Le pouvoir sexuel.

« Nature has given women so much power that the law has very wisely given them little ».

Samuel Johnson (1709-1784)


Aujourd’hui, je veux vous parler de l’une des forces les plus puissantes qui régissent les relations sociales : le pouvoir sexuel.

Le pouvoir sexuel est la capacité d’un individu à influencer les autres et d’obtenir des avantages grâce à son attrait sexuel, c’est-à-dire, grâce à sa propre valeur sur le marché sexuel, une métaphore économique couramment utilisée dans ce blog pour essayer d’expliquer largement comment les relations sociales fonctionnent et comment elles reposent sur un échange de valeurs, et les rapports qui peuvent exister entre un acheteur et un vendeur comme dans n’importe quel marché.

Le pouvoir sexuel trouve ses bases dans le sexe, et offre la possibilité d’avoir des relations avec plus de partenaires sexuels et des partenaires de plus grande valeur. Cependant, ce pouvoir va bien au-delà de l’aspect sexuel : il est transversal et permet une meilleure qualité de vie en général. Il permet d’obtenir des avantages dans le domaine économique, professionnel, social et généralement un peu dans tous les domaines de la vie commune.

Le pouvoir sexuel est un concept assez évident, mais qui n’est pas encore « officiellement » reconnu dans notre société. Lorsque nous qualifions une personne de « puissante », nous nous référons généralement au pouvoir économique et social qu’elle détient.

Un homme est puissant parce qu’il a un poste qui lui permet d’imposer sa volonté aux autres, ou parce qu’il a assez d’argent pour être en mesure de (se) garantir certains privilèges.

Cependant, nous ne considérons pas qu’une personne puisse avoir du pouvoir simplement parce qu’elle est attrayante, esthétiquement agréable.

La beauté est la valeur maximale qu’une personne puisse avoir dans la sphère sexuelle et cela s’applique plus à la femme qu’à l’homme, comme nous l’avons vu avec la théorie LMS, lequel peut encore compter sur l’argent et le statut pour augmenter son pouvoir sexuel.

Ayant introduit le concept de « pouvoir sexuel », il est maintenant intéressant d’analyser deux questions en particulier : 

La reconnaissance du pouvoir sexuel dans notre société.

La répartition du pouvoir sexuel entre les deux sexes.

Bien que l’impulsion sexuelle soit l’une des plus fortes impulsions que Mère Nature nous ait données et qu’elle détermine nos choix de façon omniprésente, il y a encore une sorte de tabou à ce sujet, parce qu’une nouvelle division de la société fondée sur le pouvoir sexuel créerait une forte inégalité et impliquerait toute une série de discriminations qui ne conviennent évidemment pas au système.

La discrimination sexuelle se produit d’ailleurs de toute façon, mais tout le monde fait semblant de s’en foutre et tente hypocritement de les minimiser.

Par exemple, en matière d’embauche, il est considéré comme tout à fait normal pour un propriétaire de bar d’embaucher comme employé une jeune fille mignonne qui peut attirer des clients, plutôt qu’un homme (peut-être plus laid), même si peut-être ce dernier est potentiellement plus apte à faire des cocktails.

Mais si vous essayez de rationaliser ces choses et de dire à quelqu’un que ce choix est basé sur le pouvoir sexuel de l’employé éventuel, la plupart des gens vont vous regarder comme si vous étiez possédé. 

Il en va de même pour les entrées et la consommation dans certains endroits. Contrairement à beaucoup d’hommes, qui sont laissés de côté juste parce qu’ils peuvent ne pas avoir une chemise, les femmes viennent souvent gratuitement et ne paient pas pour les boissons, et c’est un choix d’affaires précis basé sur le fait que plus de femmes il y a, plus les hommes sont incités à aller au club.

Il s’agit d’une discrimination flagrante, mais personne ne s’arrête pour y réfléchir et on se contente de faire appel à des concepts médiévaux tels que la « galanterie ».

Le féminisme est alors maître dans l’esquive du sujet, alors même qu’il est toujours en première ligne pour mettre en évidence les différents « privilèges masculins » (dans la plupart des inexistants) en essayant de faire passer les femmes pour de pauvres victimes, même quand elles sont justement en train de vivre une situation avantageuse.

Pensez à la prostitution, par exemple. La prostitution est généralement dépeinte par les féministes comme un phénomène d’exploitation du corps féminin.

Rien de plus faux !

Laissons de côté le discours sur les femmes réellement exploitées, qui sont cependant une minorité, les prostituées restantes qui choisissent de mener à bien cette activité le font en fait en profitant de leur pouvoir sexuel.

Ce sont elles qui exploitent les hommes, en tirant parti du fait que la femme moyenne a un plus grand pouvoir sexuel, puisque dans le marché sexuel elles sont du côté de l’offre. Comme le dit le dicton : « Tira di più un pelo di f*ga in salita che un carro di buoi in discesa ». 

Combien de femmes connaissez-vous qui sont forcées de payer pour des rapports sexuels ?

La clientèle féminine est beaucoup plus circonscrite, généralement ce sont des femmes âgées et peu recommandables qui paient pour aller avec les jeunes, tandis que la consommation de la prostitution par le public masculin est transversale, couvrant les hommes de tous âges, apparence, richesse et statut social.

Ce n’est pas un hasard si la prostitution est si combattue par les féministes : la prostitution, par l’offre de sexe à un coût plus ou moins accessible à tous, diminue le pouvoir sexuel des femmes et cela ne plaît évidemment pas à tous ces mouvements féministes qui se battent apparemment pour l’égalité alors qu’en pratique elles ne sont intéressées qu’à conserver leurs pouvoirs et privilèges.

Pensez à ce qui se passerait si vous ne pouviez même pas accéder au « sexe mercenaire », ce serait probablement le chaos puisque déjà de nos jours la concurrence entre les hommes est quelque chose de honteux.

Les viols augmenteraient probablement, mais bien sûr les féministes sont trop idiotes pour s’en rendre compte.

En parlant de viol : La violence sexuelle est le point culminant du féminisme et l’un des principaux arguments qui utilisés pour montrer comment les femmes sont perpétuellement en danger dans notre société terrible, toujours à la merci du mauvais mâle.

Le fait d’avoir plus de pouvoir sexuel engendre un risque plus grand d’être violé.

C’est un peu comme avoir beaucoup l’argent. Avec l’argent, vous avez plus de pouvoir, mais vous avez aussi l’inconvénient d’être la victime de voleur.

Maintenant, il est préférable d’avoir de l’argent et courir le risque qu’on vous vole (un risque qui peut être minimisé si vous utilisez un minimum de prudence et de caractère raisonnable et si vous évitez d’être dans des situations particulièrement dangereuses) que d’être pauvre et de courir encore le risque, même s’il est beaucoup plus limité. Je pense que la réponse est assez évidente.

Et avec cela, je ne dis pas qu’il est juste de risquer d’être soumis à la violence parce que vous avez un pouvoir économique ou sexuel, je dis juste que c’est simplement comme ça que la vie fonctionne.

Après tout, aucune femme ne se plaint quand son pouvoir sexuel lui garantit certaines faveurs, auquel cas elle profite tranquillement de la situation sans se soucier du traitement défavorable réservé aux hommes.

Qui possède le plus de pouvoir sexuel entre l’homme et la femme ?

Déterminer qui a le plus grand pouvoir sexuel entre les hommes et les femmes est une question complexe et non banale, mais je dirais que, sans aucun doute, avec la même condition économique et sociale, les femmes ont un pouvoir sexuel beaucoup plus élevé, parce que, comme mentionné plus haut, les femmes sont du côté de l’offre.

Pour rééquilibrer le pouvoir sexuel, un homme doit acquérir de l’argent et du statut, mais avoir un niveau monétaire et statutaire supérieur à la moyenne peut ne pas suffire. À 20 ans, par exemple, l’apparence physique compte plus que le statut et la position sociale, mais si nous parlons de garçons dans la vingtaine, les femmes ont infiniment plus de pouvoir sexuel que les hommes.

Une jeune fille de 20 ans de 6/10 peut avoir une infinité d’options, elle peut avoir des aventures, même avec des hommes beaucoup plus beaux qu’elle, un garçon 6/10 devra se donner beaucoup plus et, malgré cela, n’atteindra jamais le même niveau de succès que son homologue esthétique.

Il suffit de regarder notre enquête sur les partenaires sexuels pour remarquer la différence honteuse entre la vie sexuelle d’un jeune homme et celle d’une femme et ici, je voudrais citer notre lecteur « Damned » :

« On parle souvent de différence de richesse, de statut social, etc… et de nombreuses personnes trouvent mauvaise l’idée qu’il existe des gens très riches et des gens très pauvres. D’où les différentes politiques re-distributives de richesse. Mais quand nous considérons les différences entre ceux qui sont laids et ceux qui ne le sont pas, dans le domaine des relations avec l’autre sexe, la plupart des gens (je dis la plupart parce que, rappelons-nous, les laids pensent qu’ils sont une minorité) non seulement, ne trouvent pas ça mauvais, mais ils ne le remarque même pas. Pourtant, il s’agit de différences beaucoup plus graves et injustes. Beaucoup plus grave, parce que je pense que 99,99 % des gens préfèrent avoir une chatte au lit et une punto dans le garage que rien dans le lit (si ce n’est votre main amicale…) et une Ferrari dans le garage. Vrai ou pas ? Beaucoup plus injuste parce que la beauté (du visage) est quelque chose sur quoi nous n’avons aucun mérite et aucun pouvoir, tandis qu’on peut gagner de l’argent par un travail acharné ».

La disproportion du pouvoir entre les hommes et les femmes n’est, bien sûr, pas sans conséquences sociales.

Cette situation, empêchant le développement sentimental et émotionnel d’un individu, génère de la frustration et du ressentiment, diminue la productivité, alimente la dépression et conduit à des comportements nocifs pour soi-même et les autres.

Regardez par exemple, la carte montrant le rapport entre les taux de suicide entre les hommes et les femmes. Les hommes se suicident beaucoup plus que les femmes (en Italie 4 hommes se suicident pour une femme) et l’écart se creuse de façon exponentielle lorsque leur rôle sexuel devient clair.

Ces chiffres ne surprennent certainement pas ceux qui sont redpillés, alors que la chose vraiment surprenante est qu’il y a des hommes si stupides qu’ils ignorent ces questions et, même, qui s’occupent activement des problèmes statistiquement moins importants tels que la violence sexuelle.

Des hommes qui n’ont peut-être jamais eu une expérience sexuelle dans leur vie, perpétuellement écartés parce qu’ils ne correspondent pas aux normes féminines, et au lieu de s’inquiéter pour les hommes qui, comme eux, ne supportent pas cette condition et mettent fin à leurs jours, ils partagent des idées toute faites féministes sur leurs pages facebook.

En conclusion.

En plus du pouvoir économique et social, il y a un troisième pouvoir : le pouvoir sexuel.

Ce pouvoir, détenu principalement par des femmes et un très petit groupe d’hommes, est à l’origine des inégalités sociales et juridiques entre les hommes et les femmes et il ne sera jamais possible de poursuivre une véritable égalité si le parti le plus puissant n’est pas prêt à y renoncer pour le bien de tous.


Source : « Il Potere Sessuale » publié par Il Redpillatore le 5 novembre 2017.

Illustration : John Rocha.