Édito de Rentrée : Allez-vous ENFIN prendre la Pilule Rouge ?

Nous vivons dans une ère d’inversion. La masculinité, c’est mal. La famille nucléaire, c’est mal. La monogamie, c’est mal. La musculation, ça renforce la masculinité, et donc, c’est mal. Manger sainement et faire de l’exercice conduit au « privilège de la minceur » et, là encore, c’est MAL. Les mots n’ont plus de sens, les femmes sont incontrôlables, et nous sommes arrivés à un point où même les journalistes ont réussi à perdre ce qu’ils n’ont jamais possédé : une éthique. Nous pouvons énumérer les innombrables folies des féministes hystériques et les nombreux échecs des hommes-soja de la télévision, mais le constat a déjà été établi des centaines de fois. Nous devrions plutôt examiner les conséquences de notre culture anti-masculine. Ce n’est un secret pour personne : les plus féroces défenseurs du « progrès » manquent cruellement de masculinité.

En réaction, plusieurs mèmes ont émergé sur les réseaux sociaux, dénonçant le « Cuck », le « Soy-Boy » (« l’homme-soja »), le « Virgin-Boy », comme éternel antagoniste du « Chad », son double négatif et infernal. Le « Cuck » est devenu viral et a conquis plusieurs sous-cultures de l’internet bien au-delà de l’androsphère. L’homme-soja est bien plus qu’un même, c’est un archétype métapolitique, qui correspond à la transformation par laquelle les choix de vie d’un homme tendent à aboutir vers un résultat politique. De nombreuses croyances de l’homme moderne peuvent être attribuées à leur faible taux de testostérone, aggravé par leur mode de vie saturé d’aliments transformés malsains, d’une existence sédentaire privée de vitamine D, et des boissons « énergisantes ». Ces hommes pensent avoir adopté un « style de vie » et des « valeurs » en raison des opinions politiques qu’ils se sont faits, alors qu’au contraire, leurs opinions ne sont que le résultat de leur mode de vie infrahumain. Ils disposent de la capacité intellectuelle pour rationaliser leur manque de masculinité en utilisant des récits progressistes et des matériaux académiques pernicieux – tous formulés dans des mots à la mode et sans signification – sans jamais réussir à affronter leurs insuffisances physiques et mentales de face. « Tout le monde, il est mignon et gentil, alors il n’y a pas besoin de s’améliorer ! ». Il leur est impossible de s’aventurer sur le chemin de la construction du caractère sans contredire aussitôt une grande partie de leur vision du monde. L’amélioration de soi est anti-égalitaire, l’amélioration de soi est anti-républicaine. Le dépassement de soi-même vers un au-delà, c’est fasciste. L’effort, la concentration, la discipline, c’est NAZI. 

Le consumérisme moderne est un moyen, pour la masse des hommes non-libres, de combler le vide qu’il y au-dedans d’eux-mêmes. La vie quotidienne est devenir une série de « shoot » de dopamine aux rendements marginaux décroissants. Les récepteurs de dopamine sont sursollicitées : il faut afficher sa vertu sur les réseaux sociaux, il faut soutenir l’idéologie parrainée par une grande institution bien-pensante, il faut déjeuner dans ce nouveau restaurant ethnique, et puis surtout, il faut prendre une photo et la publier sur Instagram dans une tentative désespérée et abjecte d’obtenir une validation par des inconnus eux-mêmes accro au monde virtuel.

L’homme ne peut s’échapper de ce cercle de l’enfer que pour tomber dans un cercle plus atroce encore : celui des relations avec le sexe opposé. Les relations réelles sont toxiques, mais cela n’a pas d’importance, puisque les relations sont désormais virtuelles, compte tenu de l’ascension fulgurante de plateformes telles que OnlyFans. Les hommes – ou plutôt, les « Simps » – donnent de l’argent à des femmes pour combler un besoin de lien humain que le porno ne satisfait pas. Les relations sont de toute façon temporaires : l’hypergamie, les pseudo-philosophies féministes « d’émancipation de la femme », le principe de Pareto applicable à Tinder, ont bouleversé les rapports amoureux, rendant impossible pour beaucoup d’hommes de rivaliser avec les attentes irréalistes des femmes. La moralité moderne « décontractée » et « sans prise de tête » ne fait qu’encourager ces modèles autodestructeurs ; mais si nous essayons de trouver la cause profonde de cette épidémie d’hommes faibles, nous constatons que c’est le manque de figures masculines fortes qui a créé ces ravages spirituels et moraux chez les membres des deux sexes âgés de moins de 35 ans. 

Les « milléniaux » sont ultra-connecté aux réseaux sociaux, mais déconnectés d’eux-mêmes, parce qu’ils ont passé la plus grande partie de leur jeunesse sous l’influence néfaste et barbare d’un substitut parental névrosé, cruel, mandaté par l’État, généralement connu sous le nom de « professeur de l’Education Nationale ». Une société dominée par des hommes forts n’aurait pas permis une telle maltraitance des enfants et des adolescents. Mais la France n’était pas constituée par des hommes forts, elle était composée de Boomers. Les années 1960, et les décennies qui ont suivies, ont porté au pouvoir les hommes les plus faibles de l’histoire de l’Humanité. Désormais, ce sont plusieurs générations de français qui vivent sous la domination du Boomer écolo-bobo-féministe : la France entière ressemble à un bureau d’entreprise moderne doté d’un vaste département des ressources humaines qui donne la priorité à « l’inclusion » et aux « sentiments » plutôt qu’au mérite, aux réalisations ou à la valeur. Ce modèle de conception « RH » est un poison qui empêche la formation d’une masculinité saine. Chaque espace masculin est envahi par des « bonnes volontés » qui cherchent à être « inclusives ». Mais cela empêche les hommes de forger des relations solides et de la camaraderie. Tout ce qui est typiquement associé à la masculinité doit être détruit, éliminé, dilué. Presque tous les aspects de la vie se sont féminisés – même le langage doit être contrôlé pour éviter de « blesser » les sentiments des groupes minoritaires protégés, tels que les grosses fiottes. Exercer ce pouvoir sur le langage n’est guère plus qu’une manœuvre pour déstabiliser l’essence même du sens. Il est désormais d’usage de répéter que lorsque le gouvernement contrôle la langue, il contrôle la pensée des foules. Eh bien, cet argument est répété parce qu’il est exact. Cependant, restreindre le langage (et donc, la pensée) est contraire à la nature des hommes forts. Parce que les hommes forts sont l’antithèse des hommes-soja. Les hommes forts ne sont pas des consommateurs capricieux. Les hommes forts peuvent protester contre la tyrannie sanitaire. Les hommes ne se mettent pas à pleurer dès qu’ils aperçoivent le nouveau produit Apple ou la dernière bande-annonce Star-Wars ou Marvel. 

En effet, l’une des caractéristiques de notre époque, c’est la prolifération des « super-héros » et l’effacement des vrais héros humains. Et dans un monde composé de plus en plus de « mères célibataires » et de foyers brisés, beaucoup de jeunes hommes ne disposent plus de véritables références, avec un être humain masculin réel à admirer. Les héros historiques sont sans cesse remis en question par des universitaires à lunettes et au ventre bedonnant. « Je regrette, mon petit, mais tes personnages historiques préférés ont mené une existence qui ne correspond pas à la moralité inauthentique d’aujourd’hui. Je dois donc t’annoncer que tes ancêtres doivent être hais jusqu’à la fin des temps, afin de réparer et de pardonner leurs transgressions contre la religion laïque moderne du progrès ».

La masculinité est devenue une hallucination : la masculinité traditionnelle disparaît pour être remplacée par une « masculinité hyper-réelle » dépeinte dans les films Marvel, lesquels affichent à l’écran des personnages progressistes et sensibles qui deviennent toujours des « super-héros » grâce à la technologie ou à la magie. Curieusement, ils n’obtiennent jamais leurs pouvoir de manière « naturelle ». Le message est clair : la masculinité relève de la « science-fiction » et du cinéma, elle ne peut s’obtenir dans « la vie de tous les jours ». Vous n’avez pas besoin de passer par le développement ardu de votre caractère pendant des décennies pour accumuler valeur et sagesse. Les héros n’ont pas besoin de prendre des risques et de surmonter d’immenses difficultés pour que leur histoire soit transmise de génération en génération. Au lieu de cela, il leur suffit d’enfiler un costume technologiquement avancé, ou de découvrir une source de magie, ou de posséder un objet provenant d’une ancienne civilisation extraterrestre, etc… En réalité, la masculinité n’est pas un attribut extérieur qui s’acquiert. La masculinité est au-dedans de soi. Les hommes ont besoin de décennies pour rassembler de manière experte tous les attributs nécessaires pour devenir un héros.

Et les hommes ont plus que jamais besoin de redevenir des héros. Même si la pression sociale est terrible, vous pouvez vous élever au-dessus des miasmes de la société occidentale moderne, vers l’air pur des montagnes de l’accomplissement. 

Pour redevenir des héros, vous devez pratiquer un sport, peu importe lequel. Votre confiance en vous va atteindre des sommets, votre sex-appeal va affoler les femmes, votre force sera décuplée, votre posture s’améliorera et vous ne deviendrez pas seulement un meilleur athlète, vous deviendrez un meilleur homme. Le fait de pratiquer un sport indique que vous avez de la discipline, une tolérance à la douleur et une grande énergie.

Pour redevenir des héros, vous devez lire, de préférences des livras anciens. Des livres d’avant. Avant le politiquement correct, avant le révisionnisme LGBT-migrantophile. Lisez des romans, de la philosophie, de l’histoire, de préférence écrit avant 1950. Plus le livre est ancien, mieux c’est. Entre deux auteurs, privilégiez toujours le plus ancien : il vaut mieux lire Thucydide, Hérodote et Tite-Live plutôt que Céline, Brasillach ou Drieu la Rochelle. Lisez le moins possible de livres modernes, pour éviter de vous empoisonner l’esprit. Si vous lisez des livres récents, lisez les livres les plus techniques possibles, car ce sont ceux dans lesquels il est difficile d’intégrer de l’idéologie moderne.  

Pour redevenir des héros, vous devriez vous efforcer de ne plus être un esclave salarié. À moins que vous ne travailliez pour une entreprise artisanale qui rejette bon nombre des normes dominantes, la grande majorité des méga corporations ont adopté une vision du monde hostile à l’homme naturel. Évitez autant que possible les entreprises de type Netflix ou Google. Travaillez à la création d’une activité secondaire en ligne – ce qui est très facile à faire. Il suffit de trouver une passion, de créer un réseau dans cette niche, puis de créer du contenu ou des produits dans cette niche ou ce secteur. Et voilà, vous avez une activité secondaire en un rien de temps. Et si vous travaillez assidûment, vous pouvez en faire votre emploi à temps plein et ne plus dépendre du système. 

Pour redevenir des héros, passez un peu de temps chaque dans la nature. Passez un peu de temps chaque jour à méditer et à vous éloigner des réseaux sociaux. La marche est un outil extraordinaire que vous pouvez utiliser pour rafraîchir votre âme, analyser vos pensées, récupérer vos esprits, détendre votre corps, échapper à l’agitation ambiante. Si votre esprit est encombré, la méditation ou la prière peuvent vous aider à vous vider l’esprit comme le fait une bonne marche.

Pour redevenir des héros, établissez des réseaux avec de bons amis ; ce n’est pas parce que nous sommes de plus en plus atomisés que nous ne pouvons pas nouer de bonnes amitiés. Il est possible de créer un sentiment d’appartenance à une communauté en ligne avec des personnes partageant les mêmes idées et visant les mêmes objectifs. Les réseaux sociaux ne sont pas seulement un lieu pour diffuser de la merde Woke, c’est aussi un endroit idéal pour rencontrer des gens. 

Mais moi j’vous l’dit mes amis : j’en ai MARRE des pilules bleues, des Cuck, des Hommes-soja, des féministes, des gauchistes, et de toute cette immonde race d’insectes dégueulasses qui nous pourrissent la vie. La vie, justement, n’est pas très compliquée : je rêve d’un monde dans lequel les hommes et les femmes entretiendront avec une passion quasi-religieuse leurs corps et leurs âmes, stimuleront leurs pensées et leurs esprits, travailleront à leur liberté financière et à leur indépendance économique. Je rêve d’hommes musclés et très intelligents, vif d’esprit, pugnaces, implacables, dur comme l’acier et tournés vers des idéaux de grandeurs, d’Histoire, de conquêtes et d’Empires. Je rêve de femmes sveltes et souples, agréables, féminines, souriantes, épanouies, et douces. Mais tout cela n’arrive pas d’un seul coup ! Comme ça ! Boum ! Non ! Cela nécessite du temps, des efforts, une volonté, et un mélange subtil d’action et de contemplation. Pour que tout cela arrive, il faut prendre la Pilule Rouge ! Il faut se décider ! C’est le moment ! N’attendez plus de signe du destin pour vous bouger le cul : cet article annonce le moment. Cet article EST le moment. Cela se passe ici et maintenant. Action !