Castration culturelle.

La culture occidentale moribonde, actuellement dans sa phase finale, a été extraordinairement capable de transformer les hommes vivant dans sa sphère d’influence en individus castrés. Au cours des 20 dernières années, alors que l’ingénierie sociale galopait à un rythme de plus en plus rapide, l’Occident a réussi à castrer culturellement ses citoyens masculins par l’imposition du politiquement correct et l’utilisation d’un langage désobligeant. Le coup final a été porté en détruisant l’utilité des hommes et en poussant en même temps une multitude de femmes naïves et crédules à rivaliser avec les hommes et à devenir elles aussi des esclaves salariées (ainsi qu’à recevoir une pluie de contributions de l’État et pour toute sortes de causes, aimablement financées par des légions d’hommes Beta asexués). Le tout pour bénéficier au grand capital. Ce n’est pas un secret, cependant, que cette même culture mourante nourrit une haine profonde pour la majorité de sa base fondatrice, le cher vieil homme blanc. C’est peut-être la première fois dans l’histoire qu’une culture décide de liquider physiquement la population qui l’a créée et qui l’a fait prospérer.

Quelqu’un m’a écrit en privé que le gynocentrisme ne pourra jamais réduire les hommes à 10 % de la population mondiale totale (ce qui est au programme de certaines féministes radicales). Mais à bien des égards, ce processus se déroule déjà à travers ce que j’appelle la castration culturelle. Ce n’est pas que les hommes soient littéralement dépouillés de leurs testicules, mais c’est comme si c’était le cas. Parce que beaucoup d’hommes reçoivent beaucoup plus d’affection venant de « Federica la main amicale », que de vraies femmes. Pour le commun des mortels, même les obèses sont devenus inaccessibles. Les hommes ont été efficacement castrés parce que 80 à 90 % d’entre eux ont été éliminés du marché sexuel contemporain, qui a vu l’hypergamie féminine atteindre des niveaux stratosphériques. 

Pour décrire le déséquilibre du marché du sexe actuel (y compris en ligne), il est souvent fait référence au principe de Pareto (ou loi 80/20).

C’est une culture dans laquelle les hommes qui sont les plus qualifiés pour maintenir la Civilisation (grands travailleurs, honnêtes, fiables, bons pères de famille, etc.) sont punis sans relâche par le célibat involontaire ou par la solitude imposée. La castration culturelle a non seulement créé un grand nombre d’hommes pour qui une relation affective est et sera une pure utopie, mais il y a aussi un autre aspect à considérer : osez-vous parler de votre situation ? Pensez-vous que vous méritez un meilleur traitement de la part des femmes ? Vous êtes un misogyne ! Honte à vous ! 

Si on ajoute au marché du sexe contemporain déjà déséquilibré, la création d’une génération d’hommes efféminés nourris avec des concepts d’origine douteuse, l’endoctrinement continu pour pousser des légions d’hommes à accepter volontairement de devenir cocus, l’élimination des espaces masculins, la chasse aux sorcières déclenchée par les mouvements de misandrie à la « #MeToo » etc… le résultat est une culture qui nous déteste et qui essaie désespérément de nous détruire de toutes les manières possibles. Quelle est la nécessité d’une véritable castration lorsque la castration culturelle a été et est si efficace ? Les hommes sont écartés du pouvoir et ses leviers sont confiés aux femmes. Ainsi privés de pouvoir, les hommes deviennent non seulement des inconnus asexués mais aussi des individus faibles sans attributs.


Source : « Castrazione Culturale » publié par MGTOW Italia le 27 avril 2019.