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Une méta-analyse des comportements criminels réalisée par Ellis & Walsh (2000) a révélé une forte association entre le comportement criminel et un plus grand nombre de partenaires sexuels déclarés chez les hommes. 23 études ont démontré un lien entre diverses formes de comportement antisocial et criminel et un plus grand nombre de partenaires sexuels, notamment : la délinquance, les infractions violentes, les infractions diverses, la récidive, les « infractions commises par des victimes » (« victimful offending »), la personnalité antisociale et les troubles du comportement. 20 études ont trouvé un lien entre la consommation de drogues illicites et un plus grand nombre de partenaires sexuels. Une seule étude examinée n’a pas réussi à trouver un lien significatif entre le comportement antisocial et un plus grand nombre de partenaires sexuels au cours de la vie.
Les auteurs ont également découvert un lien étroit entre les comportements criminels/antisociaux/la consommation de drogues et des débuts sexuels plus précoces dans les deux sexes. 17 études ont mis en évidence un lien entre la délinquance, les infractions diverses, les troubles du comportement et la personnalité antisociale, ainsi que l’âge précoce des premiers rapports sexuels. 13 études ont démontré une relation entre la consommation de drogues illicites et l’âge précoce des premiers rapports sexuels. Toutes les études examinées ont trouvé des relations entre le comportement criminel/antisocial et le fait d’être sexuellement actif à un âge plus précoce.
Les auteurs ont également déclaré que des études antérieures avaient démontré de manière convaincante que l’autodéclaration du nombre de partenaires sexuels par le biais d’un questionnaire administré s’était avérée être une mesure raisonnablement précise du nombre réel de partenaires, en particulier pour les hommes.
Citations :
« Comme vous pouvez le constater, les preuves montrent systématiquement que les criminels et les délinquants déclarent une activité sexuelle plus importante, et qu’ils ont commencé cette activité à un âge plus précoce, en moyenne, que les autres personnes de leur âge. Il semble en être de même pour les personnes diagnostiquées comme souffrant de troubles du comportement et/ou de psychopathie ».
« Le fait d’avoir de nombreux partenaires sexuels ne peut être mesuré scientifiquement qu’en utilisant les réponses à un questionnaire… Pour évaluer la précision de ces déclarations, quelques études ont interrogé les mêmes personnes deux ou trois fois, en leur posant la même question. Ces études ont révélé qu’il existe une tendance générale à sous-déclarer le nombre de partenaires que l’on a eus, en particulier chez les femmes … Néanmoins, les réponses données par la plupart des sujets semblent exactes ».
Source :
Ellis L, Walsh A. 2000. Criminology: A Global Perspective, 1st Edition. pp 227: Table 8.11. (Source)