Le mythe de la « rationalité féminine » (II).

Contenu :

1.) Introduction

2.) La dynamique du troupeau – nécessité du conformisme. 

3.) Théorie évolutionniste de la domination émotionnelle féminine.

3a.) La logique et les émotions, selon l’interprétation du Bien et du Mal. 

4.) La dynamique du troupeau – moquerie et approbation.

5.) Sur le solipsisme.

6.) Distinguer capacité logique et propension à la logique. 

7.) En conclusion.

1.) Introduction :

Dans la première partie, j’ai spéculé sur la façon dont les femmes raisonnent et adoptent des opinions, en concluant qu’elles se forment généralement des opinions en se basant sur l’intuition (« ce qui semble juste »), sur le mimétisme (fait de copier les autres), plutôt que sur la déduction (analyse). Je recommande fortement la lecture de la première partie, avant d’entrer dans le cœur de cet article. 

2.) La dynamique du troupeau – nécessité du conformisme. 

Les femmes sont des machiavéliennes innées, et elles sont donc préoccupées par le fait de « s’intégrer » et de paraître agréable afin d’être suffisamment aimées pour profiter des bénéfices inhérents au fait d’appartenir à un groupe. Il existe de solides arguments évolutionnistes pour expliquer pourquoi il en est ainsi (que je vais développer plus tard), mais pour commencer, je dois explorer le « quoi » avant d’explorer le « pourquoi ». 

La préoccupation majeure d’une femme, même si elle dira le contraire, c’est la façon dont elle est perçue et si on la remarque positivement ou non. Être aimé et désiré est beaucoup plus important pour une femme que pour un homme, les hommes ayant plutôt besoin de respect plutôt que de validation de leurs émotions intimes. 

En fait, l’acceptation des autres est si importante pour les femmes qu’elles changeront de garde-robe, de religion, d’orientation sexuelle ou politique afin d’être acceptées et de se sentir aimées. Si vous observez les taux de conversion religieuse (d’une religion à l’autre), vous constaterez que les femmes se convertissent d’une religion à une autre plus souvent que les hommes.

Comme nous le disons dans la pilule rouge, l’inconstance est un trait principal du féminin, et cela se manifeste dans toutes les questions importantes, de l’apostasie au divorce. La raison principale de conversion religieuse réside dans le fait d’épouser un homme d’une autre religion (et donc d’être acceptée pour profiter des ressources économiques de l’homme) tandis que le motif principal d’abandon d’une religion, c’est pour trouver un moyen socialement acceptable pour satisfaire sa promiscuité (en fait, une femme peut ainsi dénoncer sa foi et devenir une féministe athée). 

Au Royaume-Uni, ce sont les femmes britanniques autochtones qui se convertissent à l’islam afin d’obtenir davantage de crédibilité en tant que victime, ainsi que pour avoir une raison politiquement correcte pour être féminine plutôt que féministe. C’est également un moyen pour augmenter la perception que les hommes se font d’elle, en termes de pureté et de respectabilité, car les femmes musulmanes ne sont pas réputées pour leur promiscuité de la même façon que les femmes athées ou chrétiennes. Quand on s’en rend compte, on comprend évidemment pourquoi tant de femmes occidentales embrassent l’Islam avec enthousiasme.

Aux États-Unis, ce sont les filles chrétiennes qui deviennent athées, de par l’influence de groupes de soutien féministes, afin de pouvoir jouer aux putes pendant leurs meilleures années, sans se sentir rétroactivement impures.  Ces femmes sont presque toujours complètement folles parce qu’elles ne suppriment pas entièrement leur programmation religieuse, elles sont en conflit avec elles-mêmes, en essayant de supplanter la religion qu’on leur a enseignée quand elles étaient des enfants, avec un système de croyance fondamentalement inconciliable. De manière tout à fait prévisible, cela conduit à un individu spirituellement dysfonctionnel déchiré entre deux ensembles contradictoires de croyances.

Néanmoins, ces jeunes filles semblent être en mesure de défier la religion dans laquelle elles ont été élevés tant qu’elles ont une bande de putes féministes pour les encourager et valider leurs mauvaises décisions de vie. Encore une fois, il s’agit là de la propension féminine à donner de l’importance à la pensée du groupe, c’est un désir de se sentir validé, plutôt qu’un désir de faire une analyse sur son propre comportement. 

Prises en elles-mêmes, les femmes se décident rarement pour telle ou telle idée simplement parce qu’elles en ont fait l’analyse, elles se décident plutôt pour tel ou tel système de croyance parce qu’elles fréquentent de manière prolongée des personnes qui partagent tel ou tel système de croyance. Ainsi, elles croient ce que leur professeur dit, ou ce que leur mère pense, ou ce que leurs amis croient, plutôt que d’analyser vraiment quelque chose et voir si c’est vrai avec leur propre esprit.

Non, il semble que le besoin instinctif des femmes de se sentir accepté soit si fort, qu’elles préfèrent se conformer à l’opinion générale plutôt que de creuser un sujet, et tant qu’elles ne se sentent pas obligées de remettre en cause ce qu’elles pensent, elles ne se posent pas de questions. 

3.) Théorie évolutionniste de la domination émotionnelle féminine.

Alors pourquoi les femmes sont-elles comme ça ? Pourquoi les femmes se soucient-elles davantage de l’approbation, de l’attention, de la validation, du fait de s’intégrer à un groupe, ou de l’être aimé, alors même que les hommes se soucient également de ces choses, mais qu’eux n’ont pas besoin de tout cela pour fonctionner normalement ? Ma réflexion m’a poussée à formuler l’idée que, depuis un lointain passé, les femmes dépendaient du groupe pour leur survie, et qu’une femme chassée du groupe, c’est une femme qui risque la mort. 

Les femmes possèdent moins d’endurance que les hommes, moins de masse musculaire, et sont physiquement moins aptes à chasser avec succès des animaux équipés de défenses suffisantes, donc, les femmes ne font pas de bons chasseurs. Sans les hommes, et leur volonté de partager la nourriture (et les armes pour chasser la nourriture), et sans le groupe dans son ensemble, les femmes ne pouvaient subsister qu’en mangeant ce qu’elles trouvaient elles-mêmes (selon toute vraisemblance : des baies), ou bien elles mourraient. 

En supposant que ce soit le cas, cela explique en partie la forte propension des femmes à se faire accepter par un groupe, car s’assurer de l’accueil et de la prise en charge par le groupe, c’est ce que les ancêtres maternels d’une femme ont dû faire pour survivre. Je crois que c’est pour cette raison que les femmes ont développé une intuition sociale exceptionnelle, basée sur les « sentiments » et les « impressions », c’est ce qui leur permet de mieux détecter si quelqu’un les aime ou ne les aime pas.

Si la survie d’une personne dépend de la réussite à la chasse aux animaux pour se nourrir (les hommes étaient les chasseurs), il est logique que l’on développe une propension à la déduction. Alors que si la survie d’une personne dépend davantage de l’être aimé, il est logique de développer une sensibilité à l’humeur et à la disposition des autres.

Je crois que la domination émotionnelle féminine n’est rien de plus qu’un instinct de survie, un instinct si fort qu’il domine complètement la conscience féminine. Il semblerait ainsi que les instincts de la femme, en tandem avec la menstruation, ont ainsi grandement inhibé sa capacité à penser abstraitement. Cette idée, en particulier celle des hormones, donne peut-être de la crédibilité à l’idée que les femmes sont plus rationnelles après la ménopause, plutôt qu’avant. 

Ainsi, une femme ménopausée n’est plus un atout sur le plan évolutif (soit elle a déjà servi son but en ayant eu des enfants, soit elle est une impasse génétique), alors qu’une femme qui n’est pas encore passée par la ménopause est soumise à son propre impératif biologique, qui la force à être acceptée par le groupe à tout prix, plutôt qu’à utiliser son esprit analytique. 

3a.) la logique et les émotions, selon l’interprétation du Bien et du Mal. 

Le bien, pour un homme, c’est ce qui semble véridique et raisonnable, et le mal, pour un homme, c’est ce qui semble faux et déraisonnable. Ce qui est raisonnable pour un homme, c’est ce qu’il estime plausible et ce qu’il peut déduire, ce qui est raisonnable, pour une femme, est basé sur la question de savoir si cela sert ses intérêts ou non. En termes simplismes, ce qui est bien pour une femme, c’est quand elle se sent bien, et ce qui est mal, c’est quand elle se sent mal.

La définition du bien ou du mal, chez les femmes, n’est pas fondée sur la logique, pour une femme, il vaut mieux entendre de jolis mensonges plutôt que d’être mise en face d’une réalité désagréable. En fait, si vous dites la vérité à une femme, si vous lui donnez des conseils qui pourront l’aider, et si elle se sent mal quand elle vous écoute, elle choisira d’ignorer ce qu’elle entend, elle vous détestera parce que vous avez suscité en elle un sentiment négatif, et elle va en déduire que vous êtes son ennemi. 

Les femmes ne sont pas connues pour vivre harmonieusement avec la réalité, elles ont une propension à vivre dans l’illusion parce qu’elles ont une confiance aveugle dans l’émotion et dans la valeur de la commodité. Bien sûr, la ruse peut facilement manipuler l’émotion à des fins moins nobles, les artistes de la drague ne sont pas la preuve parfaite de cela ?

Donc, si les femmes sont si imperméables à la logique et à la discussion raisonnée, comment les persuader d’agir selon un plan d’action particulier ? Bien sûr, il faut parler dans le langage de l’émotion, il existe de ce point de vue deux principaux mécanismes d’influence : la moquerie / culpabilité et l’approbation / validation.

Tout ce qui est validé, approuvé et loué, c’est ce qui permet aux femmes de « se sentir bien », même si la chose promue ou louée est une valeur toxique provenant d’une culture déclinante et dégénérée. Le terme « toxique » n’est pas un jugement de valeur ici, c’est plutôt un message, qui veut dire : « Faites ce qui fait que vous vous sentez bien en ce moment, livrez-vous à ce que vous voulez si cela vous plaît, allez de l’avant, mais à long terme, vous regretterez ce que vous venez de faire, vous vous sentirez mal d’avoir fait cela, et vous ne serez pas en mesure de rattraper vos erreurs, parce que c’est le passé, c’est ce que vous avez fait, et tout ce qu’il vous reste, ce sont vos yeux pour pleurer, vos illusions, et vos vaines tentatives pour faire face aux conséquences de vos actes ». 

4.) La dynamique du troupeau – moquerie et approbation.

Les croyances et les comportements d’une femme ne sont que le reflet de la culture dans laquelle elle, et son cercle social immédiat, sont en train de vivre. Les femmes ne défient pas, elles se conforment. Les femmes indisciplinées d’aujourd’hui qui défient les hommes ne le font pas parce qu’elles sont des non-conformistes d’une grande ingéniosité et d’une pensée critique défiant l’ordre naturel, non, elles défient l’homme pour se conformer à l’endoctrinement féministe omniprésent qui domine nos institutions publiques, et qui domine en particulier nos universités.

Même les femmes traditionnelles, les femmes qui accordent de la valeur à la maison et à l’enfant par rapport à l’entreprise et à la carrière, sont constamment attaquées par des harpies féministes, les femmes traditionnelles sont ridiculisées pour leur instinct maternel et bombardées de vomi idéologiques tels que « vous avez intériorisé la misogynie du patriarcat ! ». Ces femmes sont les vrais non-conformistes qui vont à contre-courant, celles qui suivent les traces de leurs grandes mères et de leurs mères avant elles. Pourtant, la grande majorité des femmes d’aujourd’hui ne sont ni traditionnelles ni respectueuses des hommes, et je vais vous dire pourquoi.

Une femme ne peut comprendre la tromperie du féminisme, parce qu’une femme a davantage besoin d’approbation que de vérité. La femme moderne défie l’homme parce qu’on lui a dit de le faire, non pas parce qu’elle peut penser par elle-même et qu’elle a déduit, après beaucoup de raisonnements, que dénoncer les hommes est dans son meilleur intérêt (spoiler : ce n’est pas le cas). Une femme ne possède pas suffisamment de capacité de raisonnement pour vérifier si les accusations portées contre l’homme sont vraies, si le féminisme qu’on lui a inculqué repose sur des faits, ou si le féminisme n’est qu’un sabotage sexuel des femmes opéré par des lesbiennes aux ovaires séchées qui ne font qu’attiser la haine des hommes pour mieux convoiter les femmes. 

Non, une femme absorbe tout sans discrimination. Quels sont les modèles, pour une femme ? Les célébrités féminines, tels que Beyonce, sont féministes, ses profs d’université sont féministes, sa mère est probablement une féministe. D’ailleurs, sa mère, qui a probablement baisé comme une salope dans les années 70 et 80, s’est installée dans les années 80 ou 90 avec un homme de moindre valeur, dépourvu de toute énergie masculine, à tel point que personne, dans la maison, ne le respect, pas même la mère elle-même, ou le frère. 

Alors, la femme d’aujourd’hui est-elle vraiment une « libre-penseuse », un franc-tireur idéologique ? Bien sûr que non, et c’est la grande et perverse ironie du féminisme que les femmes sont devenues moins grandes, plutôt que plus grandes, dans leur quête erronée d’émancipation des hommes.

Il n’y a que quelques femmes qui ont tenté l’exploration, l’invention ou la découverte, parce que ce sont elles qui sont les conformistes, et la plupart d’entre elles votent socialiste, ouvrez les yeux ! C’est pourquoi les questions d’ingéniosité ont toujours été le seul domaine de l’homme, étant donné que la faculté de raison vient plus facilement à l’homme, et que les instincts primitifs que nous connaissons, comme l’émotion, ne contraignent pas l’homme aussi catégoriquement que les femmes. L’homme n’est pas infaillible, non, mais il est beaucoup moins sensible à la vaste gamme de manipulations émotionnelles imaginables qui peuvent être exercés sur un individu.

Il y a une raison pour laquelle le marketing cible les femmes et non les hommes, elles sont plus « rentables » de ce point de vue parce que, malgré leur machiavélisme, leur manque de raison et le besoin d’approbation les rends plus manipulables. La préoccupation des femmes, c’est d’apparaître « propre » et « pure », de manière instinctive, ce qui est beaucoup moins présent chez les hommes. Ceci n’est pas seulement un argument tiré de la psychologie évolutionniste, mais cela peut également être une observation intuitive faite lorsqu’on réfléchit aux relations sociales : nous savons tous – inconsciemment ou non, les femmes y compris – que le pouvoir d’une femme est érodé par la promiscuité et par le vieillissement. 

5.) Sur le solipsisme.

La raison pour laquelle le féminisme existe, finalement, c’est parce que les hommes possèdent la capacité de comprendre le point de vue féminin, au détriment de leur propre point de vue, après tout, le féminisme n’est-il pas arrivé au pouvoir en faisant appel aux sympathies des hommes raisonnables et aimants ? Ou est-il parvenu au pouvoir grâce à un coup d’État sanglant ? Bien sûr, les femmes ne pourront jamais gagner un conflit militaire direct contre le sexe opposé qui, lui, a évolué biologiquement pour le combat. 

Bine sûr, étant un homme, mon point de vue est biaisé, et il serait facile de contredire ma philosophie sur cette base argumentaire, mais je crois que, même si mes vues peuvent être très imparfaites, il y a tout de même, parmi mes spéculations, quelques vérités à glaner. Car, aussi partial qu’un homme puisse être, un homme logique comme moi peut au moins essayer de se mettre à la place du point de vue féminin pour tenter de comprendre et d’expliquer ce que les femmes n’arrivent même pas à exprimer. 

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le solipsisme, pour l’expliquer de la manière la plus simple qui soi, c’est la tendance des femmes à voir les choses uniquement d’un point de vue personnel / féminin, et une incapacité à se détacher et à comprendre de façon abstraite quelque chose qu’elles n’ont pas personnellement ressenti ou vécu. Et même, elles ont du mal à comprendre des choses qui vont à l’encontre de leur expérience personnelle. 

La capacité du féminisme à comprendre le sort des hommes est inexistante, car les femmes, en tant que collectif gynocentrique, sont intrinsèquement dépourvues de capacité d’abstraction, du fait de ce solipsisme collectif. Le féminisme n’est ainsi rien d’autre qu’une version globale du solipsisme féminin, reconditionné à un niveau idéologique. 

Comprendre le solipsisme inné d’une femme, c’est comprendre pourquoi elle n’a aucun sens quand elle dit ce qu’elle veut quand vous lui demandez, et cela vous explique pourquoi c’est à vous de prendre les décisions. Le solipsisme féminin se manifeste même à plusieurs échelles, dans la mesure où les féminismes elles-mêmes sont souvent incapables d’interpréter leur dogme de la même manière. C’est tout le problème avec les sentiments et les émotions, ils ne sont pas objectifs, vérifiables, ou empiriques, chaque femme se contente de nous sortir « sa version du féminisme » selon ce qu’elle « trouve bien personnellement ». 

Parce que les femmes ressentent des degrés différents d’émotions selon chaque situation, elles formuleront une réponse différente, selon ce qu’elles ressentent, en fonction de la question posée, de la situation, et des émotions qui les gouvernent. Et ce manque de cohérence ne fait que réduire davantage la crédibilité des femmes, renforçant la conviction que les femmes sont moins logiques. La faiblesse logique implique une faiblesse conceptuelle et une narration inexacte des faits, ce qui signifie qu’une faiblesse logique implique une diminution de la crédibilité, je pense ainsi que le seul groupe que l’on prend encore moins au sérieux que les femmes, ce sont les féministes, car il existe des femmes, au moins certaines d’entre elles, qui font un effort pour lutter contre leurs dispositions solipsistes, alors que les féministes sont entièrement dépendantes de leur subjectivité, qui est le cœur de leurs récits. 

Le féminisme incarne le pire de l’instinct féminin, couplé aux pires caractéristiques des femmes en général, je crois qu’avec la bonne culture, une femme peut devenir beaucoup plus éclairée qu’une féministe, mais pas plus qu’un homme érudit. 

Les femmes pensent qu’elles veulent « diriger », mais détestent quand elles doivent le faire, elles craignent d’être impuissantes, mais ne peuvent pas gérer le pouvoir. Les femmes sont le fardeau de l’homme, elles sont comme une tempête constante qui a besoin de calme. Une femme est déchirée entre, d’une part, son besoin narcissique infantile d’être traité avec respect par un homme, et d’autre part, son besoin simultané d’être conduite, d’être guidée par un homme, ainsi, une femme est toujours en conflit avec « ce qu’elle veut vraiment », c’est ce chaos tourbillonnant de confusion égocentrique indécis qui incarne, qui illustre le mieux ce qu’est l’esprit féminin – le solipsisme. 

6.) Distinguer capacité logique et propension à la logique. 

Il faut distinguer entre, d’une part, une capacité à exercer la logique, et d’autre part, le fait d’être quelqu’un de logique. Les hommes ont une capacité émotionnelle, mais dans la mesure où la plupart des hommes préfèrent agir à l’aide de la raison au lieu de l’émotion, ils sont considérés comme des êtres logiques, et non des êtres émotionnels. 

Être émotif 10% du temps, ce n’est pas être une personne émotionnelle, c’est être une personne qui est capable d’éprouver des émotions, mais qui est rationnelle la plupart du temps.  Ce n’est pas parce que les hommes sont plus rationnels qu’ils sont des robots incapables d’éprouver des émotions. Les gens ont une vision très extrême de l’émotion et de la logique, comme si tout devait être noir ou tout devait être blanc, qu’une personne logique ne soit jamais émotionnelle (homme) ou qu’une personne émotionnelle ne soit jamais logique (femme).  

La plupart des hommes agiront avec logique plus souvent que les femmes, de sorte que les hommes, en tant que groupe, sont considérés comme logiques. Pour les femmes, c’est le contraire, elles ont une capacité à être logique, mais elles ont une préférence pour l’émotion, et donc elles sont plus enclines à s’appuyer sur leurs émotions plutôt que sur leurs raisons. Les femmes agiront avec émotions plus souvent que les hommes, de sorte que les femmes, en tant que groupe, sont considérées comme plus émotionnelles. Les maximes masculinistes n’ont pas besoin d’être « parfaitement vraies » pour être correctes, elles ont besoins d’être précises « la plupart du temps ». 

Il n’est pas nécessaire d’avoir raison tout le temps, mais il est plus sage d’opérer à partir de généralisations qui conduisent à avoir raison la plupart du temps, plutôt que de rejeter ladite généralisation parce qu’elle est fausse de temps en temps. L’homme sage croit en une déclaration imparfaite parce qu’elle est habituellement juste, alors que le fou rejette une déclaration imparfaite au motif qu’elle est faillible. Rejeter la véracité d’une idée parce qu’elle n’est pas correcte 100 % du temps est l’une des plus grandes formes d’ignorance que l’on puisse concevoir, mais malheureusement, c’est assez commun. 

Les femmes ont une capacité à être logiques, mais comme la plupart du temps elles ne peuvent pas séparer l’émotion de la logique, leur capacité à exercer la logique n’équivaut pas à la possession d’une nature intrinsèquement logique. Une personne qui éprouve des difficultés à séparer sa logique de ses émotions n’est pas aussi logique que quelqu’un qui possède la même capacité à exercer la logique, mais qui arrive à mieux la distinguer d’avec ses émotions. 

Avoir une capacité à faire quelque chose ne veut pas dire que cette capacité est une partie dominante de vous-même, cela ne veut pas dire que c’est votre capacité préférée, et cela n’implique pas nécessairement que vous utilisiez souvent cette capacité. Si l’on visualise l’échelle entre émotion et raison, comme sur un spectre, vous devez vous trouver plus souvent vers la raison que vers l’émotion, mais le fait que vous possédiez une capacité à la raison ne veut pas dire que vous tendez nécessairement vers le côté de la raison, vous pouvez aussi pencher naturellement vers vos émotions. 

Ne pensez pas que, parce qu’une femme peut être logique, cela implique nécessairement qu’elle est un être entièrement dirigé vers la logique, c’est une fausse équivalence. Si les femmes étaient des êtres plus logiques qu’émotionnelles, cela serait évident, cela serait tellement évident que cet article n’existerai probablement pas. Par conséquent, montrer du doigt la capacité des femmes à exercer la logique, et dire ensuite qu’elles sont toutes aussi logiques que les hommes, c’est assez idéaliste, c’est quand on ne voit que ce qu’on veut voir. 

7.) En conclusion.

Le Hamster de la rationalisation, comme on dit dans la manosphère, peut apparaître assez doué en logique, car le hamster est assez bien formé : c’est un sophiste éloquent. On vous conseille d’ignorer ce que les femmes disent, et de regarder ce qu’elles font, parce que les femmes, en particulier les plus intelligentes, sont très fortes quand il s’agit de parler de la logique, sans pour autant l’appliquer à leur propre vie. Les femmes peuvent feindre la logique sans réellement changer leur processus de prise de décision interne. 

Les femmes agissent avec émotions, puis elles rationaliseront les raisons qui les ont conduites à se comporter de manière émotionnelle, à l’aide de raisons plausibles mais factuellement inexactes.  Certaines sont si compétentes dans ce processus de double-pensée, qu’elles croient réellement qu’elles sont logiques parce qu’elles croient à leurs propres rationalisations !

Les femmes utilisent la logique pour rationaliser leurs décisions émotionnelles, et parfois elles font des choix basés sur la logique, mais leurs préférences et leurs mécanismes d’action sont de nature extrêmement émotionnelle. Croire le contraire n’est pas seulement naïf, mais étonnamment idiot.


Source : « The Myth Of Female Rationality (Part 2) ».