BOOMERS.

On a remis aux boomers la torche brûlante de la civilisation, contenant l’esprit sacré de leurs ancêtres, mais ils étaient tellement occupés par les jouissances qu’ils ont décidé d’abandonner purement et simplement cette torche. Ils ignoraient la torche qui s’éteignait au fil des ans, tandis que leur progéniture languissait devant la télévision dans l’ignorance et stagnait dans son propre développement.

Lorsque cette progéniture ratée a été libérée de la garde des boomers, elle a continué à patauger tout au long de sa vie en s’accrochant aux maigres ressources qu’elle pouvait rassembler pour garder la tête hors de l’eau.

Les plus riches ont vu leurs enfants descendre d’un échelon sur l’échelle socio-économique et ceux d’en dessous sont descendus vers des échelons encore plus bas, et ceux du bas de l’échelle ont été complètement éliminés et se sont retrouvés quasiment sans abri, et sont devenus des parias qui se frayaient un chemin à travers la vie en marge de la société alors que de plus en plus d’envahisseurs étrangers étaient accueillis par les boomers. 

La classe bourgeoise des boomers était, entre toutes les classes, la plus grande abomination, car ces boomers-là se sont constitués une fortune en signalant leur « vertu » pour « l’autre » et se sont bâtis des fortunes en misant contre la survie de leur propre race. Et plus les boomers étaient des traîtres à leur race, plus ils affichaient une façade d’altruisme, tout en étant motivé par une seule et unique chose : un égoïsme sans limites.

Cette génération a suivi toutes les lignes de moindre résistance vers des objectifs toujours plus matérialistes. Ils ont abandonné l’objectif supérieur de loyauté, de préservation et d’expansion de leur propre peuple, et ont servi les objectifs de peuples étrangers.

Ainsi, la nature déloyale des boomers les a conduits à dépenser la majeure partie de leur richesse en objets de prestige et en consommation ostentatoire au nom de leur désir de rester « dans le coup ». Ils ne souhaitaient qu’une chose : faire des génuflexions devant leur idole absolu, l’amour immodéré d’eux-mêmes, tout en finissant par bouleverser toute leur société en remplaçant leurs propres enfants par des sauvages, poussant leur propre progéniture biologique dans un servage éternel, afin de financer les retraites.

Une fois l’inévitable conflagration déclenchée dans le monde par les contradictions internes d’un système décadent et corrompu, les derniers filets de sécurité du confort des boomers seront coupés et les boomers plongeront dans l’enfer, car celui-ci accueille largement ceux qui ont sacrifiés leurs propres enfants et petits-enfants pour satisfaire leur propre égoïsme.

Les enfants et petits-enfants des boomers tenteront – je l’espère ! – de renaître des cendres de ce monde déchu et de s’élever au-dessus de ce monde défectueux. Dans ce nouvel âge, il n’y aura pas de cris plaintifs et de larmes de crocodile versées sur les « victimes ». Ce sera plutôt un monde de justice où tous recevront leur juste récompense basée sur le mérite, et non un monde basé sur une « égalité » hypocrite qui n’est qu’une illusion utilisée pour couvrir l’égoïsme d’une génération. La torche de la civilisation, qui a été abandonnée par les boomers, sera reprise une fois de plus et son étincelle mourante rallumée avec la flamme de l’ardeur de la volonté juvénile. Plus jamais un virus tel l’égoïsme absolu d’une génération entière ne s’abattra sur la terre.