Le jargon de l’androsphère : le carrousel.

Dans le lexique de l’Androsphère, le carrousel des hommes (aussi appelé en italien « cazzosello ») désigne les nombreux hommes qui accompagnent les femmes modernes (jeunes et moins jeunes). La métaphore indique que la femme monte sur le manège sans relâche, sautant d’un homme à l’autre. Comme le manège se déplace en un mouvement circulaire, il s’ensuit qu’en réalité les relations éphémères et fugaces que les femmes vivent ne mènent jamais nulle part, mais se déplacent toujours à l’intérieur du cercle.

MGTOW, les hommes qui font peur aux féministes.

Très jeune, les filles recherche des hommes Alpha, souvent ceux avec une valeur sexuelle plus élevée. Cette dynamique est une aubaine pour ces hommes qui peuvent utiliser ces jeunes filles et s’en débarrasser (« pump and dump »). Plutôt que d’apprendre par expérience et de viser des hommes ayant une valeur sexuelle similaire, ou ayant des caractéristiques qui se prêtent à des relations à long terme, les filles sont convaincues qu’il n’y a rien de mal dans leurs critères de sélection et elles cherchent donc un autre homme ayant les mêmes caractéristiques. L’une des principales théories expliquant cela est que les femmes visent toujours le maximum (hypergamie). Elles tentent donc de « piéger » un homme de grande valeur sexuelle dans une relation à long terme en utilisant la seule arme à leur disposition : le sexe. Et quand elles se font larguées, elles justifient cet abandon comme étant intentionnel de leurs parts. L’échec se transforme donc – fièrement – en un nombre de partenaires de lit « actualisé » qui n’a pas de signification particulière pour elles, sauf lorsqu’il s’agit de le cacher à celui qui sera choisi comme le dernier de leurs longues séries de relations durables et/ou éphémères. C’est cette conviction qui alimente ensuite cette même stratégie ratée.

À long terme, le manège / le carrousel a des répercussions psychologiques car il contraste avec le besoin naturel de sécurité et de stabilité que la femme tire de la relation. Par conséquent, la capacité à créer un lien avec le partenaire est diminuée alors que la propension à l’infidélité augmente. De plus, cela contribue à l’animosité envers les hommes et crée du ressentiment envers la sexualité. La relation sera de plus en plus perçue comme une lutte de pouvoir plutôt que comme une collaboration entre partenaires. Ironiquement, plus une fille se donne en échange de rien, plus elle développe le « syndrome de la veuve d’Alpha » dans lequel, pour trouver l’excitation sexuelle, elle devient perpétuellement dépendante du mâle Alpha et dans le cadre duquel l’homme Beta qu’elle est forcée d’épouser (puisqu’aucun Alpha n’est disposé à le faire) est considéré comme un pas en arrière et un prix de consolation.

Il n’est donc pas surprenant de constater qu’une fille qui a passé du temps sur le manège ne soit pas exactement la meilleure candidate pour le rôle d’épouse. Plusieurs études le confirment. Je l’ai déjà mentionné dans l’article « Il Passato Conta » dans lequel je mentionnais l’étude menée par The Heritage Foundation qui s’est concentrée sur les femmes de plus de 30 ans, des femmes qui vont s’écraser sur le Mur très bientôt.

On pourrait penser à tort qu’au fil des ans, les options d’une fille vont se réduire considérablement. On pourrait aussi penser que, vu la forte probabilité de devenir une impasse génétique avec des ovules plus secs que le sable du désert du Sahara, elle devrait être éternellement reconnaissante envers tout homme qui s’intéresse à elle et qui est prêt à investir dans un actif dont la valeur est maintenant proche de zéro. Et pourtant, ce n’est pas le cas…

Plus le temps passé sur le manège est long, moins le mâle Beta naïf a de chances d’avoir un mariage heureux. Et c’est vrai même pour celles qui sont sur le point d’avoir un impact ou qui ont déjà eu un impact avec le Mur fatidique.

Des tendances similaires peuvent également être enregistrées chez les plus jeunes. Bien que moins de statistiques soient disponibles, les tendances révèlent toujours la même triste réalité : plus il y a de temps sur le manège avant les vœux de mariage, moins il y a de fidélité conjugale après les vœux. Se marier avec une personne qui se dit émancipée, libre et indépendante présente de sérieux risques pour vos finances, vos biens et votre dignité d’homme. Au moins à l’Ouest. Dans d’autres pays, on n’autorise pas les femmes à se séparer sur un coup de tête et à vous ruiner la vie.

Separazioni in aumento.

Un détail important de l’étude ci-dessus a révélé que les mariages les plus réussis impliquent des femmes qui arrivent vierges devant l’autel. Si le premier homme est le mari, le mariage a quatre chances sur cinq de survivre. Si, en revanche, la future épouse a déjà connu 5 partenaires avant le mariage, les chances diminuent : deux couples sur trois se sépareront ! Avec 15 partenaires avant le mariage, les chances que l’union se désagrège sont de 4 sur 5. C’est pour cette raison que depuis cinq mille ans, les institutions religieuses poussent à la chasteté sexuelle jusqu’au jour du mariage. Toute autre configuration maritale n’est pas une base solide pour la société. Non seulement les chefs religieux ont essayé de nous transmettre cette sagesse, mais aussi des anthropologues de renommée mondiale tels que l’Anglais J.D. Unwin, qui a démontré de manière indépendante que la promiscuité sexuelle détruit les nations et les cultures, comme le montre l’ouvrage « Sex And Culture » écrit dès 1934 et dans lequel il rapporte les résultats de l’enquête menée sur 80 tribus et 6 civilisations du passé.

(Copie digitale gratuite de « Sex and Culture » – en anglais).

Dans son travail, Unwin examine les données de 86 nations et civilisations du passé pour découvrir s’il existe une corrélation entre la liberté sexuelle et la prospérité socioculturelle. Ce qui rend ce travail particulièrement intéressant est le fait qu’à la fin des années 1960, 1970 et 1980, l’Occident a connu une révolution sexuelle qui a balayé les normes sociales antérieures. Nous sommes donc maintenant en mesure de vérifier les conclusions auxquelles l’auteur lui-même est parvenu il y a plus de quarante ans. Avant la révolution sexuelle occidentale, la chasteté prémaritale était encore tenue en haute estime. Mais avec l’arrivée des années 1970, la liberté sexuelle avant le mariage a été de plus en plus acceptée. Avec l’arrivée du début des années 2000, la majorité des adolescents étaient déjà sexuellement actifs au point que rester vierge jusqu’au mariage était accueilli avec incrédulité, voire ridiculisé. La culture occidentale est ainsi passée de la norme sociale basée sur la monogamie absolue à celle de la « monogamie modifiée ».

Maschi in ritirata strategica. Il Femminismo attacca.

En bref, chaque fois que les femmes ont été « libérées » sexuellement, la civilisation s’est inévitablement effondrée. À chaque fois. Mais les choses sont encore pires que ce que beaucoup de gens imaginent. En Occident, les femmes sont tellement désespérées qu’elles collectionnent désormais plus de partenaires sexuels que les hommes. La fameuse règle de Pareto, également connue sous le nom de règle des 80/20, a refait surface : quatre-vingt pour cent des femmes recherchent vingt pour cent des hommes au sommet de la pyramide sociosexuelle. Je pense cependant que ces dernières années, ce pourcentage est passé à 90/10. Voilà pour la libération sexuelle qui aurait garanti le sexe pour tous.

Cela montre une fois de plus à quel point la réalité en Occident est totalement bouleversée et à quelle vitesse la situation peut dégénérer lorsque les hommes commencent à agir comme des débauchés, laissant les rênes des commandes aux femmes qui ont maintenant adopté une stratégie sexuelle typiquement masculine tandis que les hommes sont transformés en cuck et en incel.

Appliquons maintenant à ces statistiques une pincée de psychologie évolutionniste : en réalité, la nature exige que les choses aillent dans des directions diamétralement opposées. Ce sont les hommes qui ont l’impératif biologique de trahir, mais pas les femmes. Pourquoi ? Parce que le sperme masculin est disponible en grande quantité alors que les ovules sont rares. La trahison féminine est pire que la trahison masculine. Parce qu’elle crée des enfants illégitimes sur lesquels le pauvre homme Beta, qui ne se doute de rien, est ensuite forcé d’investir ses ressources. En outre, les hommes ont la capacité psychologique de séparer le sexe et l’amour. Mais c’est un sujet pour une autre fois.

Que pouvons-nous tirer de ces données gênantes ? Que l’architecture de la société occidentale est tellement compromise qu’il y a peu d’espoir de la sauver. Essayer de raisonner avec des masses d’hommes-moutons est aussi futile que de s’attendre à ce qu’un train à grande vitesse s’arrête instantanément. À ce stade, le mieux qu’un homme puisse faire, l’Occident étant désormais perdu et sans espoir, c’est de se protéger et de protéger ses biens. Ne vous engagez pas dans des histoires sentimentales avec des femmes nées et élevées en Occident et qui ont été endoctrinées par le virus mortel du féminisme, au-delà du classique « pump and dump » en prenant toutes les précautions nécessaires (enregistrer les appels et les conversations téléphoniques, conserver tous les messages et si possible les enregistrer sur vidéo). Evitez, comme la peste, les engagements juridiques et conjugaux, y compris la cohabitation, même dans des résidences séparées, puisqu’un récent arrêt de la Cour suprême (italienne) a établi que pour être déclaré « cohabitant », il n’est pas nécessaire de vivre sous le même toit !

Et si le virus du féminisme infectait le monde entier ? Nous nous attendons alors à ce que la civilisation s’effondre à l’échelle mondiale. Voici une hypothèse personnelle que nous pourrions tester au cours des prochaines décennies. Au cours du siècle dernier, la population a augmenté à un rythme exponentiel que l’on appelle communément en statistique la courbe en J. En mathématiques, une telle augmentation tangentielle est généralement suivie d’un effondrement tout aussi important. Le féminisme et sa méchante demi-sœur (également connue sous le nom de socialisme) pourraient être les philosophies qui nous mèneront à l’effondrement final. Il vaut mieux boucler sa ceinture parce que la route sera assez cahoteuse, du moins jusqu’à ce que cette folie se résorbe.

L’histoire nous a dit 86 fois que cette situation ne finit jamais bien.


Source : « Gergo dell’Androsfera: La Giostra » publié par MGTOW Italia le 25 septembre 2020.

Illustration : Adrianna Calvo.