Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 9.2.
Deux études de Sell, Lukazsweski et Townsley publiées par la Royal Society en 2017, examinant les préférences de 160 jeunes femmes, ont trouvé une corrélation très forte entre l’attractivité corporelle des hommes et leur force physique. De plus, ils ont découvert que contrairement aux idées reçues sur l’attractivité corporelle des hommes, il existait une relation linéaire entre la force perçue et l’attractivité corporelle, c’est-à-dire que les hommes perçus comme les plus forts étaient également perçus comme les plus attirants.
Les auteurs de l’étude ont également constaté qu’aucune partie statistiquement significative de l’échantillon féminin n’avait de préférence pour les hommes à l’apparence plus faible lors de l’évaluation de l’attractivité corporelle des hommes.
En outre, les chercheurs ont constaté que les évaluations de l’attractivité corporelle n’étaient que faiblement à modérément corrélées avec la force réelle mesurée. Cela suggère qu’une grande partie de la contribution de la force perçue à l’attractivité n’est qu’un « ornement » (similaire à la fonction de la queue d’un paon), et n’est donc pas nécessairement indicative de la force réelle mesurée. Les chercheurs affirment qu’il se pourrait également que certains éléments qui contribuent à la force réelle mesurée ne soient pas considérés comme attrayants : par exemple, un stockage excessif de graisse.
Source :
Sell A, Lukazweski AW, Townsley M. 2017. Cues of upper body strength account for most of the variance in men’s bodily attractiveness. Proceedings of the Royal Society B. 284: 1869. (Source)