Cycles solaires, lumière, hormones sexuelles et cycles de vie des civilisations : chronobiologie intégrée (V).

Première partie : introduction.

Deuxième partie : énergie et évolution humaine.

Troisième partie : chronobiologie intégrée.

Quatrième partie : L’impact de l’énergie solaire sur les cultures humaines. 


Impact de la testostérone sur les tendances démographiques.

En raison du manque de données historiques sur les niveaux d’hormones dans les populations humaines remontant à plus de 40 ans, d’autres informations statistiques disponibles peuvent être utilisées comme mesure directrice pour analyser l’évolution des niveaux d’hormones. L’évolution des taux de fertilité au cours de l’histoire de la civilisation est une indication raisonnable sur les niveaux de testostérone, qui oscillent dans des cycles de hausse et de baisse, provoquant des cycles de hausse et de baisse de la taille de la population. Ces tendances à la croissance et au déclin de la société offrent au moins une vue superficielle des parallèles entre les taux de fertilité et les idées qui ont guidées la civilisation occidentale.

L’illustration représente 450 ans de démographie de l’Angleterre et du Pays de Galles et constitue une excellente illustration de la corrélation entre les taux de fertilité et les tendances sociales. Tout au long de ces années, l’espérance de vie a augmenté tandis que les taux de fertilité totale ont baissé à un rythme étonnamment similaire. Le rythme et le flux des taux de fertilité peuvent être observés et mis en corrélation avec l’activité solaire pendant cette période. Au cours de la période des Lumières, de 1680 à 1800, les taux de fertilité ont fortement augmenté, car la lumière augmente le taux de testostérone. Cependant, au cours de la période suivante, on constate un déclin rapide des taux de natalité, l’activité solaire ayant décliné jusque dans les années 1930. Dans les années 1950, l’augmentation de l’activité solaire a de nouveau entraîné le baby-boom. Depuis que les niveaux de testostérone ont diminué depuis leur pic en 1957 jusqu’à aujourd’hui, une baisse proportionnelle des taux de fertilité a été identifiée. De plus, des recherches indiquent également que les hommes ayant un taux de testostérone plus élevé ont plus de chances de se marier que les hommes ayant un taux de testostérone plus faible. La testostérone pousse les hommes à fonder une famille, mais elle décline ensuite à mesure qu’ils s’occupent de leurs enfants avec la qualité féminine de l’empathie (Gray, 2011). Ainsi, la testostérone, régulée par la lumière, régule l’ensemble du cycle de reproduction. 

Robert Woods, Cambridge University Press, 2000

Sixième partie : une faible activité solaire entraîne une baisse des hormones sexuelles et une crise mondiale de la santé mentale.

Septième partie : conclusion et sources.


Source : « Solar Cycles, Light, Sex Hormones and the Life Cycles of Civilization : Toward Integrated Chronobiology », par Roy Barzilai. Science & Philosophy. Volume 7(2), 2019, pp. 15-26. 

Illustration : Алексей Васильев.