Attention ! Cet article fait partie du projet « The Red Pill ». Vous consultez la section 4.1.7.
Il y a un article en vedette aujourd’hui à propos d’un type qui a découvert que sa petite amie s’était faite baisée par cinq personnes dans des toilettes publiques. Il a découvert qu’elle avait menti à ce sujet ET à propos de son nombre total de partenaires sexuels passés. Bien sûr, la fille est « tellement confuse » quant à la raison pour laquelle son mec l’a maintenant rejetée. « Ouh là là ! Pourquoi les hommes ont-ils à ce point peur des femmes fortes et indépendantes ! ».
Ce commentaire a attiré mon attention :
« C’est peut-être le nombre de partenaires précédents qui l’a déstabilisé, ou le fait que vous lui ayez menti. Vous devrez trouver quelle est la cause de sa réaction ».
Cela montre bien comment la société en général perçoit cette question. Alors que tout le monde s’accorde à dire que c’est mal que la fille en question ait menti, la société accorde aux femmes un laisser-passer en ce qui concerne la question du nombre élevé de leurs partenaires précédents, et en ce qui concerne les orgies passées/les plans à trois/etc… Comme si ces choses n’avaient aucun rapport avec le caractère ou l’attitude d’une femme.
« Comment en sommes-nous arrivés au point où nous allons juger/prévoir le comportement futur de quelqu’un sur la base de ses actions passées pour pratiquement TOUTES les facettes de sa vie… sauf pour le sexe ? ».
Quel individu est le plus susceptible de gaspiller son argent au casino… Le mec qui n’a jamais touché une table de blackjack ou le mec qui a un problème d’addiction aux jeux d’argent ? Qui est le meilleur employé… Le mec qui a d’excellents antécédents professionnels ou le mec qui a été licencié 5 fois pour négligence ?
Bien que les réponses à ces questions soient évidentes, nous vivons dans une société où les hommes sont encouragés/forcés/obligés à ignorer le nombre de partenaires passés d’une femme lorsqu’ils essaient de déterminer quel genre de future femme / de future épouse elle sera.
La vérité est que le comportement sexuel passé d’une femme (nombre de partenaires) est un GRAND prédicteur de son comportement sexuel futur.
Il n’y a littéralement pas de meilleur prédicteur des résultats futurs que les données empiriques passées. Et l’une des données clés qui détermine la façon dont vous considérez le sexe… est en fait la quantité de rapports sexuels que vous avez eus. C’est évident.
« Pourquoi ce problème existe-t-il ? ».
Comme pour la plupart des questions soulevées par la pilule rouge, l’existence du problème peut être principalement attribuée à : a) les femmes agiront (même inconsciemment) dans leur propre intérêt sexuel, à moins que les hommes/la société ne les tiennent pour responsables. MAIS b) Flash info : les hommes « pilules bleues » ne tiennent pas les femmes pour responsables de leurs actions parce qu’ils ne veulent pas « ruiner leurs chances » de baiser et/ou parce qu’ils n’arrivent pas à tenir tête aux femmes qui se moquent d’eux lorsqu’ils veulent se comporter comme des hommes.
Dans ce contexte, on peut se rendre compte que les femmes veulent avoir la liberté de se comporter d’une certaine manière (ce qui est bien) mais sans aucune conséquence (ce qui n’est pas bien).
En termes « pilule rouge », les femmes veulent conserver leur accès aux hommes à forte VMS tout en adoptant également des comportements féminins à faible VMS (c’est-à-dire en couchant à droite et à gauche). Cependant, les femmes ne réalisent pas qu’elles perdent leur accès exclusif aux hommes à forte VMS dès qu’elles cessent d’agir comme des femmes à forte VMS (c’est-à-dire comme des femmes qui ne se comportent pas comme des salopes).
Par ailleurs, il est intéressant de noter que les seules fois où les femmes se « plaignent » que les hommes refusent de sortir avec elles en raison de leur passé sexuel, c’est lorsqu’il s’agit d’hommes disposant d’une forte valeur sur le marché sexuel. Aucune femme ne se plaint de cette situation lorsqu’il s’agit d’hommes Betas, car elles savent qu’elles ont des hommes Betas en réserve. Ce n’est que lorsqu’un homme à la VMS élevé, comme un George Clooney se débarrassant continuellement de ses petites amies vieillissants (lui refusant ainsi l’accès à son argent ou à son statut), que les femmes deviennent alors pointilleuses et accusatrices.
« Oh là là, mais pourquoi les hommes s’intéressent à ça ! ».
Parce que les hommes apprécient le sexe. Beaucoup. Nous ne disons pas aux femmes de ne pas rechercher des hommes qui ont une VMS élevée, parce que nous comprenons que la sécurité, l’argent, le pouvoir, le statut, la taille, etc… sont importants pour les femmes. Nous avons surmonté nos difficultés et nous nous efforçons maintenant d’exceller dans le plus grand nombre possible de ces domaines, car nous savons que c’est ce à quoi les femmes répondent.
Ainsi, lorsqu’il s’agit de quelque chose que nous, en tant qu’hommes, apprécions, nous allons juger les femmes sévèrement sur ce point. Dire aux hommes de « grandir » ne va pas changer notre nature telle qu’elle est déterminée par l’évolution. En bref, les hommes veulent baiser, mais nous ne voulons pas baiser quelque chose qui n’a pas de valeur.
Au-delà de la baise, nous voulons nous assurer que notre investissement à long terme est solide. Nous voulons de bonnes petites amies/épouses/mères. Nous ne voulons pas faire d’erreur. Alors, quand une fille ne sait pas pourquoi son nombre de 80 partenaires précédents dérange les hommes, nous nous excitons et nous pensons : « Vous savez… cette fille a fait l’amour avec n’importe qui comme si de rien n’était… alors elle le fera probablement encore ».
Et si vous êtes une femme qui se demande pourquoi les hommes en arrivent à cette conclusion, vous devriez réfléchir et vous demander comment diable vous n’en arrivez PAS à cette conclusion.
« Mais je suis une nouvelle personne maintenant ! C’était mon passé et c’est avec toi que j’ai choisi d’être ! …oh d’ailleurs, je ne ferai plus de deepthroats, comme sur cette sextape du passé, d’accord ? ».
C’est une tactique de manipulation employée par les femmes sur cette question. C’est aussi incroyablement fallacieux.
On se moque des hommes qui cherchent à prédire le comportement futur d’une femme en se basant sur son passé sexuel (alors qu’on a déjà établi qu’il est normal de juger le comportement futur d’une personne en se basant sur son comportement passé, pour à peu près tous les autres domaines de la vie). Cela permet également aux femmes d’échapper à tout jugement et de se redéfinir une fois de plus comme des femmes à forte VMS, ce qu’elles ne sont plus.
On comprend aussi fondamentalement mal ce qui est important pour les hommes. Le solipsisme des femmes suppose que, puisque l’objectif à long terme des femmes est une relation stable avec un homme Beta, cela doit évidemment être la chose la plus importante pour les hommes aussi ; les hommes devraient vouloir donner leur argent, leur temps et leur attention aux femmes sans rien en échange. Ainsi, tout son passé est nul et non avenu, car l’« important » est qu’elle soit prête à s’engager et à s’installer MAINTENANT. Rien d’autre ne compte pour elle… alors pourquoi cela devrait-il compter pour l’homme ?
Il faut mettre cela sur le compte de l’ego ou de l’orgueil masculin, mais les hommes s’approprient la plupart des choses de leur vie. En tant que père, mari… et même en tant que propriétaire de voiture (les hommes ont donné des noms féminins à leurs voitures et bateaux depuis des temps immémoriaux). Le rôle des hommes est celui de gardien de la société et de la cellule familiale… et ce que font ceux qui sont à notre charge se reflète certainement sur nous. Les hommes sont également compétitifs et une incapacité perçue à gérer notre propre merde est toxique pour l’image que nous avons de nous-mêmes.
Dans ce contexte, on peut facilement comprendre pourquoi nous n’aimons pas l’idée que notre copine se fasse pilonner à cinq reprises dans une salle de bain et que nos amis/ notre famille le découvrent ensuite. Non, merci.
Source : « Society likes to ignore a woman’s past sexual behavior when judging her character. Don’t fall into this trap » publié le 28 septembre 2014 par TRPsubmitter.
Illustration : Magda Ehlers.