J’ai essayé de ne pas rire lors de l’écriture de cet article, mais je vous jure, c’est extrêmement difficile… Ce nouveau « manifeste » est à éclater de rire, à s’en dilater la rate, à se fendre la pipe !
Allez, je commence sérieusement : une « tribune » publiée et signée par « 343 femmes et personnes pouvant vivre une grossesse », militantes féministes, réclame l’allongement des délais de recours à l’IVG en France…
Voilà, j’ai à peine commencé à introduire mon sujet que, déjà, j’ai envie de glousser, de m’amuser, de m’esclaffer… Peut-on me dire ce qu’est une « personne pouvant vivre une grossesse ? ». C’est une femme, donc. Mais si, vous connaissez certainement ! Une femme, vous dis-je, vous en avez certainement déjà rencontré une. C’est l’être humain défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants. Un être qualifié par son aspect, son apparence, son comportement, etc… Une demoiselle, une amante, une compagne, une dame, une fille, une maîtresse, une pépée, une nénette, une meuf, bref, une gonzesse quoi ! Répétez après moi : une femme, une FEMME, une F-E-M-M-E.
Une jolie femme, une belle femme. Une jeune femme. Une femme mûre. Une femme charmante, élégante, coquette. Une femme fatale. Une femme légère, facile. Une femme célibataire, mariée, veuve, divorcée. Une femme entretenue. Une femme de mauvaise vie. Une femme du monde. Une femme du peuple, de la campagne. Une femme au foyer. « Femme », ce n’est pas un gros mot, je ne suis pas le premier à en parler, d’autres hommes ont employé le terme avant moi : Les Femmes savantes, de Molière (1672) ; La Femme de trente ans, de Balzac (1831-1834) ; La Femme, de Michelet (1859). Vous-mêmes, messieurs, vous avez déjà « fais la cour à une femme » ? « Demander une femme en mariage » ? Courir après une femme, la poursuivre de ses assiduités. Courir les femmes. Si vous êtes un lecteur régulier des Trois Étendards, vous êtes certainement un « homme à femmes », qui multiplie les conquêtes féminines. Mais là… je suis perdu ! Foutu ! Déboussolé ! Anéanti ! Qu’est qu’une « personne pouvant vivre une grossesse ? ». Vous avez déjà rencontré, vous, une « personne pouvant vivre une grossesse ? ». A quoi ça ressemble ? Qu’est-ce que c’est ? Je l’ignore ! Aidez-moi !
Et qu’est-ce qu’elles veulent, au juste, ces 343 « personnes » ?
« L’avortement libre et gratuit n’est pas le but ultime de la lutte des femmes. Au contraire, il ne correspond qu’à l’exigence la plus élémentaire, ce sans quoi le combat politique ne peut même pas commencer. Disposer librement de notre corps est la nécessité première pour devenir maîtresse de sa vie [Manifeste du 5 avril 1971]. L’histoire montre que le droit à l’avortement est fragile. Au cours des crises sanitaires, sociales, économiques et politiques, les droits des femmes et des personnes opprimées par le patriarcat sont les premiers menacés et attaqués ».
Ah ! Nous y voilà ! Enfin ! Le centre de gravité, le saint-Graal, l’origine de toute chose, la seule chose dont les féministes sont capables de parler : leur « droit à l’avortement », et par là-même, leurs « choix », leurs « corps », leur « sexualité » : « MOI JE ». « Moi et ma chatte ». Qu’importe la France, la société, la civilisation, tout ce que nous voulons, c’est parler de notre vulve, de notre entrecuisse, de notre bas-ventre, de notre clitoris ! Le vagin : Alpha et Oméga de l’homo Sapiens ! En dehors de ma chatte, point de salut ! Que le droit à l’avortement soit le droit ultime des femmes, ou nous nous révolterons contre le « patriarcat » !
« Leur défense nécessite alors une vigilance et une lutte constante. Leur régression est intolérable et leur progression nécessaire afin de permettre leur exercice plein et sans entrave. L’avortement est un droit articulé avec l’accès à la contraception et à l’éducation à la vie affective et sexuelle. En effet, c’est par l’éducation que nous accédons à l’information sur nos droits et la manière de les exercer. Les moyens de contraception peuvent nous aider à contrôler notre fertilité. Le droit à l’avortement nous permet d’avoir le choix. L’avortement n’est pas un problème : il est une solution dans une situation de grossesse non désirée ».
Comme d’habitude, avec ce genre de gonzesse hystérique, nous faisons sembler de nous intéresser à des questions secondaires en prenant soin d’éviter la question centrale. Croyez-vous vraiment que cette « tribune » traite de « droit à l’avortement » ? « D’accès à la contraception » ? « D’éducation à la vie affective et sexuelle » ? De « contrôle de la fertilité » ? De « situation de grossesse non-désirée » ? Pas du tout. Non. Erreur. Aveuglement. Confusion entre causes et effets. Errements, déviation, contresens, illusion ! Ce « manifeste des 343 » concerne l’hypergamie.
Comprenez bien ceci et apprenez cette vérité comme si Dieu lui-même venait de vous le dire : l’avortement est l’expression ultime de l’hypergamie. Je vais expliquer pourquoi.
Comprendre la façon dont les hommes et les femmes fonctionnent, c’est comprendre la raison pour laquelle ils agissent. Et ils agissent tant par raison que par instinct, et lorsqu’il s’agit d’instinct, il s’agit d’histoire, car les instincts sont des dispositions innées qui déterminent chaque individu d’une même espèce animale à accomplir certains actes adaptés aux besoins de son espèce. Autrement dit, si vous agissez ainsi, c’est que vos ancêtres ont réagi de la même manière, et que cela leur a permis de survivre.
Les hommes et les femmes réagissent instinctivement les uns par rapport aux autres. Une grande part des relations entre les sexes s’opère selon des réalités biologiques, sociales et environnementales qui existent depuis l’aube de l’humanité. Les hommes et les femmes possèdent les mêmes cerveaux, et donc les mêmes instincts, que leurs ancêtres. Toutefois, la nature « instinctive » de l’homme diffère de la nature « instinctive » de la femme, et chaque sexe éprouve certaines difficultés à comprendre les réflexes de l’autre sexe.
La vocation de l’instinct, c’est d’assurer la survie de celui qui en est doté, de telle sorte que ce qui nous fait peur, ce que nous cherchons à fuir ou à éviter, c’est un lieu, une personne ou une situation potentiellement mortelle ou perçue comme telle. La peur des serpents, des araignées ou de certains animaux relève ainsi de l’instinct. Les jeunes enfants n’apprennent pas à avoir peur des araignées : c’est un instinct fondamental lié à la dangerosité de certaines espèces dangereuses ou mortelles pour l’homme. De même, le vertige, la peur du vide, c’est l’instinct qui pousse à ne pas risquer de chute mortelle, et la peur des foules, c’est un instinct qui pousse à éviter les mouvements hostiles d’individus inconnus. Tout ce qui nous révulse, comme les excréments ou les cadavres en putréfaction, relève de l’instinct, car il s’agit d’éviter la contamination, les maladies, la mort elle-même.
Chaque être humain possède cet ensemble d’instincts naturels, donc cet ensemble de peurs, de réaction de fuite et de dégoût. Mais il existe également des instincts plus subtils, plus complexes, plus nuancés, mais tout aussi réels. Il existe chez les femmes un instinct particulier qui n’existe pas chez les hommes, et qui est une sorte d’instinct hypergamique. Cet instinct pousse les femmes à éviter à tout prix les hommes qu’elles jugent trop faibles, et à les repousser, comme elles repousseraient un serpent ou une araignée.
Dans la mesure où, chez la femme, toute relation sexuelle engendre potentiellement une grossesse, et donc un état de faiblesse et de dépendance pendant les mois suivant la relation sexuelle, elle est dotée d’un instinct lui permettant de fuir toute relation sexuelle avec un homme qui ne serait pas en mesure de l’aider ou la soutenir pendant la durée de la grossesse. Cet instinct pousse les femmes à douter de l’homme avec qui elles ont des relations. Cet homme est-il le bon ? Est-ce le meilleur homme que je puisse attirer ? Cet homme restera-t-il avec moi ? Est-il fiable ? Est-il prêt et sûr en tant que père ? M’aidera-t-il à élever mes enfants ? Ou me quittera-t-il si je tombe enceinte ? Va-t-il rester avec moi une fois qu’il aura obtenu une relation sexuelle ? Qu’arrivera-t-il si je tombe enceinte de son enfant ? Ces questions, ces interrogations, ces doutes, n’arrivent pas clairement à l’esprit d’une femme. Cela se passe en-deçà du conscient.
C’est un instinct sexuel purement féminin. C’est un instinct puissant, dévorant, insatiable, que les femmes ressentent toute leur vie, et qui ne s’arrête de fonctionner qu’avec la mort. C’est un instinct dont l’intensité est telle que les femmes prendront des décisions vitales en un court laps de temps, tel un réflexe, sans y réfléchir, sans y penser activement. Les femmes veulent éviter à tout prix de s’accoupler avec un homme faible ou inapte. Le danger, c’est l’homme faible qui se fait passer pour fort, et qui obtient par là même une relation sexuelle. Une telle relation engendrerait une progéniture elle-même faible, un enfant obtenu par fraude, en quelque sorte.
Pourquoi les femmes militent-elles contre le prétendu « harcèlement de rue » ? parce qu’un homme qui aborde une femme en pleine rue est un homme qui peut potentiellement se faire passer pour un homme qu’il n’est pas. Il n’est pas de plus grand crime aux yeux d’une femme : avoir une relation sexuelle, et donc avoir potentiellement un enfant, avec un homme qui ne possède pas les qualités dont elle le croyait pourtant pourvu.
Si l’instinct féminin ne fonctionne pas, ou si cet instinct est dupé, cela signifie que les femmes peuvent potentiellement mourir (durant l’accouchement) ou élever un enfant sous-optimal, parce que le père est lui-même sous-optimal. L’échec de l’instinct féminin, c’est un potentiel reproductif compromis. Pendant la plus grande partie de l’histoire de notre espèce, la grossesse et l’investissement parental qui s’en suivait était pour les femmes, littéralement, une question de vie ou de mort, c’est la raison pour laquelle cet instinct féminin s’est développé et s’est transmis dans les générations successive de femmes. Une femme qui s’accouple avec un homme trop petit, trop faible, trop lent ou trop fragile, c’est une femme qui risque d’enfanter un enfant petit, faible, lent ou fragile. Et inversement, une femme qui s’accouple avec un homme grand, fort, intelligent et vif, c’est une femme qui peut donner vie à un enfant doté des mêmes excellentes dispositions génétiques que son père. L’instinct sexuel féminin est un instinct orienté vers la sélection qualitative des hommes. Toute relation sexuelle pouvant engendrer une grossesse de plusieurs mois, il est dans l’intérêt de la femme de sélectionner un partenaire de qualité. Cet instinct est par ailleurs une contre-stratégie face à l’impératif biologique des hommes (l’accès illimité à une sexualité illimitée).
L’utilisation des méthodes modernes de contraceptions féminines a bouleversé les conditions d’application de cet instinct féminin. Le fait, pour les femmes, de pouvoir contrôler leur sexualité, et plus généralement, de pouvoir réguler unilatéralement les naissances, via l’avortement, leur a permis d’exercer leur instinct mieux que jamais. Un avortement libère une femme des conséquences d’une grossesse non-désirée : si l’homme avec qui elle a eu une relation sexuelle ne lui convient pas, une femme peut désormais mettre fin à la lignée génétique de cet homme, dès qu’elle le souhaite. Dans le monde moderne, les femmes sont réellement libres : parce que, pour une femme, il n’y a pas plus grande liberté que la liberté d’avorter.
Les femmes ont lutté pour obtenir le pouvoir social et le pouvoir politique dans un seul et unique but : exercer sans restriction leur instinct le plus puissant. Pourquoi l’avortement est-il célébré en tant que « droit fondamental » dans la société moderne ? Parce que l’avortement soulage du risque de porter et d’élever un enfant qui serait le fruit du mauvais choix de partenaire sexuel. Pourquoi le divorce est-il célébré comme une « liberté fondamentale » dans la société moderne ? Parce que le divorce permet à une femme d’abandonner un homme qu’elle juge trop faible, tout en continuant à lui prélever des ressources financières. Le féminisme est l’expression idéologique de l’instinct féminin : supprimer toutes les contraintes naturelles pesant sur la sexualité féminine, et ajouter toutes les contraintes artificielles et sociétales possible sur la sexualité masculine.
L’instinct sexuel féminin, ce n’est pas un instinct d’amour, c’est un instinct de colère, de haine, de révulsion : les femmes haïssent les hommes faibles, elles détestent les hommes trop petits, elles conspuent les hommes trop timides. Elles haïssent tellement les hommes faibles, et ont si peur d’être coincées dans une telle relation, qu’elles préfèrent se consacrer à leurs carrières, quitte à passer des années dans un emploi aliénant, plutôt que de se consacrer à une famille dont l’homme ne serait pas à la hauteur de leurs attentes.
L’instinct masculin est tout aussi violent, puissant, viscéral, mais il s’exerce selon des modalités différentes, et ne repose pas sur les mêmes craintes. Les hommes éprouvent également une angoisse fondamentale, une crainte absolue, une peur que rien ne peut dissoudre, et qui ne disparaît qu’avec la mort. Ce qui peut briser le cœur d’un homme, c’est d’imaginer sa partenaire en train d’avoir une relation sexuelle avec un autre homme. Certains hommes ne dorment pas la nuit, terrorisé par l’idée que leur copine puisse s’offrir sexuellement à un autre homme. Il existe même des hommes qui souffrent à l’idée d’imaginer une ex-partenaire en train de faire l’amour à un autre homme, alors même qu’il s’agit d’une « ex ». Cette peur est fréquemment ressentie par les hommes qui traversent un divorce ou une rupture sentimentale. Cette peur peut d’ailleurs être ressentie par certains hommes plusieurs mois, et même plusieurs années, après le divorce ou la rupture. Cette angoisse peut atteindre un degré supplémentaire, lorsque certains hommes se mettent à diminuer intensément l’étendue de leur vie sociale, afin de ne pas croiser une ex-femme, ou de ne pas croiser une ex-petite amie.
Ce phénomène, aussi surprenant soit-il aux yeux des femmes, est parfaitement sain, parfaitement naturel, parfaitement normal. Car l’instinct masculin, c’est le besoin qu’ont les hommes de s’assurer de leur paternité. L’homme veut s’assurer que son enfant est bien le sien. L’homme doit être certain qu’il s’investit dans l’éducation d’un être qui est du même sang que lui. L’héritage, c’est aussi et surtout l’héritage génétique. L’instinct masculin, c’est une question existentielle : « est-ce que l’enfant de ma femme est bien mon enfant ? ». Le premier « droit de l’homme », c’est le droit à la paternité.
Lorsqu’un homme s’engage auprès d’une femme, afin de s’investir en tant qu’amant, en tant qu’époux, et en tant que père, il prend un risque important. Le temps, l’attention et l’énergie qu’il consacre à sa partenaire et à son enfant et du temps, de l’attention et de l’énergie qu’il ne consacre pas à la recherche d’autres partenaires potentielles. Ainsi, une relation monogame est une relation désavantageuse pour l’homme, sauf si ce dernier est assuré qu’il est bien le père de l’enfant qu’il élève. Un homme doit abandonner son besoin naturel de chercher de multiples partenaires en échange de la certitude de s’investir pour un enfant qui porte bien son nom, et surtout son sang. C’est dans ce cadre que la fraude à la paternité est un crime abject contre l’homme, car c’est une trahison.
L’instinct féminin et l’instinct masculin sont ainsi différents : une femme craint par-dessus tout l’idée de tomber enceinte et d’élever un enfant qui serait le produit d’un homme sous-optimal, tandis qu’un homme craint par-dessus tout l’idée d’élever un enfant qui ne serait pas le sien. Jusqu’à l’évènement récent des tests ADN, seule une femme pouvait être certaine que l’enfant était le sien.
C’est un phénomène primal, enraciné, presque spirituel, auquel nous sommes confrontés ici. La certitude de la paternité, pour un homme, est une préoccupation si obsessionnelle, que notre cerveau a évolué pour tenir compte de cette peur existentielle. Le risque d’élever un enfant qui n’est pas le sien est un problème si important, que les hommes qui possèdent cette angoisse ont été sélectionnés par la nature au fil des siècles. La raison pour laquelle nous surveillons nos copines et nos femmes, la raison pour laquelle notre inconscient nous fait devenir jaloux, la raison pour laquelle nous ne pouvons pas supporter l’idée qu’un autre homme s’accouple avec notre femme, est enracinée dans la peur de nous investir dans l’éducation d’un enfant qui n’est pas le nôtre.
Nous pouvons ajouter que les femmes éprouvent la même révulsion contre les hommes laids, petits, peu attrayants, faibles, etc. De la même manière, les hommes éprouvent une révulsion instinctive contre les femmes qui ont eu trop de partenaires ou qui un comportement un peu trop dépravé, sensuel, aguicheur, etc. Ces deux types de révulsions différentes ne sont que des protections, fruit de l’évolution biologique, contre nos peurs existentielles d’hommes et de femmes. Chaque dégoût que nous éprouvons quand il s’agit d’une personne de l’autre sexe au comportement qui nous déplait n’est que le rappel de ce que nos ancêtres ont dû éviter pour survivre. Vous ne seriez pas là, à me lire, si vos ancêtres femmes s’étaient accouplés avec des hommes faibles, mais vous ne seriez pas là non plus si vos ancêtres hommes avaient élevé les enfants d’un autre…sans le savoir, en croyant élever les siens.
Mais n’est-il pas noble d’adopter et d’élever un enfant qui n’est pas à nous ? Oui ! Il est parfaitement juste, et bon, d’élever un enfant qui n’est pas le sien, de se donner, en tant que figure paternelle, à un enfant qui n’a plus de père où dont le père est absent…Dans la mesure où c’est un choix voulu, conscient, déterminé, fruit de la volonté et de la rationalité. Et même, l’on peut dire que justement, le fait que l’adoption soit peinte comme un acte noble, c’est justement parce que cela oblige un homme à réprimer son inquiétude naturelle vis-à-vis de sa paternité ; c’est un sacrifice masculin, c’est pour cela que l’adoption est noble. Les êtres humains sont intrinsèquement tribaux et familiaux parce que le tribalisme favorise l’avancement de certains gènes. Ainsi, réprimer notre peur innée est exceptionnelle, peut-être même noble en fonction du contexte social, mais c’est noble parce qu’un homme se force à ignorer ses prédispositions naturelles. Dans les prochaines décennies, avec le phénomène majeur de l’explosion des foyers composés uniquement de mères célibataires, l’adoption jouera un rôle impératif. Les hommes qui ont pris la pilule rouge en particulier, auront un rôle à jouer, ne serait-ce que pour devenir des pères symboliques auprès de nombreux jeunes hommes qui en auront cruellement besoin.
Il est nécessaire, toutefois, de relever que ce qui pousse les hommes à adopter, et donc à renoncer à une éventuelle paternité biologique, c’est surtout le pouvoir féminin de ces dernières années. Les réactions de révulsion naturelles des humains peuvent être domestiquées. Habituellement, un tel changement de comportement ne s’opère qu’à l’aide de l’ingénierie sociale (un conditionnement, toujours le même, amène un comportement, toujours le même, et le cycle est renforcé). La révulsion peut même être conditionnée pour être associée au plaisir. L’impératif féminin a remanié le besoin des hommes à être certain de leur paternité, jusqu’aux dernières limites : la fin des hommes eux-mêmes.
La vulgarisation des « relations libres » est l’une de ces méthodes d’ingénierie sociale les plus récentes, qui vont à l’encontre du besoin de certitude paternelle des hommes. Ainsi qu’il a été dit, et comme il sera traité dans de prochains articles, il faut se rappeler ceci : l’ordre social féministe veille à ce que la stratégie sexuelle des femmes soit considéré comme l’impératif social « correct », c’est-à-dire le mode de pensée « par défaut » des hommes et des femmes. Les hommes doivent agir et se comporter comme des femmes s’ils veulent être acceptés dans un ordre social dont les tenants et les aboutissants sont contrôlés par les femmes. La stratégie sexuelle masculine n’est perçue comme acceptable que lorsqu’elle sert le but d’une femme, de sorte que l’impératif existentiel des hommes d’assurer leur paternité va toujours être en conflit avec la stratégie des femmes. Un homme qui cherche à être certain de sa propre paternité et de la perpétuation de son nom est en conflit direct avec une femme qui souhaite s’assurer qu’elle se met en couple avec le meilleur mâle auquel elle peut prétendre.
Dans ces circonstances, il n’est pas surprenant de constater que les conventions sociales de notre époque encouragent les hommes à abandonner leurs besoins de paternité. Nous faisons l’éloge des hommes qui se mettent en couple avec des mères célibataires, et qui assument donc l’investissement (affectif et financier) à la place de l’homme qui est le véritable père biologique. Une société féminisée transforme cet acte en un acte de noblesse (« cet homme a pris la place du père absent qui n’osait pas assumer ses responsabilités ») – tout en ignorant sciemment le fait le plus important : ce « héros » ne fait que se soumettre à l’impératif hypergamique des femmes. Nous en sommes arrivé au point où les femmes exigent d’un homme « Beta » qu’il abandonne totalement sa stratégie sexuelle en leur faveur. Et les femmes modernes pensent que cela leur est naturellement dû !
Pour les hommes qui « tiennent le coup » et qui, contre toute attente, cherchent à réaliser leur stratégie sexuelle, la société féminine et féministe dispose d’une contre-attaque : la honte, la moquerie. Seul un homme qui est « incertain de sa propre virilité » pense qu’il ne doit élever que ses enfants biologiques. En fait, le terme même de « père » est offensant dans un ordre social fondé sur l’accomplissement de l’impératif biologique féminin. Une opinion nouvelle se répand, qui consiste à dire qu’un homme ne devrai jamais insister pour qu’une femme prennent son nom, lorsqu’ils deviennent époux. Et bien sûr, les tests ADN de paternité sont découragés, voir proscrits.
Maintenant, vous savez.
Dans la guerre contre la paternité, l’ordre social féminin dans lequel nous vivons fera tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que la stratégie féminine devienne la « stratégie par défaut » de la totalité des humains, les hommes comme les femmes. Notre droit de la famille, notre droit du divorce, nos lois sociales n’ont qu’un seul but : veiller à ce que les besoins des femmes supplantent en toute circonstances le besoin de certitude de paternité que peuvent ressentir les hommes. Même quand un enfant n’est pas biologiquement le fils d’un homme, ce « faux père » n’a pas le droit de connaître la vérité (de faire un test), mais il doit être financièrement et émotionnellement responsable de « l’intérêt supérieur de l’enfant ».
Que doit faire un homme ? Que doivent faire les hommes ? Un homme qui est conscient des enjeux d’aujourd’hui doit embrasser pleinement son besoin existentiel de paternité, et le faire sans crainte. Si un nouveau patriarcat bienfaisant venait à naître, les hommes devraient rejeter toutes les conventions sociales qui les obligent à faire de la stratégie féminine la stratégie « par défaut » de l’espèce humaine. En ce sens, la prochaine génération des jeunes hommes doit être éduquée à ce propos, les hommes doivent consciemment s’éduquer les uns les autres et partager l’ensemble des connaissances qui leur permettent de satisfaire leur besoin existentiel. Aujourd’hui, nous vivons dans une société ultra-féminisée qui cherche à faire de nous des « cocus » à la fois de manière proactive et rétroactive. Vous rendez-vous compte ? Vous n’êtes peut-être pas encore en couple à l’heure où vous lisez ceci, et vous êtes déjà trompé. Accepterez-vous de sacrifiez votre temps, votre énergie, vos ressources, bref, votre propre vie, à élever les enfants d’un autre ? Allez-vous mettre votre vie au service de la jouissance d’un autre homme ? Si vous êtes un père adoptif, je vous honore et vous félicite, mais uniquement si vous avez fait le choix conscient et volontaire d’en devenir un. Dans la plupart des autres cas, un homme qui devient un beau-père n’est qu’un homme qui a acquiescé au destin qu’une femme a choisi pour lui. Le nombre de naissance hors-mariage est très élevé en France, comparé au passé. Mais ce chiffre n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une mauvaise décision des femmes. N’oubliez pas que si la société glorifie les mères célibataires, c’est pour une bonne raison, et ce n’est pas dans votre intérêt.
Conseils aux hommes : soyez conscient du jeu dans lequel vous êtes, impliquez-vous dans votre besoin de paternité, ne laissez pas mourir votre lignée, surtout si vous êtes fils unique. Les femmes ont toujours su que les hommes ressentaient toute leur vie un besoin de certitude sur la paternité, et elles ont toujours su que cela représentait une menace pour leurs intérêts. Faites des choix de vie en tenant compte du critère « certitude de paternité », cela plaira à votre cerveau limbique et vous en éprouverez, sans même savoir pourquoi, un bien-être merveilleux. N’épousez pas une mère célibataire. Si vous le faites quand même, comprenez que votre sacrifice, qui consiste à abandonner votre besoin de paternité, ne sera jamais apprécié par les femmes. Vous pouvez croire que c’est la « bonne chose à faire », le « choix moral », mais ce faisant, vous venez d’absoudre les péchés passés de la femme qui a pris une décision à votre place, et les péchés du père biologique, et vous prenez leur responsabilité totale à leur place.
Rappelez-vous toujours ceci :
Les femmes haïssent les hommes « Beta ». Elles les haïssent tellement, qu’elles préfèrent travailler dans un emploi aliénant pour subvenir à leurs propres besoins, plutôt que de s’attacher à un homme de faible valeur, se faire baiser par lui et porter sa génétique déplorable.
Êtes-vous vraiment prêt à accepter que votre besoin de paternité ne compte pour rien ? Êtes-vous prêt à abandonner la stratégie de votre vie, au profit de celle d’une femme, en croyant que c’est la bonne chose à faire, alors même que c’est contraire à ce que vous êtes au plus profond de vous ?
Ce sont les femmes, et non les hommes, qui possèdent l’idéal le plus strict et le plus statique en matière de beauté masculine idéale.
D’un point de vue purement physique, « l’homme idéal » tel qu’il est désiré par les femmes, n’a pas changé depuis des millénaires. Il a existé une période qui a commencé dans les années 1600 pendant laquelle les hommes aimaient les femmes plus rondes, mais une telle période n’a jamais existé pour les femmes. Le « combo » classique composé des pectoraux puissants, des épaules larges, des abdominaux visibles et de la mâchoire carrée des athlètes gréco-romains sont encore et toujours d’actualité, tel qu’on peut le constater sur les couvertures des romans à l’eau de rose modernes. Nous attendons toujours un site de rencontre qui proposerai uniquement aux femmes des hommes « ronds » ou en surpoids. Il existe des sites de rencontre spécialisés dans l’offre faite aux femmes qui cherchent à rencontre des hommes riches et influents, mais des sites qui proposent aux femmes des hommes en surpoids, cela n’existe pas. Aujourd’hui, l’utilisation de Tinder est une norme sociale. Depuis l’entrée en ligne de cette application, la nature même du marché sexuel a fondamentalement changé, et ces applications n’ont permis qu’une seule et même chose : faciliter l’hypergamie. En plusieurs années d’utilisation de Tinder, les femmes ont démontré qu’elles étaient viscéralement attirées par le physique des hommes. C’est désormais prouvé : les femmes ont des « normes de beauté » totalement irréaliste.
Il existe ainsi un double standard entre les hommes et les femmes : ceux-ci ne peuvent visiblement plus se permettre d’avoir des exigences tandis que celles-là peuvent se permettre de demander la lune. Aux États-Unis, des jeunes garçons ont été attaqués par des médias pour avoir osé évaluer l’attractivité de leurs camarades de classe féminines sur une échelle de 1 à 10. Oh, ironie ! Ce sont ces mêmes adolescentes qui se sont senties offensées par cette évaluation qui, quelques années plus tard, n’auront aucun problème à « swiper » à gauche ou à droite. En réalité, ces jeunes filles vont penser qu’il est normal pour une femme de fonder sa sélection sexuelle sur le physique des hommes ; mais si les hommes font de même pour les femmes, cela devient de « l’objectification ». De nos jours, les hommes ne peuvent plus exprimer leurs préférences physiques sans risquer une destruction de leur vie par l’intermédiaire des réseaux sociaux (sachant que ces derniers peuvent impacter nos vies professionnelles, et donc, nos finances, et par là, les bases fondamentales de votre vie quotidienne). Il y a même eu des affaires, encore aux États-Unis, dans lesquelles des guerriers de la justice sociale (SJW) s’en sont pris à des hommes qui ont osé éviter des « filles transgenres », estimant que celles-ci ne constituaient pas de bon partenaires potentiels. La « logique » qui était derrière cette fanfaronnade était que les jeunes hommes hétérosexuels devraient se sentir attirés envers un mâle transgenre (un homme biologique) si celui-ci se présentait comme une femme… Bref, une folie : le processus naturel de sélection sexuel des hommes doit être détourné pour satisfaire aux impératifs sociaux des autres. Voici le scénario qui est planifié : les jeunes hommes ne doivent plus avoir le contrôle de leur sélection sexuelle.
En 2021, le contrôle que les hommes peuvent exercer sur leur propre sélectivité sexuelle est un sujet dont les femmes ne veulent même pas entendre parler. L’hypergamie déchaînée des femmes implique nécessairement ce phénomène : il s’agit d’imposer une dynamique sociale par laquelle le processus de sélection sexuel des hommes doit être aussi restreint que possible. Pourtant, la sélection sexuelle des hommes est un processus fluide, et les critères masculins ne sont pas toujours très restrictifs, mais c’est hors du contrôle des femmes, et ça, c’est intolérable. La méthode de contrôle choisie par les femmes, c’est la pression sociale. La peux existentielle des femmes est si grande qu’elles opteront pour l’ingénierie sociale afin de se prémunir des effets les plus dévastateurs du « doute hypergame ».
A ce titre, Tinder (et d’autres applications du même type) sont à la fois des programmes d’ingénierie sociale et des facilitateurs de l’hypergamie naturelle des femmes. Les idées telles que « se sentir bien dans son corps » et « je m’accepte telle que je suis », qui visent à faire accepter l’idée que les femmes rondes sont aussi belles que les femmes minces, représentent aussi un effort de conditionnement social. On peut multiplier les exemples, mais l’objectif latent demeure le même : convaincre les hommes qu’ils doivent réprimer leurs désirs naturels et, en même temps, accepter le processus de sélection sexuelle des femmes comme une chose naturelle et « par défaut ». Or, la règle cardinale des stratégies sexuelles stipule que le succès d’une stratégie sexuelle implique nécessairement l’échec de l’autre. Dans l’ordre sociale féminin et féministe actuel, les femmes ne veulent rien de moins que l’abandon complet, par les hommes, de leurs libertés de choix sexuel – et elles utiliseront tous les moyens, sociaux, politiques, idéologiques, pour y parvenir.
Les hommes doivent être élevés et conditionnés dès le plus jeune âge dans l’idée que la stratégie de sélection des femmes est le seul processus acceptable pour une société. Un homme qui choisit une compagne doit effectuer son choix selon les normes que les femmes ont-elles-mêmes définis. Comment choisir sa future femme ? Sur quels critères ? Sur quels aspects ? Quels sont les traits de caractère que doit posséder une femme qui est digne d’être épousée ? Le point de vue de la pilule rouge, sur cette question, semble gravement offensant pour les hommes et pour les femmes qui vivent encore sous le conditionnement de l’impératif féminin.
Il n’est pas difficile de décrire les attributs que doit posséder une femme pour être attirante et pour être un « bon parti ». Ce qui est offensant, c’est qu’un homme puisse exiger d’une femme toutes ces qualités.
Il est offensant, pour les sensibilités féministes, d’entendre un homme dire qu’il a des critères. Comment ose-t-il créer dans son esprit une liste des qualités qu’il espère trouver dans une compagne de long terme !? Qui est-il pour faire des demandes ? N’a-t-il pas appris que l’hypergamie et les besoins des femmes définissent maintenant son existence ?
Les femmes pensent et agissent comme si leur sexualité était une commodité. Nous avons répondu aux besoins de sécurité des femmes depuis si longtemps qu’elles pensent que c’est un droit acquis. Nous avons développé un ordre social dont la première directive est de nous assurer que les femmes ne ressentent plus leur peur existentielle, qu’elles n’aient plus jamais à se soucier des conséquences d’une mauvaise décision hypergame. Nous avons inventé les banques de sperme et la congélation des ovules. Elles exigent que les hommes les trouvent excitantes, quel que soit leur condition physique et leur apparence, et ce en dépit de 100 000 ans d’évolution. Le gynocentrisme exige que les hommes ne soient que des participants dans la vie des femmes, et des esclaves de leurs stratégies sexuelles.
Les femmes ne voient les hommes que comme des animaux reproducteurs ou des meubles.
Les femmes et leurs « allié.e.s » ont perdu leur esprit collectif, et vous connaissez déjà les conséquences… Je me répète donc : les femmes définissent le processus de reproduction dans la culture occidentale. Et encore une fois, la plupart de ces féministes sont entièrement d’accord avec cette observation, et s’en réjouissent.
Les garçons de l’école secondaire du Maryland (les jeunes garçons qui ont été attaqués par des médias pour avoir osé évaluer l’attractivité de leurs camarades de classe féminines sur une échelle de 1 à 10) ont été pris dans les engrenages gynocratiques d’une société à la dérive. Ils n’étaient pas encore assez conditionnés. Ils ont fait ce que la plupart des lycéens font : ils font des comparaisons, parce qu’ils croyaient encore qu’ils pourraient être autorisés à avoir une préférence en matière de filles : avec qui sortir ? Avec qui baiser ? Qui est la meilleure petite amie potentielle ? Qui deviendra une bonne épouse ? Une bonne mère ? Comment ont-ils osé !?
Quand la sécurité est assurée par la société dans son ensemble, l’hypergamie est calmée, et dès lors, il ne reste plus qu’un aspect à satisfaire : rencontrer un homme « alpha ». Pourquoi une femme s’embêterait-elle avec la notion de « valeur ajoutée » pour se rendre digne d’être une bonne épouse ? Les hommes ne sont pas autorisés à avoir des préférences. Ils devraient s’estimer heureux s’ils sortent avec elles ! Le féminisme a enseigné aux femmes qu’elles devaient être fortes et indépendantes, et surtout, à ne jamais rien faire pour le plaisir d’un homme ! Et d’ailleurs, c’est un bon choix : les mecs qui les passionnent, les mecs qui les excitent, les mecs cools, les mecs qui ont peur de l’engagement, ces mecs-là ne se souvient pas de « valeur ajoutée » non plus, ils veulent juste baiser.
La peur existentielle des femmes est toujours compensée à un niveau sociétal.
L’objectif du féminisme est de supprimer toutes les contraintes sur la sexualité féminine tout en limitant au maximum la sexualité masculine.
Les féministes répondront : « vous pensez que le féminisme n’a pour seul objectif que de contrôler vos queues ? ». En fait : oui, mais il s’agit surtout de donner aux femmes un contrôle unilatéral sur leur peur existentielle et de les exonérer de toute conséquence pour les mauvaises décisions prises dans leurs vies. Dans un autre article, il a été dit que l’avortement, c’est de l’eugénisme. N’est-ce pas de l’ingénierie sociale que de conditionner les hommes à accepter la stratégie sexuelle des femmes comme étant la seule stratégie existante ? Le problème, c’est que l’ensemble des femmes de la planète n’ont pas de « plan » pour notre espèce. Ce ne sont que des choix individuels. Il n’y a pas direction globale vers laquelle nous nous dirigeons. Tout cela est conduit par l’impulsion naturelle de chaque femme. Nous avons libéré l’hypergamie de toutes les entraves. Nous avons permis aux femmes de faire quelque chose sans précédent dans l’histoire humaine : nous leur avons donné le contrôle total de la reproduction humaine, et donc, de notre espèce. Nous en paierons le prix.
Et nous avons fait cela, en même temps que nous avons restreint la sexualité masculine au maximum. A l’avenir, toute expression de la sexualité masculine sera illégale. Mais il y a plus encore : toute expression de la sexualité masculine émanant des hommes « beta » sera considéré comme particulièrement offensante, et sera sévèrement interdite.