Première partie. Introduction à l’étude des concepts de « marché sexuel » et de « Valeur sur le Marché Sexuel ».
Chapitre 1. Définir le Marché Sexuel (MS).
Chapitre 2. Définir la « Valeur sur le Marché Sexuel » (VMS).
Chapitre 3. Aspects macroéconomiques du marché sexuel.
Chapitre 4. Aspects microéconomiques du marché sexuel.
Deuxième partie. L’effondrement du marché sexuel français.
Chapitre préliminaire. Est-il misogyne de considérer les relations hommes-femmes comme s’il s’agissait d’un marché économique comme un autre ?
La première partie de cette enquête sur le marché sexuel français était extrêmement longue et théorique, mais il était nécessaire, d’une part, de bien définir les concepts de « marché sexuel » et de « valeur sur le marché sexuel », et d’autre part, de réfléchir aux aspects macroéconomiques et microéconomiques du marché sexuel. Je considère désormais qu’à partir du présent chapitre préliminaire de la deuxième partie, vous êtes un lecteur qui maîtrise parfaitement l’ensemble de ces notions, sur lesquels je ne reviendrais plus.
Il est donc possible maintenant de s’interroger sur l’opportunité d’une enquête sur le marché sexuel, et notamment sur les implications morales d’une telle enquête. A commencer par les premières questions qui viendraient à l’esprit d’un normie qui viendrait de découvrir le concept même de marché sexuel. Et la première question – ou plutôt, le premier réflexe – qui viendrait à l’esprit d’un normie, c’est de hurler à la misogynie.
Mais Raffaello ! Pourquoi considérer les relations hommes-femmes comme s’il s’agissait d’un marché économique comme un autre ?!?!
Eh bien, en réalité, c’est très simple.
Parce que l’économie, c’est du sexe.
Prenez un moment pour regarder par votre fenêtre. Prenez en considération tout ce que vous voyez dans votre champ de vision. Les bâtiments, les routes, les lignes électriques, les voitures, l’avion dans le ciel, les terrains aménagés, les immeubles au loin, votre bureau, vos meubles, chaque objet qui se trouve autour de vous, proche ou lointain.
TOUT ce que vous voyez, à l’exception peut-être du ciel lui-même, a été touché par des mains humaines. Du travail humain, de l’énergie humaine, l’effort physique de quelqu’un, a été dépensé d’une manière ou d’une autre pour façonner, former et créer presque tout ce que vous voyez. Cependant, cette étonnante fresque de la production économique ne s’est pas produite par elle-même. Les maisons, les voitures, les avions ne se sont pas simplement apparu « comme ça », à partir du vide. Il devait y avoir une raison pour que toute cette production économique voie le jour. Et cette raison, c’est le sexe.
C’est ici que nous devons accepter une vérité de la nature (une vérité désagréable pour certains… et certaines !). A savoir que la nature a façonné les hommes et les femmes pour qu’ils aient chacun des rôles très spécifiques, afin que la race humaine puisse survivre et prospérer. La nature a donné aux femmes la capacité de mettre au monde des enfants, ainsi que des seins pour les nourrir (ce qui est assez génial, j’ai toujours considéré les seins comme une des meilleures réussites de la nature). Alors que la nature a donné aux hommes la force physique, l’agressivité et la masse musculaire utile, pour non seulement pour subvenir aux besoins des femmes et de leurs enfants, mais aussi pour les protéger.
Cependant, la nature a également fourni aux deux sexes quelque chose qui les empêcherait de surpeupler la planète et de s’auto-détruire par épuisement total des ressources – des pulsions sexuelles asymétriques. Les hommes ont des pulsions sexuelles immensément supérieures à celles des femmes, alors que les femmes… n’en ont pas ou presque. Et cette asymétrie empêche tout le monde de faire venir au monde des enfants qu’ils ne peuvent pas se permettre de nourir, car si les femmes avaient les mêmes pulsions sexuelles que les hommes, le nombre de naissance deviendrait énorme, et la race humaine dépasserait ses réserves de nourriture en une semaine.
Mais il y a aussi un avantage auxiliaire à ces déséquilibres de libido. En effet, en forçant les hommes à répondre aux normes plus strictes et plus élevées que les femmes exigent pour avoir des relations sexuelles, cela les oblige à une « course aux armements évolutive » faite de compétition et d’amélioration perpétuelles. Et Dieu merci pour la société, car sans cette puissante libido et l’éthique de travail qui l’accompagne, absolument RIEN de ce que vous voyez aujourd’hui n’existerait.
Ce miracle économique presque incompréhensible que vous pouvez voir par votre fenêtre est dû à un groupe de personnes et à un seul groupe de personnes – les hommes. Et c’est une transaction (la première et la plus importante de toutes transactions économiques) qui a incité les hommes à fabriquer et à construire presque tout ce qui existe sur la planète : du sexe contre des ressources.
Les hommes construisent des choses, les femmes couchent avec les hommes qui construisent des choses. Les hommes produisent des trucs, des machins, des bodules, des outils, des décorations, des vêtements, des immeubles, des monuments, des pays entiers, des civilisations complètes, et les femmes leur donnent des enfants. Les hommes accumulent des richesses et des ressources, les femmes poursuivent la lignée génétique de l’homme qui a fait quelque chose avec ses mains (ou conçu une idée ou une œuvre d’art avec son esprit).
Le sexe, c’est ce qui pousse les hommes à sortir du lit le matin, à se rendre à l’école, à l’heure de pointe, au bureau, à l’usine, aux cours du soir, à la guerre ou à l’hôpital, pour gagner de l’argent afin de pouvoir un jour séduire des filles, et coucher avec. S’il n’y avait pas de sexe, s’il n’y avait pas de femmes, s’il n’y avait pas la jeunesse et la beauté féminine, les hommes vivraient toujours dans des grottes, ne rassemblant leurs ressources et leur esprit pour créer de l’alcool, du tabac, et un ballon de foot, pour tenir le coup. Sauf que, eh oui, la SEULE raison pour laquelle vous avez des avions, des trains et des automobiles, la seule raison pour laquelle une économie existe, la seule raison pour laquelle tout ce qui existe… existe, c’est parce que les hommes l’ont construit. Et les hommes ont accompli ce qu’ils ont accompli au cours des millénaires… en échange de sexe.
Maintenant, il faut admettre que cette relation économique entre les sexes a radicalement changé au cours des 60 dernières années. Le féminisme, la technologie, le capitalisme et la politique gouvernementale (socialiste) ont bouleversé les rôles traditionnels des hommes et des femmes, les supprimant complètement dans certains cas. La technologie et le capitalisme ont fait en sorte que la force physique n’est plus nécessaire pour travailler, ou en tout cas plus autant que l’intelligence, ouvrant ainsi le marché du travail aux femmes.
Le féminisme a encouragé ces avancées, rendant légalement ainsi que socialement acceptable le fait que les femmes travaillent, possèdent leurs propres biens, subviennent à leurs besoins et forment même leurs propres familles, les hommes n’ayant plus le monopole de la production économique. Et l’État a complètement remplacé les hommes en tant que pourvoyeur ultime des femmes et des enfants, avec le concept d’État-providence, sur lequel je ne vomirai jamais assez.
Mais ces 60 dernières années ne défont pas 2 millions d’années de programmation biologique. De plus, ces rôles indépendants nouvellement formés n’ont pas pour effet d’annuler l’histoire. Ainsi, les hommes d’aujourd’hui sont tout aussi génétiquement contraints d’être le principal moteur de la croissance économique, de l’industrie et de l’innovation que l’étaient leurs ancêtres. Ainsi, que nous soyons en 2023 après J.-C. ou en 2023 avant J.-C., la libido des hommes les pousse encore presque tous à passer leur vie à rechercher du sexe.
Malheureusement, il en résulte une autre vérité gênante et politiquement incorrecte : les hommes vont continuer à être les producteurs et les innovateurs dominants de l’économie. Les hommes vont continuer à être les plus riches et les plus prospères, par rapport aux femmes. Et jusqu’à ce que les femmes aient les mêmes pulsions sexuelles que les hommes (LOL), l’écart salarial entre les hommes et les femmes continuera d’exister. Mais pour tous les « privilèges » et « avantages » enviables qui accompagnent le fait d’être un homme, il y a un coût invisible, mais égal, qui l’accompagne.
Car pour chaque unité de production et de richesse dont disposent les hommes, il y a un prix égal et opposé que les hommes doivent payer. Pour chaque épi de maïs cultivé, il y a eu une heure de travail dans les champs. Pour chaque voiture soudée, une heure de travail du soudeur. Pour chaque pont construit, 5 années de jeunesse passées à étudier le calcul, la physique et l’ingénierie. Dans chaque centime du PIB, il y a une dépense calorique spécifique de travail (physique ou intellectuel ou créatif). Et quand on fait le compte de tous ces efforts, le prix que les hommes paient pour le sexe n’est rien de moins que « leur vie entière » : oui, c’est ça, une vie entière à travailler, parfois dans des emplois qui vous donnent envie de vous tirer une balle dans le crâne. Alors, oui, les hommes ont peut-être créé presque tout ce que vous voyez dans le monde aujourd’hui, mais le prix qu’ils ont payé en échange, c’est littéralement « tout ce qui existe ».
Il convient alors de se poser une question importante : cela en vaut-il la peine ? La recherche de la compagnie des femmes et du sexe vaut-elle le prix complet et total que les hommes doivent payer ? En outre, et surtout, cette transaction économique a-t-elle un sens aujourd’hui à la lumière des changements des 60 dernières années en ce qui concerne les rôles traditionnels des deux sexes ? Car si le prix que les hommes doivent payer n’a pas changé, ce qu’ils obtiennent en retour a définitivement changé…
Pour le meilleur ou pour le pire, il fut un temps où un homme pouvait être raisonnablement assuré que sa femme ne divorcerait pas, ne le priverai pas de ses enfants, et ne détruirait pas sa famille. Il n’aurait pas à rivaliser avec un gouvernement qui crée à partir de rien plusieurs milliards d’euros. Il aurait également toute l’attention de sa femme sur lui et ses enfants. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque l’attention d’une femme est focalisée sur sa sacro-sainte « carrière », son diplôme de merde en « ressources humaines, diversité et happy management », ses opinions politiques, et SURTOUT, sur l’attention qu’elle reçoit sur les réseaux sociaux. Et en outre, l’homme d’avant avait la garantie que sa femme resterait quelque peu svelte ou physiquement attirante, par opposition aux personnes morbidement obèses que nous connaissons aujourd’hui, et qui ont en plus l’audace absolue de revendiquer « l’acceptation de tous les types de corps et la lutte contre le patriarcat ».
Et ça, je parlais juste le mariage. J’aborderais aussi d’autres aspects des relations hommes-femmes : les rencontres, la drague et la séduction. Parce qu’il y a aussi une autre chose dont personne (ou presque) ne parle : c’est le fait que ce qui était autrefois considéré comme la partie « amusante » des relations hommes-femmes (la rencontre, la séduction, les rendez-vous, les premiers moments ensemble) est maintenant devenu une corvée pénible, ennyeuse, déprimante voire même risquée (#MeToo).
Le féminisme a déformé l’attitude des jeunes femmes à l’égard des hommes à tel point que ces derniers sont considérés au mieux comme des concurrents, au pire comme des ennemis jurés. Cette attitude a également remplacé la relation d’amour traditionnelle et coopérative entre les hommes et les femmes par une relation de type « victime-oppresseur », ruinant les rencontres au cause de la méfiance généralisée un peu partout.
Les hommes doivent faire face à un environnement de plus en plus menaçant où des choses comme les fausses accusations de viol ou le « sperm jacking » ne sont que trop réelles (ne riez pas, ça existe et c’est assez répandu). Et ne demandez même pas quels effets pervers et déformants les médias sociaux ont eu sur les rencontres ! Si je parle maintenant de Tinder, d’Instagramm ou de TikTok, il me faudrait 1 000 pages ! L’accord traditionnel que les hommes et les femmes avaient les uns avec les autres est désormais irrémédiablement rompu, ses avantages étant remplacés par d’incroyables risques financiers, juridiques, émotionnels et psychologiques. Pourtant, le prix que les hommes doivent payer reste le même : créer tout ce qui existe.
Voilà pourquoi j’ose mettre les pieds dans le plat, jeter un pavé au milieu de la marre. Voilà pourquoi je dis les termes. Je considère les relations hommes-femmes comme s’il s’agissait d’un marché économique car il me semble honnête de s’intéresser à l’ensemble des aspects des relations hommes-femmes, y compris sous l’angle d’une analyse macroéconomique et microéconomique, et en réfléchissant de manière ultra-pragmatique.
Vous êtes un homme 3/10, c’est-à-dire un homme plutôt moche ? Vous êtes un homme au physique moyen, un 5/10 avec un boulot salarié, avec une vie que beaucoup considèrent comme « normale » ? Vous êtes un véritable Chad, un 8/10 qui a toujours rencontré du succès auprès des femmes ? Quelle que soit votre situation, je m’adresse à vous, et j’écris pour vous. Quel que soit votre situation, vous désirez coucher avec de belles femmes, et même – pourquoi pas – faire des enfants avec une femme en particulier, et fonder une famille ? Bref, vous êtes un homme, vous avez une libido masculine, vous voulez du sexe. C’est normal. Moi aussi.
Il faut donc naviguer dans le marché sexuel français et maximiser votre situation, afin d’accomplir cet objectif. C’est pourquoi il faut analyser la situation. Je me préoccupe de l’homme individuel qui lit cette enquête et qui souhaite savoir si la poursuite des femmes en vaut personnellement la peine pour lui, et dans quelles conditions.
Je ne me cache pas derrière mon petit doigt. Sur ce site, nous sommes entre hommes, et nous discutons de sujet qui intéressent les hommes. À cet égard, cette enquête vise à informer le lecteur de ces chances mathématiques réelles de succès, ainsi que des risques modernes, afin qu’il puisse prendre une décision éclairée sur la meilleure façon d’investir son précieux temps. Je vise également à éclairer les attentes de mes lecteurs sur la réalité afin que leur vie ne soit pas gâchée par des illusions ou des faux espoirs, qui ont ruiné des millions de vies par le passé. En bref, toute cette enquête sur le marché sexuel français n’est rien de moins que la plus importante analyse coûts-avantages qu’un homme puisse lire, ce qui en fait une lecture obligatoire pour tout homme qui souhaite prendre sa vie au sérieux. Est-ce misogyne ? Peut-être. Peut-être pas. En réalité, ce n’est pas la question. La question que vous devriez vous poser, c’est de savoir ce que vous allez faire de votre vie, en tenant compte du fait que le choix par lequel vous sélectionner la future mère de vos enfants est très certainement le choix le plus important de toute votre existence. Vous devriez prendre cette question aussi sérieusement que moi.