Le patriarcat : le fondement naturel de la société eurasienne.

Les différents rôles sociétaux et familiaux joués par les hommes et les femmes se rapprochent des différences physiques évidentes qui existent entre eux – les deux moitiés masculine et féminine de l’espèce humaine, d’égale importance. Loin d’être arbitraires, les rôles spécifiques des hommes et des femmes dans les sociétés eurasiennes traditionnelles ont été développés par nécessité patriarcale – c’est-à-dire organique – et maintenus pendant d’innombrables millénaires depuis l’époque obscure de la préhistoire, c’est-à-dire la première histoire de l’Homo sapiens.

Parmi les grandes cultures eurasiennes passées et présentes qui ont adopté des formes strictes de patriarcat, on trouve les Indo-Aryens, les Perses, les Chinois, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Turcs et les Russes. Si nous laissons l’Histoire nous guider, c’est très clair : le patriarcat est la seule forme structurelle de hiérarchie suffisamment forte pour soutenir les cultures eurasiennes traditionnelles à tous les niveaux (social, culturel, politique, etc.).

Pour que le système patriarcal fonctionne correctement, en tant que prolongement de la loi organique, il doit être fermement ancré dans la société, depuis la cellule familiale de base jusqu’aux plus hauts échelons de la direction politique d’une société. L’ancienne institution romaine des paterfamilias incarne le paradigme patriarcal dans toute sa splendeur. Bien sûr, les sociétés générées par les grandes cultures eurasiennes du passé contrastent fortement avec la « société mondiale » ahistorique postmoderne que nous voyons se développer tout autour de nous – de Hollywood à Hong Kong.

En quelques générations seulement, les peuples de l’Occident (c’est-à-dire ceux qui habitent le « point zéro » de toute dégradation mondiale) ont été témoins des effets néfastes des normes anti-patriarcales, à savoir la féminisation forcée, dans pratiquement tous les aspects de leur existence collective. Dans l’éducation, la politique, les affaires, la culture, l’art, l’armée, même dans les formes physiques de plus en plus souples et les modèles de discours de plus en plus efféminés des jeunes hommes. Sur tous les fronts, les hommes occidentaux sont transformés en simples femmes avec des organes génitaux masculins, au point qu’ils doivent continuellement se sentir coupables et s’excuser d’être des hommes. Faut-il vraiment se demander pourquoi tant de créateurs de tendances culturelles américaines (les soi-disant « célébrités ») font la queue en masse pour devenir des monstres de la nature transgenre ?!

Il va sans dire que cette féminisation forcée a infligé un énorme préjudice mental, émotionnel et culturel à l’ensemble de la population occidentale – tant aux hommes qu’aux femmes. De plus, le « soft-totalitarisme » de l’État démocratique libéral n’a fait qu’aggraver ce problème, puisque c’est la démocratie libérale elle-même qui est si attrayante pour le sexe faible, et pour le « côté féminin » des hommes également. Des actions comme le vote (un concours de popularité), la manifestation/le boycottage (comportement passif-agressif), le lobbying, les commentaires (c’est-à-dire les commérages) – tous ces attributs sont essentiellement féminins.

Maintenant, il faut souligner que le néo-eurasianisme (ou ce qu’on appelle aussi simplement eurasianisme) n’est pas contre la féminité lorsqu’elle est correctement équilibrée par son homologue masculin. En effet, nous, Eurasianistes, croyons fondamentalement qu’une femme est égale à un homme dans la dignité humaine, que nous rejetons tout autant catégoriquement la misogynie. Et tout comme les hommes, les femmes ont des droits uniques dont elles peuvent jouir, ainsi que des devoirs à remplir. Les femmes sont les grandes nourricières de l’espèce humaine. Ce n’est pas un idéal abstrait qui doit être inscrit dans la loi, mais un fait de la nature et de l’histoire. Les eurasianistes s’opposent uniquement à l’émasculation générale d’un peuple, qui se produit inévitablement lorsque le concept anti-patriarcal corrompu du féminisme est autorisé à infecter une société par ailleurs saine. Nous pensons que le féminisme est égal, dans sa valeur destructrice, au programme homosexuel, et qu’il est donc l’un des plus grands crimes qui puissent être perpétrés contre un peuple.

Ainsi, le concept – ou plutôt, l’idéologie ! – du soi-disant féminisme est totalement étranger et incompatible avec notre propre morale eurasienne. De plus, les racines libérales du féminisme sont faciles à découvrir lorsqu’on étudie le sujet pendant une courte période. En tant qu’idée, le féminisme (comme son ancêtre libéral) est totalement contraire aux lois de la nature. Car où exactement peut-on voir dans le règne animal que le sexe féminin est égal au mâle en termes de force physique et de dureté pure ? Une meilleure question serait peut-être de savoir où, dans toute la nature, et parmi toutes les espèces, on trouve des animaux femelles jouant exactement les mêmes rôles que leurs homologues mâles ? La réponse : parmi les êtres humains dans le monde occidental. C’est-à-dire dans le monde occidental politiquement libéral, économiquement capitaliste, culturellement dégénéré et contrôlé par les Américains.

Comme Francis P. Yockey l’a souligné il y a quelques années dans son magnum opus Imperium, le libéralisme « met un uniforme sur [une femme] et l’appelle « soldat » ». Une telle absurdité ne fait que confirmer (Yockey poursuit) que « les réalités fondamentales ne peuvent pas être combattues, même par le simulacre le plus élaboré ». Il est donc tout à fait illogique que les féministes présentent leur programme comme une sorte de miroir déformé de la masculinité, au détriment de la vraie féminité. Julius Evola a décrit cette évolution, qui est apparue de manière cyclique tout au long de l’histoire, comme de l’amazonisme – un terme approprié s’il en est un !

Au cours du siècle dernier, les Occidentaux ont tenté avec zèle de se convaincre que les femmes sont : (1) les égales physiques des hommes, et (2) bien adaptées aux rôles traditionnellement masculins. Loin de faire réellement progresser la stabilité émotionnelle et la qualité de vie des « femmes carriéristes », ces mensonges évidents ont conduit à l’un des plus grands crimes de l’histoire : l’éclatement de la cellule familiale. Les statistiques ont montré que l’augmentation du nombre de femmes dans la population active s’est accompagnée d’une augmentation du nombre de ménages divorcés, ce qui a entraîné une augmentation du nombre d’enfants négligés, maltraités et délinquants.

En réalité, depuis les années 60, lorsque des super-féministes comme Gloria Steinem, Betty Friedan et Bella Abzug faisaient campagne pour leur version déformée des « droits de la femme » (qui consistait à donner tout ce qui est masculin aux femmes sauf l’anatomie masculine), le nombre de foyers brisés et d’enfants psychotiques est monté en flèche ! Les masses simples ont été trompées par l’agenda féministe et d’autres dogmes matérialistes sinistres. En fait, les masses occidentales ont été tellement embobinées que, à bien des égards, elles n’ont qu’elles-mêmes à blâmer. Bien qu’une vaste quantité de propagande ennemie circule continuellement depuis plusieurs décennies, la simple vérité est que les gens n’ont pas à y croire. Il est malheureusement vrai que de nombreuses familles ont délibérément renoncé à inculquer à leurs enfants ne serait-ce qu’un semblant de valeurs traditionnelles et patriarcales. Ce faisant, elles giflent délibérément chacun de leurs ancêtres.

Les fruits trop flétris de l’égocentrisme extrême, semés pour la première fois au siècle des Lumières, ont finalement été cueillis pour que tout le monde puisse les voir, et quel spectacle horrible et vraiment tragique ! Aujourd’hui, aux États-Unis, presque un enfant sur deux est atteint de « troubles de l’attention » et d’autisme, entre autres maladies. Bien entendu, la consommation de drogue est également très répandue chez les jeunes Américains, au même titre que la violence des gangs et toutes les autres formes de dégénérescence. Entre-temps, les vrais parents – c’est-à-dire les mères et les pères qui ont inculqué des valeurs traditionnelles à leur progéniture – sont de moins en moins nombreux.

Tournons maintenant notre attention vers le jumeau idéologique du féminisme : l’agenda homosexuel et le rôle qu’il joue dans la destruction de la cellule familiale hétérosexuelle traditionnelle. Ce n’est certainement pas un hasard si cette forme spécifique de perversion sexuelle a, pendant de nombreuses décennies, été constamment « enfoncée dans la gorge » (« forced down the throats ») des hétéros dans tout le monde occidental (sans jeu de mots). Ce domaine psychotique de la dégénérescence pornocratique est, avec le féminisme et le libéralisme, l’un des fronts les plus flagrants du contre-culturalisme ou de l’anti-tradition américaine.

Quand on examine le sujet de l’activisme homosexuel, on trouve une surabondance d’Américains libéraux parmi les plus fervents partisans du « style de vie alternatif ». Voici quelques-uns des noms que l’on peut rencontrer : Harvey Milk, Mark Segal, Mary Bernstein, Brenda Howard, Paul Goodman, Andy Thayer, Larry Kramer et trop d’autres pour les énumérer tous ici. Dans l’ensemble, les Américains libéraux de gauche ont « accaparé le marché » (pour ainsi dire) sur l’agenda homosexuel dans leur effort continu pour pervertir l’esprit des masses avides de culture pop, semblables à des troupeaux, tant au niveau national qu’à l’étranger. Naturellement, les « icônes » de la pop-culture américaine qui soutiennent les soi-disant « droits des homosexuels » sont indispensables à la promotion de l’agenda homosexuel dans le monde entier.

Néanmoins, en ces temps de dégénérescence abjecte, en ces temps de Kali Yuga (comme diraient les hindous), peu importe qu’un homosexuel ou qu’une féministe déclarée se trouve être de nationalité Américaine ou non. Il existe de nombreux autres militants homosexuels et féministes dans le monde entier. Ce qui importe, cependant, c’est qu’une majorité écrasante de ces activistes sont des libéraux. En fait, il semblerait, ontologiquement, que pour devenir homosexuel ou féministe, il faut d’abord être baptisé libéral effronté !

Que cette dernière observation soit vraie ou non, il est un fait absolu que ces trois dégénérés moraux – l’homosexuel, le féministe et le libéral – sont identiques lorsqu’il s’agit de n’avoir aucun sens de l’honneur. Tout comme l’homosexuel trahit l’honneur de la nature, la féministe trahit l’honneur de son sexe. Quant au libéral, il ou elle trahit l’honneur de tous les êtres humains. Cette anti-trinité dépravée se réjouit de son plaidoyer commun pour une anarchie érotique totale. En tant que destructeurs de culture, l’Anti-Trinité est animée par un profond sentiment de haine pour tous les aspects du patriarcat et toute forme de traditionalisme socioculturel. D’où les bouffonneries dépravées de groupes pro-homosexuels/féministes comme les Femen et « Pussy Riot ».

En ce qui concerne l’homosexualité en particulier, le concept d’honneur ne s’inscrit nulle part dans le cerveau de l’homosexuel, même de loin. L’homosexuel est quelqu’un qui se définit par son sexe ; son désir homosexuel est incorporé dans son être même. Cela se remarque facilement lorsque l’on a le malheur de croiser le chemin d’un homme « ouvertement gay ». Cette pauvre âme misérable, qui a souvent son « petit ami » à ses côtés avec joie, ne cessera jamais de tenter effrontément d’établir un contact visuel avec chaque homme légèrement attirant qu’il croise dans la rue. Cette créature pathétique n’est évidemment jamais satisfaite sexuellement, et il tente donc d’établir un « contact » avec le plus grand nombre d’hommes possible, même pour le plus grand plaisir de son partenaire ! Un tel comportement ouvertement promiscue de la part d’un homme hétérosexuel ferait rapidement sortir sa femme ou sa petite amie de sa vie pour de bon. Il n’en va pas de même pour l’homosexuel, car sa vie est une vie de vampirisme – une quête incessante et inlassable pour convertir le plus grand nombre possible de dégénérés à la perversion homosexuelle. Souvent, la conversion est faite en échange d’un gain monétaire, comme c’est le cas à Hollywood où les « jeunes talents » sont continuellement « découverts » puis rapidement écartés, simplement pour satisfaire les envies momentanées des chefs de studio sodomites.

La convoitise homosexuelle est la face visible de l’agenda homosexuel. Mais il y a aussi une raison cachée derrière tout cela… et c’est la destruction de la famille. Plus précisément : la destruction de la famille traditionnelle. Pour chaque personne qui est gay ou lesbienne, il y a la fin de sa lignée familiale. Dans certains cas, les lesbiennes mettent au monde des enfants par insémination artificielle, mais l’adoption est beaucoup plus courante. Et bien sûr, tous les groupes d’intérêt féministes soutiennent avec zèle l’avortement et les modes de vie alternatifs, en particulier pour les femmes célibataires.

Avant de conclure, parlons un peu de l’avortement. En raison des taux de plus en plus élevés de cette erreur de justice naturelle chez les parents biologiquement aptes, le nombre de descendants aptes diminue rapidement. Dans le même temps, et par conséquent, le nombre d’enfants handicapés physiquement et instables émotionnellement augmente. C’est la mission de l’avortement : convaincre les futurs parents (surtout les femmes) qu’il est naturel et même nécessaire qu’ils aient une activité sexuelle sans avoir le désir de produire des enfants. Ainsi, la mission libérale de l’avortement est l’extinction totale de la race humaine – un processus totalement antinaturel qui repose sur l’auto-annihilation consciente et volontaire d’une espèce entière. Encore une fois, si l’on se penche sur le règne animal, où trouvera-t-on un parallèle comparable ? Où se produit le massacre intentionnel de la progéniture ? Quand a-t-on déjà observé une louve se cogner intentionnellement le ventre contre un arbre pour tuer les enfants à naître ? Réponse : Jamais. Cela ne se produit pas. Pourtant, c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui en masse au sein de l’espèce humaine.

Par conséquent, la vision eurasiatique du monde s’oppose résolument à l’atrocité de l’avortement – au génocide inspiré par Steinem-Friedan-Abzug qui se déroule en ce moment même. L’Eurasianiste comprend mieux que quiconque que ses enfants représentent l’avenir le plus précieux et le plus sacré de son peuple. Il comprend que sa progéniture mérite le droit de grandir physiquement, mentalement et émotionnellement pour sa propre gloire, ainsi que pour la gloire de sa famille, de sa culture et de son peuple. En effet, les enfants sont le plus grand investissement qu’un être humain puisse faire ou fera jamais.

Il faut donc que le futur État eurasien s’oppose fermement au crime d’avortement dans tous les cas sauf si le fœtus est le produit d’un viol, d’un inceste, ou s’il peut être médicalement prouvé que le fœtus est une menace pour la propre survie de la mère ou qu’il est d’une manière ou d’une autre malsain, c’est-à-dire déformé. Permettre à la vie de naître après ces derniers crimes est en soi criminel et irrationnel pour les êtres humains civilisés. (Soit dit en passant, c’est un exemple parfait de la façon dont la philosophie morale eurasiatique est en contradiction avec les valeurs hypocrites de la religion organisée).

Pour conclure, il appartient au Mouvement eurasien international de corriger et d’inverser le cours cataclysmique actuel que nous suivons en tant qu’espèce. En outre, il incombe à ce mouvement de défendre et de maintenir les normes patriarcales dans le monde entier, et en particulier dans la culture eurasienne.

Lorsque la Bête Globale Atlantiste sera finalement vaincue aux côtés de son idéologie libérale décadente, et lorsque le Comité Central du Mouvement Eurasien assurera un pouvoir politique durable, les normes patriarcales seront renforcées au sein de la société eurasienne et ainsi le traditionalisme sera (enfin !) sauvegardé. La reconstitution du patriarcat et du traditionalisme va même faire germer de nouvelles racines et devenir une source d’inspiration pour les peuples du monde entier.


Source : « Patriarchy : the natural foundation of Eurasian society » publié par C. Pisarenko. 

Illustration : Ylanite Koppens.