Nous devons interdire légalement les tatouages sur les filles 7/10 et +.

Je tombe sur une interview télévisée d’une personne qui s’avère être la fille de l’ancien footballeur Sinisa Mihajlovic, Viktorija. Une « dreamgirl » absolue.

Pendant que cette fille parle, je regarde, extatique, l’expression de ce visage parfait, et pendant la pause publicitaire, je ne peux pas résister à la tentation de chercher certaines de ses photos avec l’outil du diable (Instagram). J’arrive sur son profil, maintenant résigné à expérimenter cette sensation classique qui prend le nom d’« inturgidimento », lorsque l’inacceptable se produit. Je vois des choses qui ne devraient pas être vues. Bras. L’encre. L’encre sur les bras. T.A.T.O.U.A.G.E.S.

Boom… Comme si j’avais été frappé à l’estomac par une de ces bombes que il padre avait l’habitude de lancer sur un coup franc à l’époque de Samp, je me suis penché courbé de douleur et je me suis effondré sur le sol. Je ne m’attendais vraiment pas à ça de ta part, Vicky.

Victorija Mihajlovic (version sans tatouages).

Interdire les tatouages sur les jolies filles.

Selon une étude réalisée il y a quelques années, l’Italie est le pays qui compte le plus grand nombre de personnes tatouées au monde . Il s’agit d’une enquête menée sur un échantillon de 18 pays, donc une enquête certainement incomplète, mais elle confirme l’impression que tout le monde peut avoir en marchant sur n’importe quelle plage italienne et en regardant les gens en maillot de bain : il y a un tas de personnes tatouées. Surtout les jeunes, et surtout les femmes.

La femme italienne s’affirme une fois de plus comme une femme extrêmement conformiste, suivant cette mode bizarre qui ne fait que faire perdre le sex-appeal et la féminité.

Soyons réalistes, aucune fille ne devient plus belle en se faisant injecter de l’encre dans la peau.

J’ai souvent entendu des commentaires comme « c’est une jolie fille, dommage qu’elle n’ait pas de nichons », ou « joli visage mais trop petite » mais je n’ai jamais entendu des phrases comme « dommage qu’elle n’ait pas la peau tatouée » ou « si elle avait un texte de Vasco Rossi tatoué sur sa hanche gauche, elle serait parfaite ».

En fait, ces quelques centimètres de peau altérée chromatiquement peuvent dégrader même la gonzesse la plus sexy sur l’échelle des gonzesse sexy. Passer de « modèle Victoria Secret » à « serveuse de bar de Freggène », quel beau parcours. Il est temps que quelqu’un arrête cette abomination. 

Nous ne tolérons pas la défiguration des monuments dans nos villes, nous avons été scandalisés par la souillure de la statue de Montanelli, qui, mérites intellectuels mis à part, était un type avec un visage étrange et un nez légèrement gros, alors pourquoi devrions-nous tolérer la défiguration de belles femmes ?

Il est nécessaire d’adopter des lois strictes qui interdisent aux filles à la valeur sexuelle de 7/10 et + de s’automutiler esthétiquement avrc actes d’automutilation tels que les tatouages. Et pendant que nous parlons de ça, on devrait aussi interdire les piercings et les couleurs de cheveux non naturelles.

Je fais appel à Vittorio Sgarbi, un grand esthète et connaisseur de l’art, qui a certainement la sensibilité nécessaire pour comprendre le chagrin que je ressens chaque fois que je vois une beauté précieuse marquée à l’encre.

Lui-même a été obligé de mettre fin à sa relation avec Elenoire Casalegno parce que, dit-il, « elle s’était alors couverte de tatouages et j’ai commencé à me disputer avec elle, alors qu’elle était d’une grande beauté », ajoutant : « on ne ruine pas une œuvre d’art avec un graffiti stupide ». Exactement, Maître. Michel-Ange, Raphaël, Léonard De Vinci : ont-ils déjà dépeint des femmes tatouées ?

Peut-on imaginer la Vénus de Botticelli couvrant ses seins en ayant un papillon imprimé sur son avant-bras ? Ou la Dame à l’hermine avec les cheveux violets ? 

Si le patrimoine culturel est digne d’être préservé, alors la liste des œuvres à protéger doit absolument inclure les belles filles qui se promènent dans nos villes et qui devraient avoir le devoir légal aussi bien que moral de maintenir un certain « décorum ».

Je demande donc à l’honorable parlementaire de présenter dès que possible un projet de loi visant à inclure les tatouages, les piercings et les couleurs bizarres parmi les infractions (esthétiques) contre les biens.

Le destin esthétique de notre nation est en danger et nous ne pouvons pas continuer à rester impassible face à la barbarie.


Source : « Dobbiamo Vietare per Legge i Tatuaggi sulle Ragazze Over 7 » publié par Il Redpillatore le 18 juin 2020. 

Illustration : Spencer Selover.