Les féministes renoncent au smartphone.

S’il y a une chose que j’ai apprise en répandant la pilule rouge, c’est que beaucoup de femmes sont totalement incapables de se concevoir comme membres d’une société, comme faisant partie d’une collectivité.

L’individualisme qui transpire en interagissant avec elles est quelque chose de déconcertant.

Le thème qui fait ressortir l’aspect le plus antisocial de la psyché féminine est sûrement celui de la liberté sexuelle.

On peut lire continuellement des femmes qui ne font rien d’autre que de dire qu’elles ont un vagin et qu’elles font ce qu’elles veulent. On ne comprend pas bien pourquoi elles trouvent nécessaire de le dire en permanence, en militant, puisque dans notre système législatif, c’est un crime de forcer quelqu’un à avoir des relations sexuelles contre sa volonté.

Ce serait comme si je disais constamment que ma voiture est à moi et que personne ne peut la prendre sans mon consentement. Ok, je veux dire, je peux casser les couilles à tout le monde sur Facebook avec des messages plein de fierté, pour défendre mon précieux quatre-roues, mais je n’en vois vraiment pas l’utilité, car les gens savent très bien que le vol est un crime.

S’il est vrai que chacun a librement disposition de son propre corps, il est tout aussi vrai que les comportements de l’individu ne sont pas une question exclusivement individuelle, mais ont aussi des effets plus ou moins graves sur la société.

Plus précisément, nous avons vu que la liberté sexuelle au cours des 50 dernières années a eu un impact majeur sur l’économie et sur le bonheur des individus.

C’est parce que, désolé si je me répète, les hommes et les femmes ont différents critères de sélection sexuelle. Les femmes sont biologiquement programmées pour être plus sélectives que les hommes, qui, eux, visent plutôt à s’accoupler avec le plus de femmes possibles pour être plus susceptibles d’inséminer.

La liberté sexuelle et le libertinisme ne sont certainement pas les situations les plus propices au progrès social. Ce n’est pas un hasard si ces phénomènes ne s’installent que dans des sociétés qui ont déjà un bien-être généralisé.

La raison en est triviale : si les femmes sont plus sélectives que les hommes, beaucoup d’hommes restent exclus de la sélection et cela ne pose certainement pas les bases pour les rendre motivés et productifs.

Il ne sert à rien de nier cela : toutes les réalisations technologiques des derniers siècles ont été faites par les hommes. Des hommes qui étaient motivés pour travailler, parce qu’ils étaient motivés par la possibilité de trouver une femme, d’avoir une vie sexuelle et d’obtenir de l’affection familiale. 

Une société libertine voit alors son taux de natalité chuter de façon spectaculaire et, par conséquent, voit sa population mourir progressivement. 

Ici, nous avons déjà mis en évidence deux conséquences de la « liberté de choix » sexuelle. Être libre ne signifie pas nécessairement être irresponsable.

Pourtant, ce concept semble ne pas pouvoir rentrer dans la tête des femmes, nous avons essayé de l’expliquer à bien des égards, mais rien. En fait, si vous essayez de l’expliquer, elles viennent vous insulter et vous attaquer sur un plan personnel.

Face au refus constant d’accepter cette réalité aujourd’hui, j’ai aussi posté comme exemple une expérience réelle et concrète, dans l’espoir qu’une lumière s’allume dans la tête des différentes féministes libertines :

Giuseppino est un homme d’environ 50 ans qui, il y a vingt ans, a hérité de l’entreprise familiale et d’un patrimoine important.

N’étant pas attrayant pour les femmes, qui sont précisément libres de le rejeter, il va voir des prostituées, mais les prostituées coûtent cher et donc Giuseppino prend une décision intelligente : il liquide l’entreprise et décide d’arrêter de travailler et de se retirer dans un pays du tiers monde où la vie est moins chère (y compris les prostituées) et où, grâce aux revenus de la liquidation, il peut se permettre de ne pas travailler et de s’amuser (et de se foutre complètement des femmes qui l’ont rejeté).

Maintenant Giuseppino est heureux, mais la société italienne a perdu un membre productif qui donnait du travail, et a perdu une richesse qui ne peut plus être taxée et qui ne sera plus dépensée pour redresser l’économie.

La liberté sexuelle et l’exclusion de Giuseppino, en l’espèce, ont apporté un avantage à l’individu, mais à un appauvrissement du pays.

Giuseppino est victime de discrimination, il s’en va : dommages économiques. Cause et effet. Vous me suivez ?

Maintenant imaginez si de plus en plus d’Italiens faisaient ce que Giuseppino a fait, ou s’ils décidaient de ne plus rien donner à la société, en quelque décennies, l’économie s’effondrerait, et les différentes championnes de la « libertéééé » se trouveraient ironiquement forcées à se battre pour 20 euros.

Qui sait si peut-être alors elles commenceraient à comprendre que leurs comportements individuels ont aussi des répercussions sur les autres, et que rendre malheureux une partie de la population (la partie la plus productive), juste pour avoir le droit de se comporter comme des animaux, n’est pas un choix intelligent.

Le résultat ? Vous pensez peut-être que quelqu’un est venu et m’a dit : « Oh, mec, grâce à cet exemple, tout est plus clair pour moi. Effectivement, on ne peut nier qu’il existe ici une corrélation » ? Non, bien sûr, et les féministes, à qui l’on venait de donner un exemple concret, incapables de répondre quelque chose, ont rapporté le post, qui a été supprimé.

Cependant, la réalité ne peut pas être effacée et la réalité est que si les femmes d’aujourd’hui peuvent conduire des voitures, vivre dans des maisons confortables et utiliser des appareils ménagers et des smartphones, c’est seulement parce que nos ancêtres ont compris que la productivité sociale maximale est atteinte via un cadre familial traditionnel dans lequel, dans une sorte de pacte social, chacun sacrifie une partie de sa liberté pour le bien collectif.

Que se passe-t-il aujourd’hui ? Le pacte social a été rompu, mais il a été rompu unilatéralement, parce que les hommes ont les mêmes devoirs que par le passé.

Les femmes, d’autre part, n’ont pas de devoir, elles se sentent totalement irresponsables, elles revendiquent la liberté tout en ignorant (ou pire, en acceptant) que le prix de leur liberté est payé par d’autres.

Il est commode de construire sa liberté sur les épaules des autres. Pour les femmes, le libertinisme, pour la plupart des hommes, le travail et la souffrance. Mais il n’en demeure pas moins que nous sommes confrontés à un problème de cohérence. Parce que s’il est juste que les femmes soient sexuellement libres, alors pour la cohérence, elles ne peuvent plus réclamer ce qu’elles réclamaient dans le passé. Il est également juste que les hommes aient la liberté de profiter des fruits de leur travail et qu’une partie de la richesse qu’ils produisent et qui est soustraite par les impôts puisse être utilisée pour améliorer leur état.

Femmes, vous revendiquez la liberté de vous donner à qui vous voulez. 

Moi, je suis un homme qui revendique mon droit de garder pour moi une partie de ce que je produis, qui, en ce moment même, bénéficie à des femmes qui ne se soucient absolument pas de moi. A mon avis, il s’agit là de la véritable égalité, et non l’égalité fictive promue par le féminisme.

L’égalité des chances ? Parfait, l’égalité des chances, même dans la sphère sexuelle. Pour les hommes coupés de l’hypergamie, l’État fournit des prostituées et une vie sexuelle que les femmes sont en mesure d’obtenir gratuitement.

Les féministes n’aiment pas ça ? Qu’elles abandonnent le smartphone et les avantages du travail masculin et qu’elles aillent vivre dans des grottes. Sévère mais juste.


Source : « Le Femministe Rinuncino allo Smartphone » publié par Il Redpillatore le 19 juillet 2019. 

Illustration : Andrea Piacquadio.