait-elle raison ? Non, et c’est bien surprenant venant d’une pédophile collabo comme elle…

L’allaitement réduit l’incidence du cancer du sein, significativement [1]. De manière plus générale, l’allaitement reste la meilleure manière de créer un lien avec son enfant et de soutenir son développement émotionnel [10]. Que dire alors des mères qui n’allaitent pas ? À échelle macroscopique, que deviendra le lien entre les fils et leurs ancêtres ?

Pour résumer, donner le sein permet de donner à son enfant deux qualités des plus importantes : la beauté et l’intelligence ; tout en améliorant la vitalité de la mère. En sachant cela, comment refuser d’allaiter son enfant ? Si la réponse n’était pas aussi fade que le rejet de la responsabilité typique de la « jeune fille », comme dirait l’autre, je pencherai pour un agenda politique d’une possible communauté secrète, possiblement juive et certainement franc-maçonne…

À présent, parlons de David Sabatini. En réalité, il vous faut aller lire l’article dont je tire l’histoire, il vaut son pesant d’or (écrit par une femme ! Les misogynes des trois étendards lisent une femme !) [12]. Pour faire bref, Sabatini est dans le top 5 des meilleurs chercheurs dans la lutte contre le cancer à l’heure actuelle, en étudiant notamment mTor (il l’a codécouvert). Il travaillait aussi sur le cancer des ovaires. On dit qu’il est des génies comme on en trouve qu’un par génération. Avec lui aux commandes, on trouve possiblement un remède au cancer dans la décennie. Le chercheur numéro 1, ex-numéro 2 après cette affaire, a dit être déçu que tout cela lui soit arrivé. Que s’est-il donc abattu sur ce chercheur pour que je vous en parle ? Si vous êtes sur ce site, vous le savez très bien…

En 2018, Sabatini commence à fréquenter Knouse, scientifique de 29 ans, pour niquer. En 2020, à peine deux ans plus tard, un cabinet d’avocats publie un rapport de 248 pages, qui l’accuse d’être un harceleur sexuel. Le rapport conclut – et je me retiens de ne pas citer un extrait en anglais directement de peur que vous ne me croyiez pas – que la personnalité de Sabatini et son comportement créent un obstacle supplémentaire aux femmes qui travaillent dans son laboratoire, bien qu’il n’ait pas été trouvé de preuve que celui-ci discrimine ou ne les soutienne pas.

Ais-je besoin de développer la suite ? Aucune preuve n’est donc avancée, mais tous ses collaborateurs coupent les ponts. Ses collègues disent être étonnés du rapport, mais n’osent pas être nommés de peur de voir leur carrière sabotée à leur tour. Ses financements sont coupés, et pour le dire simplement, niveau fric, il s’est bien fait enculer. Pourtant, des femmes le soutiennent, dont des stagiaires, c’est-à-dire des cibles de harcèlement sexuel idéales, c’est dire. Et sa hiérarchie ? Quand son employeur l’appelle enfin dans son bureau, c’est simplement pour le virer. Sabatini fait appel à des avocats en 2021 afin de porter plainte pour diffamation, mais son ex-cruche réplique en l’accusant de détournement sexuel. Tout le parti accusant Sabatini a refusé de parler. L’institut Whitehead a interdit aux gens qui ont travaillé pour le chercheur de le contacter. S’ils protestaient, on leur disait qu’ils n’avaient pas envie de gâcher leur futur ainsi…

Comme à chaque fois qu’une chaussette sale vient se plaindre publiquement, des manifestations ont eu lieu pour la soutenir. Vient alors le cortège de post-doctorant.e.s.x qui clament haut et fort que sa place est en prison. Une chercheuse a essayé d’écouter Sabatini et a commencé à recevoir des plaintes de NIH, alors que ça n’était jamais arrivé auparavant.

Nous avons donc la recette parfaite pour une affaire des plus typiques :

– 250g d’accusations infondées (même si des femmes prennent sa défense, il suffit d’une seule contre lui pour tout balayer)

– 150g de réseautage, sur son lit de panier de crabes hommes-sojas

– 100g de mal-baisées pour manifester dans la rue

– 100g de collègues menacés avec une pincée d’omerta

– une cuillère à soupe de chaussette usagée qui voit sa néoténie s’effriter avec le temps et qui essaie à tout prix de garder l’attention, en retirant son consentement rétroactivement.

Ainsi, la volonté collective de la féminité a freiné par deux fois sa propre émancipation, une immortalité au moins symbolique. D’une part en sabotant celui qui cherchait le remède contre le cancer des ovaires, et de l’autre en refusant sa seule responsabilité véritablement importante, pouvant réduire le risque de cancer du sein. C’est d’autant plus amusant que rechercher « cancer » sur Google conduit forcément à des résultat sur le cancer du sein (du moins, le jour où j’en ai fait l’expérience). Ce même cancer du sein, dont on nous rabâche les oreilles à longueur de temps, parce que les femmes sont invisibilisées dans la science…

Sophie Gourion, journaliste et féministe, se plaignait au HuffPost de « subir quotidiennement une pression de l’OMS et des people, laissant sous-entendre que toutes les mères devraient allaiter, et culpabilisant celles qui le refusent » [13]. Si l’on outre-passe son anglicisme dégueulasse, témoin d’une colonisation intellectuelle du pays des obèses, on viendra à se moquer de Sophie, qui ne supporte pas que son « daddy-NWO » ne soutienne pas son irresponsabilité. Sophie préfère probablement donner un biberon en plastique à son gosse – qu’elle aime autant que ce qu’elle regarde avant de tirer la chasse-d’eau – biberon vendu par des « marketeux » sans âmes, qui profitent de ses pulsions les plus primaires afin de gagner suffisamment d’argent pour se payer les escortes les plus luxueuses.

Espérons seulement que lorsque son fils ou sa fille aura eu vent de ces informations factuelles sur l’allaitement, Sophie pourra le ou la regarder dans les yeux, et lui dire en toute sincérité : « à l’époque, j’en avais rien à foutre ».

Nous voici devant un groupe qui refuse de faire une action simple, lui apportant des bénéfices (cancer du sein), et apportant des bénéfices à la personne dont il a la responsabilité (les enfants), mais aussi à toute la société, qui n’aura pas à supporter leur charge médicale et qui profitera du haut QI de ses fils pour son PIB, et de leur beauté pour ses yeux. Par deux fois, on a pu guérir le cancer – quoique le terme ne soit un peu fort – et par deux fois, la femme l’a refusé.

Comme l’a dit Otto Weininger dans son brillant Sexe et Caractère : « C’est ce même phénomène qui se produit chez les femmes, qui entendent avec joie médire de toutes les représentantes de leur sexe, pourvu qu’il ne soit pas question de la femme ; pourvu que les hommes ne cessent pas de désirer la femme en général, que personne de sorte du droit chemin de l’« amour », qu’il continue d’y avoir des mariages et que ne s’accroisse pas le nombre de vieux célibataires. C’est la race qui est seule ici défendue, non la personne, l’espèce et non l’individu : ce dernier n’est considéré qu’autant qu’il fait partie du groupe. […] comme la femme véritable vivent dans l’espèce, et non comme des individualités. »

Certaines femmes allaitent avec joie, tout comme des femmes ont soutenu Sabatini. Mais ce qui compte, c’est la conscience – ou volonté – collective féminine. Colttaine l’a dit : une société se dirige vers ce que veulent les femmes [14]. De la même manière que le masculin devient invisible dans la langue, en se confondant au neutre [15], il faut croire qu’il le devient dans la société. Je n’ai pas fini de penser le sujet, mais je ne crains que la seule manière de briser cela, c’est d’arrêter de jouer. Mais l’instant où des gens arrêtent de jouer, c’est quand le monde s’effondre. Dans l’univers 25 de Calhoon, où les souris avaient toutes les ressources pour prospérer, de tels individus mâles sont apparus. S’en étant retirés, ils étaient en bien meilleure santé que ceux qui participaient toujours au marché sexuel. Mais leur émergence n’était que la conséquence de la chute de la population de souris.

Plus le temps passe, et moins les mères allaitent. Plus le temps passe, et plus les affaires d’accusation publique de viol se multiplient. À la pré-histoire, on allaitait parfois jusqu’à l’adolescence ; à présent, c’est à peine que l’on dépasse quelques mois. Je ne pense pas que le féminisme soit coupable de cela. Ou plutôt, ce n’est pas lui, car il n’existe que virtuellement. Comme l’a dit Osalnef, qui a aujourd’hui terminé son œuvre sur Internet [16], il ne s’agit pas du féminisme ; le féminisme n’est que la manifestation d’un phénomène anthropologique plus large. Il ne faut pas ici conclure que les femmes ne veulent pas allaiter ou qu’elles n’aiment pas les chercheurs en biologie. Il ne faut voir que les différentes formes du F pur de Weininger, le solipsisme typiquement féminin, la « jeune fille », la conscience collective féminine, ou quel que soit le nom que vous lui donniez.

Illustration : Gustavo Fring

Sources :

[1] Article de The Lancet

[2] Source.

[3] Source.

[4] Source.

[5] Source.

[6] Source.

[7] Lien Odyssee pour la vidéo de Colttaine, « IQ and national success ».

[8] Article de Linda S. Gottfredson résumant le tout, voir tableau p5

[9] Article de « Rage » :

[10] Source.

[11] Article Sparkle Dental

[12] Article de Suzy Weiss sur l’affaire David Sabatini

[13] Source. Harry Haller : Je mets ça uniquement pour ne pas qu’on doute de mes paroles, mais le lecteur doit être averti qu’il s’engage sur un site où les bonnes femmes se demandent si allaiter est féministe. S’il souhaite poursuivre la vérification des sources, je lui souhaite bien du courage, et lui offre un sandwich ainsi qu’une bouteille de rhum pour tenir le coup.

[14] « Caricatures and the cultural war », vidéo de Colttaine.

[15] La Cartouche, « Écriture abusive (2/2) » (les deux parties sont intéressantes)

[16] Sa dernière production est publiée sous la forme d’articles sur le site de Tancrède Bastié, consultez Les effrontés.

Consultez également :

Sexe et caractère, Otto Weininger

La « Mouse Utopia experiment » de Calhoon. Difficile de trouver un PDF/article originel, le lecteur devra se résoudre à en chercher des morceaux. 

Théorie de la jeune fille, Tiqqun.