Cycles solaires, lumière, hormones sexuelles et cycles de vie des civilisations : chronobiologie intégrée (II).

Première partie : Introduction.


Energie et évolution humaine.

Pour se développer, les organismes biologiques ont besoin d’énergie, que nous consommons à partir de notre environnement. Notre évolution est un processus d’adaptation, visant à nous adapter aux changements environnementaux. Par conséquent, pour comprendre les fondements physiques et biologiques de nos schémas d’organisation sexuelle et sociale, répétés tout au long de l’évolution et de l’histoire, il est nécessaire de comprendre comment l’énergie est disponible et comment elle est utilisée pour la croissance du superorganisme humain. Dans son article « Energy and Human Evolution » (1995), David Price écrit : 

La vie sur Terre est animée par l’énergie. Les autotrophes la tirent du rayonnement solaire et les hétérotrophes la tirent des autotrophes. L’énergie captée lentement par la photosynthèse est stockée, et comme des réservoirs d’énergie plus denses sont apparus au cours de l’histoire de la Terre, des hétérotrophes qui pourraient utiliser plus d’énergie ont évolué pour exploiter ces réservoirs d’énergie, l’Homo sapiens est un hétérotrophe ; en effet, la capacité d’utiliser l’énergie de manière extrasomatique (en dehors du corps) permet aux êtres humains d’utiliser beaucoup plus d’énergie que tout autre hétérotrophe ayant jamais existé/évolué. Le contrôle du feu et l’exploitation des combustibles fossiles ont permis à l’Homo sapiens de libérer, en peu de temps, de vastes quantités d’énergie qui s’étaient accumulées bien avant l’apparition de l’espèce. 

Cet article commencera par explorer le rôle des cycles solaires dans la conduite des processus de croissance biologique et sociale de la civilisation humaine. 


Troisième partie : chronobiologie intégrée.

Quatrième partie : L’impact de l’énergie solaire sur les cultures humaines.

Cinquième partie : impact de la testostérone sur les tendances démographiques.

Sixième partie : une faible activité solaire entraîne une baisse des hormones sexuelles et une crise mondiale de la santé mentale.

Septième partie : conclusion et sources.


Source : « Solar Cycles, Light, Sex Hormones and the Life Cycles of Civilization : Toward Integrated Chronobiology », par Roy Barzilai. Science & Philosophy. Volume 7(2), 2019, pp. 15-26. 

Illustration : Алексей Васильев.