Première partie : la peur existentielle des femmes.
Vous devez comprendre que les femmes haïssent les hommes « beta ». Elles les haïssent tellement, qu’elles préfèrent travailler dans un emploi aliénant pour subvenir à leurs propres besoins, plutôt que de s’attacher à un homme de faible valeur, se faire baiser par lui et porter sa génétique déplorable. Ces termes sont un peu choquants, vulgaires, avec des propos inutilement familier. C’est un bon point de départ pour aborder la peur existentielle des hommes.
S’il existe un mot que les féministes utilisent souvent, c’est le mot « peur ». Les hommes ont peur de ceci. Les hommes ont peur de cela. Les hommes se sentent « menacés » (dans leur virilité) par une femme forte, libre, indépendante, avec du « caractère ». « Avoir du caractère » est une excuse moderne pour éviter d’employer les véritables mots : « être mal élevé ». Plus récemment, on peut lire des articles de presse traitant de la peur des hommes de travailler avec des femmes, dans une époque où le mouvement « Metoo » se répand. Dans cet article, nous emploierons le mot « peur » faute de meilleur expression. Mais intéressons-nous plutôt au cœur de la question.
Avez-vous entendu, lu ou écouté un homme vous dire : « Cela me brise le cœur d’imaginer mon ex en train de faire l’amour à un autre homme. Je n’en dors pas la nuit, rien qu’à l’idée qu’elle puisse s’offrir sexuellement à un nouvel homme ». Certaines variations sur le même thème peuvent être entendu de la part d’hommes qui traversent un divorce ou une rupture. Parfois, des hommes tiennent ce genre de propos alors même qu’ils sont séparés de leur ex depuis longtemps, peut-être même des années. C’est le genre de propos que l’on peut facilement entendre d’un homme qui n’a pas encore pris la pilule rouge, mais même les hommes qui ont ouvert les yeux sur la dynamique des relations hommes-femmes peuvent ressentir cette rage de l’imagination. Il existe même des hommes qui ne sortent plus, ou qui diminuent drastiquement l’étendue de leur vie sociale, simplement pour éviter de rencontrer une ex. Ces hommes ont peur de la façon dont ils réagiraient s’ils croisaient celle-ci avec un autre homme. Rassurez-vous, si vous avez ressenti l’un des phénomènes décrit ci-dessus, vous êtes tout à fait normal. Il y a quelque chose dans l’ADN des hommes qui les rend angoissés à l’idée d’imaginer leur ex en train de se donner avec enthousiasme à un autre homme – et ces hommes se sentent en conflit parce que le monde féminisé dans lequel ils vivent leur tient le discours suivant : vous vous sentez « menacé » dans votre virilité si vous êtes à ce point possessif, même en imagination.
J’ai moi aussi connu cette rage intérieure. Pendant longtemps. J’imaginais mon ex-copine en train de faire l’amour à un autre homme. Et ça lui plaisait. Cette simple pensée avait pour effet paradoxal de me glacer le cœur tout en me faisant bouillir le sang. Même après des années, il m’arrive de faire des cauchemars pendant lesquels une scène similaire se produit. Je me réveille aussitôt, puis j’essaie de me rendormir au plus vite, alors même que ce cauchemar m’a rendu à la fois maussade et de mauvaise humeur. Et vous ? En tant qu’hommes, avez-vous connu des impressions similaires ? Qu’est-ce que notre inconscient essaie de nous dire ?
Variation sur le même thème : « pourquoi suis-je si jaloux ? Pourquoi suis-je d’un naturel méfiant envers ma copine, de peur qu’elle ne me trompe ? Dois-je me sentir mal si je regarde ses SMS ? Ses messages privés ? Suis-je incertain de ma propre virilité ? Pourquoi suis-je si possessif ? ».
C’est un autre type d’angoisse que le précédent. Mais c’est la même énergie négative masculine qui est ressentie.
Notre subconscient dispose d’un moyen pour avertir notre esprit « conscient » qu’il est en réalité dans l’ignorance de certaines incohérences manifestes dans nos vies. Nous sommes, en réalité, beaucoup plus conscient de notre environnement que nous ne le pensons, nous refusons simplement de reconnaître une incohérence lorsque sommes confrontés à l’une d’elle. Ce « déni de réalité », en l’occurrence, n’est pas utile à notre survie, et il n’est pas implanté en nous dans notre meilleur intérêt. Parfois, c’est implanté en nous dans le but de manipuler notre condition masculine.
Il peut arriver des moments dans votre vie pendant lesquels vous devenez instinctivement jaloux et méfiant vis-à-vis de votre copine ou de votre femme. Votre conscience a allumé des feux de détresse dans votre esprit, dont le bruit et l’intensité est si violent, que vous ne pouvez les ignorer. Peut-être n’avez-vous aucune raison de croire que votre moitié vous trompe, mais vous sentez, vous savez, que vous avez une raisons réelle, évolutive, ancrée en vous, qui vous pousse à douter d’elle. Si vous êtes un homme, sachez ceci : dans ce genre de cas, ne doutez pas de vous-même. Des milliers d’années d’évolutions ont implantés dans votre cerveau mâle un système d’alerte puissant visant à détecter la tromperie des femmes.
Pourquoi les tests de paternité sont-ils illégaux dans certains pays ? Pourquoi est-il illégal, pour un docteur, de dire à un homme qui pense être le « père » de son fils, qu’il ne l’est pas réellement ? Pourquoi protégeons-nous légalement les infidélités des femmes ?
Dans le monde moderne, nous assistons de plus en plus à l’établissement des nouvelles conventions sociales féminines qui n’ont qu’un seul but : la privation des droits des hommes dans le processus de reproduction. Cette suppression de l’autorité reproductive de l’homme, c’est aussi le culte de l’enfant. Que veut-on dire par là ? Que tout ce qui sert la stratégie sexuelle des femmes est toujours considéré comme « dans le meilleur intérêt de l’enfant ». « L’intérêt de l’enfant » est devenu l’argument-bouclier qui protège les véritables intérêts en présence : l’intérêt exclusif des femmes.
Depuis des décennies, l’idéologie féministe a convaincu, avec succès, la plupart des sociétés occidentales que ce qui sert les intérêts féminins est toujours ce qui sert les intérêts d’un enfant. Au mieux, les hommes sont superflus, au pire, ils représentent un danger pour l’enfant. La stratégie sexuelle des femmes ne peut se faire qu’au détriment de la stratégie sexuelle des hommes. Il existe aujourd’hui une guerre ouverte contre la paternité, mais comme pour tous les conflits intersexuels, nous devons nous demander quel est le but latent de ce conflit, quel est l’objectif caché. Quels sont les intérêts qui bénéficient de la privation unilatérale des droits des hommes dans le processus de reproduction ?
La peur existentielle.
La réponse à toutes ces questions se situe dans la crainte existentielle masculine : tous les hommes ont un besoin de déterminer et d’assurer leur paternité. C’est un besoin résultant de milliers d’années d’évolution.
L’assurance qu’un enfant est bien le sien, l’assurance que l’investissement parental est dévolu à la perpétuation de son propre héritage génétique, est la première directive de l’existence masculine. C’est un impératif masculin que presque tous les animaux d’ordre supérieur ont en commun.
La propagande universitaire, féministe, moderne, et contre-intuitive ne peut cacher une réalité : les hommes et les femmes sont différents. Les « penseurs » de notre temps aiment nous faire croire que les sexes ont plus de similarités que de différence, mais la vérité demeure : hommes et femmes diffèrent, d’une façon fondamentale, et les égalitaristes ont du mal à l’admettre. Oui, nous sommes de la même espèce ; mais le fait demeure que nos différences, en particulier nos différences de stratégie sexuelle, sont opposées, antagonistes, conflictuelles.
Pour qu’un genre puisse assurer ses intérêts, l’autre genre doit compromettre ou abandonner les siens.
Dans l’article consacré à la peur existentielle des femmes, nous avons expliqué que cette peur prenait racine dans leur inconscient, fuit de l’évolution : le doute hypergame. « Est-ce que je peux avoir mieux que cet homme ? » est la question que leur inconscient leur pose constamment. Depuis la révolution sexuelle (années 1960), et la prise de pouvoir des femmes qui en a résulté, les femmes ont collectivement utilisé tous les moyens possibles pour assurer la prééminence de leur stratégie sexuelle (l’hypergamie) dans notre ordre social. Consultez cet article pour obtenir davantage de précisions, mais sachez que cette prééminence s’est construite au détriment des intérêts des hommes et de leur influence.
L’intérêt reproductif d’un homme est d’une simplicité confondante : s’assurer que l’enfant qu’une femme porte est bien SON enfant. Jusqu’aux années 1960, le patriarcat, le véritable patriarcat, était l’ordre naturel de la société. Contrairement à ce que disent les féministes, qui ignorent tout de ce sujet, le patriarcat a été bénéfique pour notre avancement en tant qu’espèce depuis que nous nous sommes regroupés en tribus de chasseurs-cueilleurs. Ce patriarcat reposait sur une seule idée. En réalité, il ne reposait pas sur une doctrine, pas même une idée, mais sur un doute. Le doute qui est la base même de la stratégie sexuelle de chaque homme : est-ce que l’enfant de ma femme est bien mon enfant ? C’est-à-dire, est-ce que mes gènes vont être transmis à la génération suivante.
Il y a deux façons, pour un homme, d’atteindre ce résultat.
Les hommes doivent opter pour une stratégie du pluralisme. Selon la théorie du « pluralisme stratégique » (strategic pluralism theory – Gangestad & Simpson, 2000), les hommes ont évolué pour poursuivre des stratégies de reproduction différentes en fonction de leur valeur sur le « marché de l’accouplement ». Les hommes les plus attrayants obtiennent un avantage s’ils cherchent de multiples partenaires d’accouplement, et s’ils passent moins de temps à s’investir dans l’éducation de leur progéniture. En revanche, l’effort de reproduction des hommes moins attrayants, qui n’ont pas les mêmes possibilités d’accouplement, est mieux alloué s’ils s’investissent intensément dans une seule partenaire, et prendre énormément soin de leurs enfants, plutôt que de chercher à s’accoupler avec des compagnons supplémentaires.
En synthèse, les hommes doivent suivre une stratégie de reproduction « r » ou « K » en fonction de leur valeur perçue sur le marché sexuel. Toutefois, la majorité des hommes (80%) sont perçus par les femmes comme étant des mâles « beta ». Ce qui nous a obligé à créer des conventions sociales masculines afin de préserver les intérêts reproducteurs de ces hommes. La solution à la peur existentielle des hommes devait être instituée et standardisée à l’échelle sociale pour s’assurer que le plus grand nombre d’hommes pouvait être relativement certain que les enfants qu’ils ont engendrés étaient bien les leurs. C’est le patriarcat.
Toute l’attention universitaire est centrée autour des problèmes concernant la stratégie sexuelle des femmes. Dans un ordre social totalement féminisé, il est payant, pour les universitaires ambitieux et peu objectifs, de se concentrer sur le discours victimaire féminin. Mais les hommes doivent subir les coûts d’une reproduction tout autant que les femmes. L’impératif biologique des hommes, c’est un accès illimité à une sexualité illimitée. Notre meilleure chance pour que nos gènes soient transmis à la prochaine génération, c’est de répandre nos gènes le plus possible. Notre corps, notre esprit, notre « matériel biologique » est construit pour cela, mais il reste des coûts et des obstacles à franchir pour résoudre le problème de notre reproduction. La solution la plus facile, pour les hommes, a toujours été d’exercer un contrôle direct sur la stratégie sexuelle des femmes. Imposer notre force naturelle (sous de nombreuses formes) aux femmes a historiquement permis que ce soient les femmes qui compromettaient leur stratégie sexuelle en faveur des hommes.
Patriarcat et monogamie.
La monogamie, imposée par l’ensemble de la société via diverses formes de pression sociales, a toujours été la solution la moins barbare pour imposer la stratégie sexuelle des hommes. Mais le féminisme a pris sa revanche, et au vingt-et-unième siècle, la monogamie est détruite. En théorie, la monogamie imposée par la société était la stratégie d’accouplement la plus bénéfique pour le plus grand nombre d’hommes (puisque 80% d’entre eux sont considérés comme des sous-hommes par les femmes, et qu’on ne construit pas une civilisation avec seulement 20% des hommes restant, une civilisation est l’effort de tous). Il n’en demeure pas moins que le patriarcat est effectivement un exercice de contrôle de la nature hypergame des femmes. En résumé, la monogamie a fonctionné pour les hommes, cela a été bénéfique aussi pour les femmes, ; puisque celles-ci disposaient d’un investissement parental assuré par les hommes, et enfin, cela permettait d’assurer un contrôle sur la nature hypergamique du beau sexe.
Le patriarcat et la monogamie répondait au doute hypergame de la femme à sa place. Et c’est le cœur de la peur existentielle des femmes : avoir le contrôle de son hypergamie. C’est exactement pour cette raison que l’objectif premier du féminisme a toujours été de libérer au maximum l’expression de la sexualité des femmes et de restreindre au maximum la sexualité des hommes. Le féminisme cherche à remplacer le compromis à l’échelle sociale que représentait le patriarcat, par une capitulation sans conditions de la stratégie sexuelle des hommes. Aujourd’hui, la gynocratie a presque réussi à atteindre cet objectif.
Rappelez-vous : pour qu’un genre puisse assurer ses intérêts, l’autre genre doit compromettre ou abandonner les siens. Dans un ordre social saturé de féminisme, l’abandon par les hommes de leur stratégie sexuelle millénaire est acceptable (alors même que cet abandon implique que les hommes doivent nier l’impératif biologique qui les caractérise, et surtout, abandonner leurs droits à la paternité).
Pour qu’un homme puisse réussir pleinement à satisfaire son intérêt sexuel, il doit sacrifier certaines choses. Quand un homme s’engage auprès d’une femme, afin de s’investir en tant que père, il prend un risque important. Le temps qu’il consacre à une femme et ses enfants est un temps qu’il ne consacre pas à chercher d’autres partenaires potentielles. La stratégie sexuelle d’une femme nécessite qu’il compromette ou abandonne son impératif biologique. Naturellement, au fil de l’histoire, les hommes et les femmes ont trouvé les moyens de contourner la monogamie pour optimiser chacun leurs stratégies sexuelles (infidélité, ménage à trois, enfants illégitimes, familles recomposés), mais l’équation de base est la même. Si un homme investi sont temps, ses ressources et son énergie avec une femme, il ne recherche plus d’autres possibilités de reproduction (potentiellement meilleures). Si vous voulez savoir ce qui agace les femmes, c’est cela. D’où leur jalousie, parfois.
La seule façon pour qu’une relation monogame soit avantageuse pour les hommes, c’est s’ils peuvent être relativement assuré que l’enfant qu’ils élèvent est bien à eux. C’est là que surgit la peur existentielle des hommes : la fraude à la paternité. Un homme doit abandonner son besoin naturel de chercher de multiples partenaires en échange de la certitude de s’investir pour un enfant qui porte bien son nom, et surtout son sang.
J’appelle cela la « peur existentielle des hommes » parce que nier aux hommes la certitude de leur paternité représente les mêmes angoisses existentielles que le doute hypergame représente pour une femme. Une femme craint par-dessus tout l’idée d’élever un enfant qui est le fruit d’un homme « beta », tandis qu’un homme craint par-dessus tout d’être trompé et d’élever un enfant qui n’est pas le sien. Et jusqu’à l’avènement des tests ADN, seule une femme pouvait être certaine que l’enfant était le sien.
C’est un phénomène primal, enraciné, presque spirituel, auquel nous sommes confrontés ici. La certitude de la paternité, pour un homme, est une préoccupation si obsessionnelle, que notre cerveau a évolué pour tenir compte de cette peur existentielle. Le risque d’élever un enfant qui n’est pas le sien est un problème si important, que les hommes qui possèdent cette angoisse ont été sélectionnés par la nature au fil des siècles. La raison pour laquelle nous surveillons nos copines et nos femmes, la raison pour laquelle notre inconscient nous fait devenir jaloux, la raison pour laquelle nous ne pouvons pas supporter l’idée qu’un autre homme s’accouple avec notre femme, est enracinée dans la peur de nous investir dans l’éducation d’un enfant qui n’est pas le nôtre.
Dans l’article consacré à la peur existentielle des femmes, nous avons expliqué qu’il existe des peurs qui sont implantées en nous depuis la naissance. Nos prédispositions mentales n’ont qu’une fonction : assurer notre survie. Lorsque nous sommes enfants, nous n’avons pas besoin d’apprendre que les serpents, les araignées, les animaux dotés de griffes ou d’autres sortes d’armes naturelles sont dangereux : nous nous en éloignons instinctivement. Ces peurs, ces prudences, ces méfiances, font partie intégrante de notre cerveau à l’instant même où nous venons au monde. Nous pouvons dire la même chose des hauteurs ou des lieux confinés dans lesquels nous sommes serrés.Une partie de notre cerveau, de notre nature profonde, nous rend dégouté par la merde, les carcasses mortes et la putréfaction. Si un lieu est insalubre et peut potentiellement nous rendre malade, nous sommes automatiquement repoussés à un niveau primal. Nous pouvons ajouter que les femmes éprouvent la même révulsion contre les hommes laids, petits, peu attrayants, faibles, etc. De la même manière, les hommes éprouvent une révulsion instinctive contre les femmes qui ont eu trop de partenaires ou qui un comportement un peu trop dépravé, sensuel, aguicheur, etc. Ces deux types de révulsions différentes ne sont que des protections, fruit de l’évolution biologique, contre nos peurs existentielles d’hommes et de femmes. Chaque dégoût que nous éprouvons quand il s’agit d’une personne de l’autre sexe au comportement qui nous déplait n’est que le rappel de ce que nos ancêtres ont dû éviter pour survivre. Vous ne seriez pas là, à me lire, si vos ancêtres femmes s’étaient accouplés avec des hommes faibles, mais vous ne seriez pas là non plus si vos ancêtres hommes avaient élevé les enfants d’un autre…sans le savoir, en croyant élever les siens.
Le mentor.
Mais n’est-il pas noble d’adopter et d’élever un enfant qui n’est pas à nous ? Oui ! Il est parfaitement juste, et bon, d’élever un enfant qui n’est pas le sien, de se donner, en tant que figure paternel, à un enfant qui n’a plus de père où dont le père est absent…Dans la mesure où c’est un choix voulu, conscient, déterminé, fruit de la volonté et de la rationalité. Et même, l’on peut dire que justement, le fait que l’adoption soit peinte comme un acte noble, c’est justement parce que cela oblige un homme à réprimer son inquiétude naturelle vis-à-vis de sa paternité ; C’est un sacrifice masculin, c’est pour cela que l’adoption est noble. Les êtres humains sont intrinsèquement tribaux et familiaux parce que le tribalisme favorise l’avancement de certains gènes. Ainsi, réprimé notre peur innée est exceptionnel, peut-être même noble en fonction du contexte social, mais c’est noble parce qu’un homme se force à ignorer ses prédispositions naturelles. Dans les prochaines décennies, avec le phénomène majeur de l’explosion des foyers composés uniquement de mères célibataires, l’adoption jouera un rôle impératif. Les hommes qui ont pris la pilule rouge en particulier, auront un rôle à jouer, ne serait-ce que pour devenir des pères symboliques auprès de nombreux jeunes hommes qui en auront cruellement besoin.
Il est nécessaire, toutefois, de relever que ce qui pousse les hommes à adopter, et donc à renoncer à une éventuelle paternité biologique, c’est surtout le pouvoir féminin de ces dernières années. Les réactions de révulsion naturelles des humains peuvent être domestiquées. Habituellement, un tel changement de comportement ne s’opère qu’à l’aide de l’ingénierie sociale (un conditionnement, toujours le même, amène un comportement, toujours le même, et le cycle est renforcé). La révulsion peut même être conditionnée pour être associée au plaisir. L’impératif féminin a remanié le besoin des hommes à être certain de leur paternité, jusqu’aux dernières limites : la fin des hommes eux-mêmes.
La vulgarisation des « relations libres » est l’une de ces méthodes d’ingénierie sociale les plus récentes, qui vont à l’encontre du besoin de certitude paternelle des hommes. Ainsi qu’il a été dit, et comme il sera traité dans de prochains articles, il faut se rappeler ceci : l’ordre social féministe veille à ce que la stratégie sexuelle des femmes soit considéré comme l’impératif social « correct », c’est-à-dire le mode de pensée « par défaut » des hommes et des femmes. Les hommes doivent agir et se comporter comme des femmes s’ils veulent être acceptés dans un ordre social dont les tenants et les aboutissants sont contrôlés par les femmes. La stratégie sexuelle masculine n’est perçue comme acceptable que lorsqu’elle sert le but d’une femme, de sorte que l’impératif existentiel des hommes d’assurer leur paternité va toujours être en conflit avec la stratégie des femmes. Un homme qui cherche à être certain de sa propre paternité et de la perpétuation de son nom est en conflit direct avec une femme qui souhaite s’assurer qu’elle se met en couple avec le meilleur mâle auquel elle peut prétendre.
Dans ces circonstances, il n’est pas surprenant de constater que les conventions sociales de notre époque encouragent les hommes à abandonner leurs besoins de paternité. Nous faisons l’éloge des hommes qui se mettent en couple avec des mères célibataires, et qui assument donc l’investissement (affectif et financier) à la place de l’homme qui est le véritable père biologique. Une société féminisée transforme cet acte en un acte de noblesse (« cet homme a pris la place du père absent qui n’osait pas assumer ses responsabilités ») – tout en ignorant sciemment le fait le plus important : ce « héros » ne fait que se soumettre à l’impératif hypergamique des femmes. Nous en sommes arrivé au point où les femmes exigent d’un homme « beta » qu’il abandonne totalement sa stratégie sexuelle en leur faveur. Et les femmes modernes pensent que cela leur est naturellement dû !
Pour les hommes qui « tiennent le coup » et qui, contre toute attente, cherchent à réaliser leur stratégie sexuelle, la société féminine et féministe dispose d’une contre-attaque : la honte. Seul un homme qui est « incertain de sa propre virilité » pense qu’il ne doit élever que ses enfants biologiques. En fait, le terme même de « père » est offensant dans un ordre social fondé sur l’accomplissement de l’impératif biologique féminin. Une opinion nouvelle se répand, qui consiste à dire qu’un homme ne devrai jamais insister pour qu’une femme prennent son nom, lorsqu’ils deviennent époux. Et bien sûr, les tests ADN de paternité sont découragés, voir proscrits.
Maintenant, vous savez.
Dans la guerre contre la paternité, l’ordre social féminin dans lequel nous vivons fera tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que la stratégie féminine devienne la « stratégie par défaut » de la totalité des humains, les hommes comme les femmes. Notre droit de la famille, notre droit du divorce, nos lois sociales n’ont qu’un seul but : veiller à ce que les besoins des femmes supplantent en toute circonstances le besoin de certitude de paternité que peuvent ressentir les hommes. Même quand un enfant n’est pas biologiquement le fils d’un homme, ce « faux père » n’a pas le droit de connaître la vérité (de faire un test), mais il doit être financièrement et émotionnellement responsable de « l’intérêt supérieur de l’enfant ».
Que doit faire un homme ? Que doivent faire les hommes ? Un homme qui est conscient des enjeux d’aujourd’hui doit embrasser pleinement son besoin existentiel de paternité, et le faire sans crainte. Si un nouveau patriarcat bienfaisant venait à naître, les hommes devront rejeter toutes les conventions sociales qui les obligent à faire de la stratégie féminine la stratégie « par défaut » de l’espèce humaine. En ce sens, la prochaine génération des jeunes hommes doit être éduquée à ce propos, les hommes doivent consciemment s’éduquer les uns les autres et partager l’ensemble des connaissances qui leur permettent de satisfaire leur besoin existentiel. Aujourd’hui, nous vivons dans une société ultra-féminisée qui cherche à faire de nous des « cocus » à la fois de manière proactive et rétroactive. Vous rendez-vous compte ? Vous n’êtes peut-être pas encore en couple à l’heure où vous lisez ceci, et vous êtes déjà trompé. Accepterez-vous de sacrifiez votre temps, votre énergie, vos ressources, bref, votre propre vie, à élever les enfants d’un autre ? Allez-vous mettre votre vie au service de la jouissance d’un autre homme ? Si vous êtes un père adoptif, je vous honore et vous félicite, mais uniquement si vous avez fait le choix conscient et volontaire d’en devenir un. Dans la plupart des autres cas, un homme qui devient un beau-père n’est qu’un homme qui a acquiescé au destin qu’une femme a choisi pour lui. Le nombre de naissance hors-mariage est très élevé en France, comparé au passé. Mais ce chiffre n’est pas une fatalité, c’est le résultat d’une mauvaise décision des femmes. N’oubliez pas que si la société glorifie les mères célibataires, c’est pour une bonne raison, et ce n’est pas dans votre intérêt.
Conseils aux hommes : soyez conscient du jeu dans lequel vous êtes, impliquez-vous dans votre besoin de paternité, ne laissez pas mourir votre lignée, surtout si vous êtes fils unique. Les femmes ont toujours su que les hommes ressentaient toute leur vie un besoin de certitude sur la paternité, et elles ont toujours su que cela représentait une menace pour leurs intérêts. Faites des choix de vie en tenant compte du critère « certitude de paternité », cela plaira à votre cerveau limbique et vous en éprouverez, sans même savoir pourquoi, un bien-être merveilleux. N’épousez pas une mère célibataire. Si vous le faites quand même, comprenez que votre sacrifice, qui consiste à abandonner votre besoin de paternité, ne sera jamais apprécié par les femmes. Vous pouvez croire que c’est la « bonne chose à faire », le « choix moral », mais ce faisant, vous venez d’absoudre les péchés passés de la femme qui a pris une décision à votre place, et les péchés du père biologique, et vous prenez leur responsabilité totale à leur place.
Rappelez-vous toujours ceci :
Les femmes haïssent les hommes « beta ». Elles les haïssent tellement, qu’elles préfèrent travailler dans un emploi aliénant pour subvenir à leurs propres besoins, plutôt que de s’attacher à un homme de faible valeur, se faire baiser par lui et porter sa génétique déplorable.
Êtes-vous vraiment prêt à accepter que votre besoin de paternité ne compte pour rien ? Etes-vous prêt à abandonner la stratégie de votre vie, au profit de celle d’une femme, en croyant que c’est la bonne chose à faire, alors même que c’est contraire à ce que vous êtes au plus profond de vous ?
Troisième partie : sélection sexuelle et peur existentielle.
Source : « The Existential Fear – Men » publié par Rollo Tomassi le 20 mars 2019.