Sur Tinder, les hommes valident 61,9 % des profils féminins, tandis que les femmes ne valident que 4,5 % des profils masculins.

Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 13.9.

Les chercheurs ont mené une expérience de terrain sur Tinder en utilisant 24 profils Tinder fictifs dans plusieurs villes du nord de la Belgique. Ces profils ne différaient que par leur niveau d’éducation. Les chercheurs ont ensuite collecté et analysé les données de 3 600 évaluations de profils afin d’évaluer dans quelle mesure l’éducation jouait un rôle dans les rencontres sur l’application, et sur la formation des couples.

Dans l’ensemble, les hommes ont validé 61,9 % des profils féminins. En revanche, les femmes n’ont validé que 4,5 % des profils masculins. Les hommes ont entamé une conversation avec les profils féminins dans 42,3 % des cas, tandis que les femmes n’ont entamé une conversation qu’avec 6,2 % des profils masculins.

Cette étude a également trouvé des preuves d’hypergamie qui, selon les auteurs, correspondent aux résultats d’autres études sur les rencontres en ligne, à savoir que les femmes ont tendance à avoir des rendez-vous avec des hommes plus éduqués qu’elles environ deux fois plus souvent, et avec des hommes moins éduqués seulement deux fois moins souvent. Les chercheurs ont également constaté que, contrairement à la notion populaire selon laquelle les hommes sont « intimidés » par les femmes très éduquées, le niveau d’éducation d’une femme ne modifie pas de manière significative le comportement d’un homme. En fin de compte, il s’est avéré que les personnes ayant un niveau d’éducation similaire n’étaient pas plus susceptibles de se mettre en couple, mais qu’il existe bien des preuves de l’existence de l’hypergamie féminine.

Sources : 

Neyt B, Vandenbulcke S, Baert S. 2019. Are men intimidated by highly educated women? Undercover on Tinder. Economics of Education Review. 73: 101914. (Source)

Maticka-Tyndale. 2010. Casual sex on spring break: Intentions and behaviors of canadian students. (Source)

Clark RD, Hatfield E. 1989. Gender differences in receptivity to sexual offers. Journal of Psychology & Human Sexuality. 2(1):39-55. (Source)