Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 13.4.
Une étude de Lichter, Price et Swigert (2019) a évalué si les femmes non mariées sont actuellement confrontées à des pénuries démographiques de partenaires conjugaux sur le marché du mariage aux États-Unis, ce qui pourrait expliquer le déclin du mariage en général.
L’étude identifie les mariages conclu entre 2008 et 2017. Ils ont constaté que les femmes célibataires préfèrent des partenaires dont le revenu moyen est d’environ 58 % supérieur à celui des hommes célibataires réellement disponibles. Elles préfèrent également les hommes qui sont 30% plus susceptibles d’avoir un emploi et 19% plus susceptibles d’avoir un diplôme universitaire.
Les minorités raciales et ethniques, en particulier les femmes noires, sont confrontées aux plus grandes pénuries de ce type, tout comme les femmes célibataires de faible statut socio-économique et de statut socio-économique élevé.
Cette étude révèle d’importants déficits dans « l’offre » de conjoints masculins potentiels, du point de vue des femmes très tournées vers leur réussite prefessionnelle.
Discussion :
Sur un ton « politiquement correct », les auteurs accusent indirectement les hommes de ne pas fournir suffisamment de partenaires appropriés et de créer ainsi une « pénurie », mais une explication alternative pourrait être que les normes des femmes sont trop élevées, les femmes étant fondamentalement incapables de surmonter leurs natures hypergames.
Sources :
Lichter DT, Price JP, Swigert JM. (2019). Mismatches in the Marriage Market. Journal of Marriage and Family. (Source)