Attention ! Cet article fait partie du projet « The Red Pill ». Vous consultez la section 5.1.
Ma femme et moi sommes allés dîner hier soir avec ses amies de l’école. Les deux filles étaient des célibataires, l’une l’est devenue par choix après avoir renoncé au mariage, et l’autre étant la fille typique qui chevauche le carrousel parce qu’elle pense que cela lui donne du pouvoir et que cela fait d’elle une femme forte et indépendante.
Après quelques futilités, la conversation a tourné autour de la façon dont les hommes sont clairement intimidés par les femmes sexuellement expérimentées. Inutile de vous faire deviner laquelle des trois femmes présentes à la table était de cet avis. Mon grognement d’amusement a attiré sa colère comme une sorte de laser.
Elle s’est emportée contre moi pendant un moment, n’insistant que sur le fait qu’aucun des hommes avec qui elle était sorti ne veuille l’épouser, et que c’était la preuve que j’avais tort.
Je me suis contenté de dire qu’une femme qui a des relations sexuelles avec mille hommes par an n’est certainement pas digne d’être mariée, alors qu’une femme qui aurait des relations sexuelles mille fois par an avec un homme… une telle femme, il y aurait de très nombreux hommes qui feraient la queue pour la demander en mariage.
Vous auriez vu sa tête. Comme un poisson rouge.
Les gars à la table d’à côté m’ont proposé de me payer une bière.
Le reste du dîner n’a pas vraiment été agréable, en raison de la misogynie rampante à table, m’a-t-on dit. Je ne sais pas, j’ai apprécié. Le tartare de thon était fabuleux.
Source : « I think I broke her… » publié le 7 août 2014.
Illustration : Magda Ehlers.