« Pour un français, il y a d’abord la femme. C’est un peuple exténué, défait. Les médecins affirment que tous les phtisiques sont sensuels ».
Tolstoï.
Il existe en France depuis plusieurs années une certaine obsession sexuelle. Ce phénomène s’amplifie chaque mois. Dernièrement, une femme a été empêchée d’entrer au musée d’Orsay à cause de son décolleté. Lundi 14 septembre, de nombreuses (très) jeunes filles ont lancé un appel sur les réseaux sociaux dans le but de s’habiller de manière « indécente » (nombril découvert, jupes, maquillage) afin de « riposter contre (les) propos sexistes ».
Ce type d’évènements, de débats, de propos, se répètent de manière cyclique en France depuis de nombreuses années : des Femen montrent leurs seins pour telle ou telle cause, une « artiste » féministe dévoile sa nudité dans le but de faire « prendre conscience » de ceci ou de cela, des militantes défilent seins nues dans la rue pour lutter contre le « Patriarcat », c’est le « regard des hommes » qu’il faut changer, « les femmes ont le droit de s’habiller comme elles l’entendent », Bla bla bla… Le masculiniste que je suis, c’est-à-dire l’homme hétérosexuel rationnel, ne peut s’empêcher de voir ce phénomène pour ce qu’il est vraiment : une dégénérescence sexuelle de la femme.
Le militantisme, prétexte à l’exhibition sexuelle.
La première chose qu’il faut noter ici, c’est que les féministes sont incapables de « militer » de manière logique, rationnelle et cartésienne (c’est-à-dire par des arguments regroupés en raisonnements, eux-mêmes accompagnés d’exemples). Plus grave encore, les féministes ramènent systématiquement tout au sexe. Elles sont incapables de manifester dans un lieu public sans montrer leurs seins.

Elles sont aussi incapables de parler de climat (un sujet asexuel par nature) sans parler de leur chatte : « Bouffe mon clito, pas le climat », « ma planète, ma chatte, sauvons les zones humides », « Facho, macho, lâchez-nous le clito », et mon préféré : « Enculez-moi plutôt que le climat ».


Les féministes pensent certainement être des « résistantes », elles sont convaincues de livrer un « véritable combat », une « rébellion », une « révolte », si ce n’est même une « révolution » ! Scandale ! « Mon corps, mon choix » ! Une jupe ! Un sein ! Une chatte ! C’est tellement contestataire, hors-la-loi, insurrectionnel, dissident !
Onlyfanisation de la société.
En réalité, il n’y a rien de plus bien-pensant, discipliné et grégaire que la féministe radicale, ou que la jeune fille en général. Aujourd’hui, dans notre société, le sexe et la femme sont au premier plan. Sous des centaines d’aspects différents, la femme et le sexe dominent le cinéma, les séries, les réseaux sociaux, les publicités, la télévision, etc… Avec des milliers de nouvelles photos et vidéos chaque jour, le corps de la femme est exhibé pour attirer le regard et intoxiquer chaque aspect de notre vie.

Le sexe, aujourd’hui, imprègne la société partout et tout le temps, le sexe est un centre de gravité qui exerce une force si puissante et si constante qu’on en oublie presque l’existence. La « tonalité de fond » de notre société est celle d’un érotisme latent, d’une excitation sexuelle diffuse et chronique, continue, incessante, et totalement déconnectée de toute satisfaction physique concrète. La France, comme l’occident, est victime d’une intoxication mentale, c’est une pandémie de sexe.


Dans ces conditions, le fait qu’une femme « montre son corps » n’a plus aucun intérêt. Voir une femme nue, légèrement dévêtue, voir un sein ou une chatte, c’est aussi courant que de voir une voiture dans une ville ou un arbre dans un forêt. Il n’y a plus rien de révolutionnaire à montrer son décolleté ou son corps. Aujourd’hui, le sexe est l’arrière-plan de la société.

De plus, les femmes, et plus spécifiquement les féministes, qui s’exhibent, n’ont aucun sex appeal susceptible d’éveiller l’intérêt masculin. Honnêtement, un homme peut trouver instantanément de la pornographie de qualité (studio, éclairage, cadrage, mise en scène, acteurs et actrices professionnels) en 4K ! Messieurs, répondez sincèrement à cette question : pourquoi regarder une féministe laide et grosse (qui est au mieux une 3/10) quand vous pouvez trouver sur internet des modèles qui sont de parfaites 10/10 ?















Le corps des femmes n’a plus aucune valeur.
« Montrer son corps » pour « lutter contre le patriarcat » est d’un conformisme lassant. Ce qui est rare est cher, et ce qui est abondant est bon marché. Aujourd’hui, le corps des femmes est visible partout, tout le temps, il n’y a plus aucun érotisme, il n’y a plus aucun mystère, il n’y a plus rien.
Il faut observer les mouvements féministes pour ce qu’ils sont : des tentatives désespérées venant de femmes en manque d’attention, qui utilisent leurs corps pour attirer la curiosité et acquérir de l’audience. Toutefois, la société actuelle est désormais indifférente aux « happening » féministes : dans une société où le sexe, et où la représentation du sexe, est omniprésente, montrer son corps ne fait plus aucun effet à personne (et encore moins quand on est une grosse féministe à cheveux court…). Le corps d’une femme est désormais anodin, neutre, quelconque, tiède, falot… en un mot : banal. Les femmes peuvent bien s’habiller comme elles veulent ! Personne ne les regarde !
La véritable révolution est une révolution de l’élégance : féminité contre féminisme.
Raffaello Bellino.