Attention ! Cet article fait partie du projet « The Black Pill ». Vous consultez la section 5.13.
Une étude norvégienne de 2019 a examiné la façon dont les jeunes âgés de 19 à 30 ans (en moyenne 22 ans) se sentaient par rapport à leur rencontre la plus récente avec le sexe opposé et si cela a conduit à une relation romantique.
Ils ont constaté que la variable « À quel point avez-vous trouvé l’autre personne attirante pour des rapports sexuels occasionnels à court terme (un coup d’un soir) » (échelle de 7 points allant de 1 « bien en dessous de la moyenne » à 7 « bien au-dessus de la moyenne ») était corrélée à la variable « a eu des rapports sexuels ».
La probabilité que des femmes étudiantes finissent par avoir des rapports sexuels était 3,7 fois plus élevée que celle des femmes non-étudiantes. Dans une certaine mesure, ce résultat peut donc s’expliquer par le fait que les étudiantes, très convoitées, ont l’embarras du choix car les hommes préfèrent les femmes à la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine. Ce résultat accrédite définitivement l’idée que les femmes se soucient beaucoup de leur apparence, voire plus que les hommes dans certains contextes.
Discussion :
Lorsque les hommes s’engagent simplement dans des relations sexuelles occasionnelles avec des femmes au hasard, ils ne sont pas très sélectifs, alors que les femmes sont toujours sélectives et ne choisissent que des hommes beaux pour s’engager dans de telles activités. Cependant, lorsque les hommes investissent dans la progéniture et se marient, ils sont généralement plus exigeants (bien qu’ils ne soient probablement pas aussi exigeants que les femmes), en particulier pour garantir la paternité, mais aussi la beauté.
Source :
Bendixen M, Kennair LE, Biegler R, Haselton MG. 2019. Adjusting signals of sexual interest in the most recent naturally occurring opposite-sex encounter in two different contexts. Evolutionary Behavioral Sciences. (Source)