Les Trois Étendards accueille de nouveau Nared Charow pour son deuxième article. Vous pouvez consultez son premier article en cliquant ici.
Je ne suis pas masculiniste. Je ne dénonce ni l’hypergamie, ni la manipulation féminine, ni rien de tout cela. Je souhaite, j’accepte la présence des femmes, à tous les niveaux, tous les étages, tous les rouages de la société. Je ne vois aucune objection, à partir du moment où elles le souhaitent, à ce qu’elles s’expriment, à ce qu’elles dirigent des sociétés, réparent des voitures, chassent, pêchent, boivent, se droguent, fassent des courses de stock-car. Je n’ai jamais eu aucun problème avec cela. Et je pense être représentatif de l’immense majorité (voire la quasi-totalité) des Français.
Alors faisons le constat que les jeunes femmes françaises, ralliées au féminisme, ont rompu avec ce projet d’égalité qui était devenu réalité depuis les années soixante-dix. Elles n’en veulent plus. Elles ont préféré lui substituer un projet de haine, de vengeance, de suprématisme, de séparatisme.
Que disent-elles pour se justifier ?
Que les hommes sont des violeurs-nés. Qu’ils complotent contre les femmes depuis soixante mille ans pour les priver de viande, de fromage, de dessert, et de l’accès aux postes à responsabilité. Que les femmes doivent prendre le pouvoir et rééduquer les hommes afin qu’ils deviennent des secondes femmes, et mettre ainsi fin à ces dizaines de millénaires horribles qui ont vu le patriarcat triompher.
Elles disent que les hommes ne doivent plus protéger leur femme. C’est du patriarcat. Qu’ils ne doivent plus être galants, c’est de la misogynie cachée. Qu’ils ne doivent plus faire de compliments à une femme : cela fait partie de la culture du viol. Qu’une femme vraiment féministe ne doit pas se mettre en couple avec un « homme hétéro-cis-genre » mais avec une autre femme, ou rester célibataire. Que, si elle choisit quand même de vivre avec un homme, elle se doit de surveiller chacun de ses faits et gestes. Que les tâches ménagères devront être mesurées de façon à ce que chacun des deux membres du foyer en effectue 50%. Que, aux repas de famille, elle devra traquer les paroles antiféministes ou les blagues misogynes de tonton Alain, et y répondre par des contre-arguments qu’elle aura appris par cœur chez ses maîtres à penser.
Alors lançons un premier appel, un premier mot d’ordre : un homme qui se respecte, qui prête une quelconque importance à sa propre dignité, ne se met pas en couple avec une femme dont l’idéologie consiste à vous désigner comme un porc, un violeur, un tueur et un sociopathe qu’il faut rééduquer.
Ce qui revient à dire qu’un homme qui se respecte ne doit pas se mettre en couple avec une Française.
Car ce sont les Françaises qui tiennent ce discours. Ce sont elles qui ont déclaré la guerre à leurs propres hommes.
Les jeunes Français, eux, n’ont déclaré la guerre à personne. Ils restent passifs, désarçonnés. Il est temps pour eux de prendre une décision. Il est temps d’actionner le plan B.
Ce plan consiste, tout simplement, à cesser de courtiser les femmes françaises, à les considérer comme irrémédiablement perdues pour eux. Ce plan consiste à discriminer les femmes de leur propre groupe ethnique.
Les jeunes Français doivent massivement entamer une démarche de sortie de leur groupe ethnique, et chercher ailleurs des femmes qui ont envie d’être des femmes, et qui ont envie d’avoir une relation amoureuse avec un homme, et non pas avec un transgenre.
Pour cela, ils n’ont que l’embarras du choix ; et sans avoir même besoin de sortir des frontières de leur pays.
La France a subi, dans ces quarante dernières années, une vague migratoire d’une ampleur sans précédent. Les Français de souche (ou mélangés avec d’autres Européens) ne représentent plus qu’environ quarante millions, grand maximum, des soixante-sept millions d’habitants qui composent ce qu’est devenu leur pays.
Cette immigration a été, pour l’essentiel, une catastrophe. Elle a transformé la France en pays du tiers-monde traversé par la violence, les dissensions et la haine.
Mais elle peut aussi, elle doit être utilisée comme un atout.
Car cette guerre faite aux hommes par le féminisme ne peut pas, ne doit pas être limitée aux frontières ethniques habituelles. Les hommes défaits par les femmes peuvent demain gagner par les femmes.
Mais pas les mêmes.
Des millions de Polonaises, Serbes, Roumaines, Russes, Portugaises, Asiatiques, Indiennes, Antillaises, Africaines, se trouvent sur le sol français. Elles sont caissières, baby-sitters, aides-soignantes, femmes de ménage. Tous venants de pays où le féminisme n’existe pas. Où une femme se doit de trouver un homme et de fonder une famille.
L’immigration et le mondialisme peuvent constituer un recours, mieux : une manœuvre imparable.
Ils auront des problèmes, peut-être. Ils devront s’adapter. Ils devront à côtoyer une personne d’une culture différente. Ils devront parfois gérer aussi la belle-famille et ses coutumes étranges. Mais ils auront une chance de trouver une femme qui ne les considérera pas ontologiquement, en tant qu’homme, comme quelque chose de répugnant. Ils auront une chance de trouver une femme qui aime la masculinité et qui cherche à s’y confronter, comme ils doivent aimer la féminité et s’y confronter.
Il ne s’agit pas, pour les jeunes Français, de mettre les Françaises face à la concurrence, de leur « mettre la pression » pour qu’elles reviennent à de meilleurs sentiments. Il s’agit de prendre acte de la guerre qui leur a été déclarée, et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
Il faut reconstruire, avec d’autres femmes venues d’autres horizons, ce qui a été « déconstruit ». Il faut fonder des familles avec des étrangères venues de contrées où les valeurs de toujours n’ont pas été abandonnées, et éduquer les enfants issus de ce mélange dans les valeurs normales : patriotisme, travail, division sexuelle et symbolique du monde. Il faut aider les Françaises devenues féministes à avoir une vie en accord avec leur idéologie, c’est-à-dire sans hommes et sans enfants. Et à les laisser s’éteindre paisiblement.
Nared Charow
Illustration : Andrea Piacquadio.