Plus les hommes sont grands, plus ils ont de partenaires et engendrent des enfants.

Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 8.6.

Mueller & Muzur (2001) ont examiné des données d’enquête provenant de diplômés (survivants) de la classe de 1950 de l’Académie militaire des États-Unis à West Point, qui ont fourni des informations sur la famille et le mariage. Ces données ont été fusionnées avec des mesures de la performance scolaire, professionnelle, sportive et sociale pendant le séjour à l’académie.

Dans les années 1950, West Point a suivi la pratique consistant à affecter les cadets à des compagnies en fonction de leur taille ; ainsi, ils pouvaient présenter une présence uniforme sur les terrains de parade. L’académie triait les cadets en 12 groupes distincts, en fonction de leur taille. La « dominance faciale » des cadets a également été mesurée et recueillie, à en juger par les photos de l’annuaire.

Il s’est avéré que les cadets les plus grands avaient par la suite un plus grand nombre de mariages, une seconde épouse plus jeune s’ils se remariaient après un divorce, et un nombre global d’enfants plus élevé. Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve que le fait que les cadets aient été mariés par la suite à des femmes plus fertiles puisse expliquer cet écart.

Il a également été constaté que la taille des cadets n’avait aucun effet sur leur réussite économique future (une constatation inhabituelle selon les chercheurs), par conséquent, la plus grande réussite économique que connaissent généralement les hommes plus grands n’explique pas leur plus grand succès reproductif.

D’autres études ont également confirmé ces résultats (Pawlowski, 2000). Il existe également des preuves que les hommes plus grands sont plus susceptibles d’avoir des partenaires d’accouplement à long terme et d’avoir plus de partenaires que les hommes plus petits (Nettle, 2002).

Sources : 

Mueller U, Mazur A. 2001. Evidence of unconstrained directional selection for male tallness. Behavioral Ecology and Sociobiology. 50(4): 302-311. (Source)

Mark Q. 2010. Mathematical modeling of fluctuations in human height: the role of gender equality and equitable mate selection (Doctoral dissertation, Humboldt State University).  (Source)